Son tueur National serait-il un agent d'une puissance étrangére ?
La Norvège a convaincu son opinion publique que c’était bien elle, et
non l’Otan, qui contrôlait l’armée secrète. Elle a ainsi légitimé son
existence et clôt le débat.
Lors de son interpellation, Anders Behring Breivik se laisse
arrêter sans opposer de résistance et se présente comme membre du
Gladio ; une déclaration dont il ne sera plus question lors de son
procès.
Il n’existe aucune information sur le Gladio norvégien autre que celles relatées dans les ouvrages cités dans une étude qui stoppe fin 1970.
Cependant,
le 22 juillet 2011, un attentat est commis devant le bureau du ministre
d’État, au centre d’Oslo, faisant 8 morts. Deux heures plus tard, un ou
plusieurs tireurs éliminent 69 jeunes gens participant au camp d’été du
Parti travailliste, sur l’île d’Utøya. La police, jouant de malchance,
met plus de 90 minutes à intervenir. Dès son arrivée, elle arrête un
homme habillé en policier, Anders Behring Breivik, qui se rend sans
résistance. L’homme déclare être membre du réseau stay-behind
anti-communiste.
D’abord évalué comme délirant, il est finalement
considéré comme responsable de ses actes et jugé. Il est condamné à la
peine maximale : 21 ans de prison. De nombreuses zones d’ombre
persistent sur sa capacité à avoir accompli seul de tels actes.
La
Norvège avait annoncé le 9 mai 2011 se retirer de la coalition ad hoc
de l’Otan en Libye pour motif budgétaire. Elle donnait ainsi le signal
du repli et fut immédiatement suivie par l’Italie.
Devait-elle être punie pour cette effronterie par son stay-behind
?
Il faut dire que cette Pétro-Monarchie n'a jamais été si menacée par les vilains communistes, musulmans, demi-démocrates, étrangers et autres extrémistes qui n'ont pas le saint culte du Travail-Religion base du compromis social norvégien.
Il faut dire que cette Pétro-Monarchie n'a jamais été si menacée par les vilains communistes, musulmans, demi-démocrates, étrangers et autres extrémistes qui n'ont pas le saint culte du Travail-Religion base du compromis social norvégien.
".../...C’est en 1978 que la clandestinité du Gladio norvégien fut le plus gravement mise à mal quand un policier enquêtant sur une contrebande d’alcool frelaté découvrit par hasard une importante cache d’armes souterraine du ROC, contenant au moins une soixantaine d’armes dont de nombreux fusils automatiques, 12 000 cartouches, des explosifs et du matériel de communication sophistiqué. Ignorant tout du réseau stay-behind, le policier rendit compte de sa découverte dans son rapport et l’information parvint aux oreilles des journalistes. « Si le policier avait été mis dans la confidence, toute l’affaire aurait été étouffée », analysa en 1990 Nils Gleditzch de l’Institut de Recherche pour la Paix d’Oslo.
Le propriétaire du terrain où furent découvertes la distillerie clandestine et la cache d’armes stay-behind fut identifié, il s’agissait d’un certain Hans Otto Meyer, un agent des services secrets norvégiens. L’homme fut arrêté mais, à la grande surprise des enquêteurs, sa théorie selon laquelle l’arsenal avait été déposé là par les services secrets pour servir à une cellule de résistance fut finalement confirmée.../.."
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