vendredi 5 juillet 2013

Une désertion peut en cacher une autre




L'affaire Snowden tombe remarquablement bien pour masquer un scandale encore plus énorme si il est possible, la prétendue trahison de l'ancien n02 de l'armée des USA: Le général en retraite depuis 2011 James Cartwright.

Après tout, ce que révèle Snowden ne surprend que les dupes. Ni les puissances établies quel que soit leur degré de soumission aux USA, ni ceux qui savent encore réfléchir et ouvrir les yeux ne sont surpris par l'ampleur du totalitarisme de la surveillance.
D'autre part la mise en scène de l'impuissance des "Lanceurs d'alerte" à échapper à la toute puissance des USA ne peut que renforcer la soumission dans la majorité des cas. « Je suis invincible » semble dire la pieuvre de la domination...
Cette affaire Cartwright fait trembler la puissance américaine et révèle une crise profonde à l'intérieur même de l'appareil d’État yankee et de ses armées.
Le général James Cartwright fut l'ancien commandant de la force de frappe US, le chef d’état-major adjoint interarmes et un conseiller proche du président au point d’être surnommé « le général d’Obama » il avait d'abord été placé sous enquête pour avoir révélé « l’Opération Jeux Olympiques » en 2012.
Le général Cartwright est mis en examen depuis le jeudi 27 juin 2013 pour espionnage, l'avantage de la "Guerre au Terrorisme" c'est qu'elle est permanente et permet l'utilisation à perpétuité de lois d’exception réservées normalement au temps de guerre. Il aurait fait fuiter au New York Times des informations sur la guerre secrète contre l’Iran de manière à prévenir une guerre inutile. Excusez du peu, une huile de l'appareil militaire s'opposant à la politique militaire de son pays et il n'est ni le seul, ni le premier.

De Bradley Manning simple soldat qui a transmis à Wikileaks les vidéos de deux bavures de l’armée, 500 000 rapports de renseignement des bases militaires en Afghanistan et en Irak, et probablement 250 000 câbles sur les renseignements recueillis par les diplomates US, jusqu'aux chefs de cette armée des hommes s'opposent de l'intérieur à une politique qu'ils jugent dangereuse et ignoble.

Barack Obama a donné l'ordre à son vice-président, Joe Biden, de faire pression au maximum sur les dirigeants des pays auprès desquels Edward Snowden a demandé l'asile pour obtenir son extradition comme la Bolivie. Mais c'est aussi une manière de serrer les boulons des centaines de milliers de salariés du système de Sécurité-Intelligence qui pourraient eux aussi entreprendre une telle démarche. Cela ressemble beaucoup au "Traitement" du soldat Manning cette façon de procéder. Elle est censée effrayer les nombreux candidats potentiels qui sont des millions avec les militaires et les policiers.
Quand on étale une telle force il faut un écran de fumée pour squatter l'espace média "positivement" comme une promenade en Afrique .
En Afrique du Sud, Obama a été accueilli par des milliers de travailleurs et d’étudiants qui l’ont qualifié d’ « esclavagiste » (Il n’est même pas arrivé à se faire photographier au chevet de Nelson Mandela qui l'avait fait expulsé d'Afrique du Sud en 2006).  
Le point d'orgue du clip africain fut un risible "Sommet des Dames de Présidents"   Le retour en boucle sur les thèmes pavloviens de terrorisation induite, Bush, attentat du méchant Ben contre la gentille ambassade de Tanzanie au début du processus en 1998 quant les médias commençaient à imposer laborieusement le nom de Ben Laden comme nouvel ennemi en construction des USA pour remplacer les vilains rouges comme justification préalable au futur putsch mondialisé de 2001.
Edward Snowden a reçu mardi le soutien appuyé de son père, Lon Snowden, qui a comparé son fils à un illustre patriote de la guerre d'indépendance américaine au XVIIIe siècle.

"L’affaire du vol du Président Morales n’en finit pas de provoquer des remous. Après avoir indiqué que les excuses de la France n’étaient pas suffisantes, le président bolivien a expliqué qu’il fermerait l’ambassade des États-Unis à La Paz "si nécessaire".
Evo Morales tourne désormais son courroux vers les Etats-Unis. Le président bolivien a envisagé jeudi "la fermeture, si nécessaire" de l’ambassade des Etats-Unis à La Paz après avoir dénoncé la pression exercée selon lui par Washington sur quatre pays européens qui avaient interdit temporairement le survol de leur territoire à son avion soupçonné de transporter l’ancien consultant américain Edward Snowden. "Nous allons étudier, si cela s’avérait nécessaire, la fermeture de l’ambassade des Etats-Unis en Bolivie. Nous n’avons pas besoin d’une ambassade des États-Unis", a affirmé M. Morales à Cochabamba où sont réunis les alliés traditionnels de la Bolivie dans la région pour apporter leur soutien au président bolivien au lendemain d’un retour de Russie émaillé d’incidents.
"Ma main ne tremblerait pas pour fermer l’ambassade des Etats-Unis, nous avons notre dignité, notre souveraineté, sans les États-Unis nous nous sentons mieux politiquement, démocratiquement", a déclaré Morales, qui a expulsé l’ambassadeur des États-Unis en Bolivie en 2008, puis la principale agence antidrogue américaine (DEA) début 2009, au motif qu’ils s’immisçaient dans la vie politique bolivienne.
Autre dossier venu dernièrement compliquer un peu plus les relations entre La Paz et Washington : l’annonce le 1er mai dernier par Evo Morales de l’expulsion du pays de l’agence américaine pour le développement international USAID. L’USAID se trouve dans ce pays "pour des objectifs politiques et non pour des objectifs sociaux", a déclaré M. Morales à cette occasion. Pour sa part, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a assuré à Cochabamba que la CIA avait ordonné mardi la fermeture de l’espace aérien européen à l’avion du président Morales, affirmant avoir eu au téléphone "un ministre d’un de ces gouvernements européens" qu’il n’a pas identifié. Selon Maduro, ce mystérieux correspondant "a dit que celui qui avait donné l’ordre aux autorités aéronautiques de son pays et qui a dit que dans cet avion se trouvait le jeune (Edward) Snowden appartenait à la CIA"..."

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