mercredi 27 février 2013

Scandale Alimentaire bidon


Quel scandale alimentaire est-il à découvrir alors que la néo-nourriture est reine depuis plus de 40 années ?

Quelle Indignation pour les nostalgiques des Trente Glorieuses, pacte social né pour effacer l'ardoise des deux boucheries mondiales et fondé sur une base prétendument solide pour imposer une accélération de la consommation de masse et de son spectacle.

Un dernier reste de coquetterie chez ce peuple d'esclaves (et de vaches folles) que sont les Anglais qui ont assimilé les habitudes culturelles des Lords servit par leur spectacle: La populace se rêve honorable en admirant une reine de pacotille caresser le poil de ses pur-sangs et refuse de manger de la viande chevaline qu'elle n'a jamais eu l'occasion de refuser tant sa pauvre nourriture est falsifiée.
Ajoutez les besoins de vendre du papier de sa presse à scandale et l'affaire est lancé, les faux culs découvrent l'eau plate des fraudes alimentaires universellement appliquées depuis les années 70 et la généralisation de la néo-nourriture en Europe et dans le monde.
Lorsque le sang humain est devenue une marchandise, le "Minerai" de déchets alimentaires carnés est une opportunité à "Valoriser", quoi de neuf dans tout cela ?
Les caves pensaient-ils que Mamy Nova leur préparait avec amour leur tambouille de merde...
La "couverture" des prétendu fraudes changera certainement et les montagnes de déchets continuerons à être englouties en masse car c'est la règle dans la société capitaliste finissante de valoriser les déchets en les faisant consommer aux déchets humains.
Céréales non-panifiables pour les bambins, poissons/poison d'élevages aux étiquettes truquées et viande avariée travaillé à l'azote, tout finira dans les même assiettes tant que l'illusion capitaliste tiendra.


« Ce sont des bouts de machin, de gras notamment. En fait, c’est catégoriquement de la merde. Il y a 40 ans, cette matière allait à l’équarrissage pour être brûlée. Les industriels n’osaient même pas en faire de la bouffe pour chat.
Dans ces usines, on transforme effectivement des bas morceaux tout à fait corrects en merde. La recette était simple : on recevait des palettes de bas morceaux de marques de boucheries industrielles connues comme Bigard, qu’on décongelait dans des barattes (des sortes de monstrueuses bétonnières de deux mètres de diamètre dans lesquelles on envoie de l’eau bouillante sous pression pour décongeler tout ça en vitesse), et on y ajoutait au cours de trois malaxages successifs entre 30 et 40% du poids en graisse, plèvre, cartilages et autres collagènes.
On obtenait des quantités phénoménales de purée de viande qu’on mettait dans des bacs de 10 kg et qu’on tassait à coups de poings, puis qu’on renvoyait au surgélateur par palettes de 70 caisses. Oui, car on l’ignore souvent, mais on peut surgeler de la viande plusieurs fois de suite, au contraire de la congélation classique.

Azote liquide pour agglomérer la viande

Il y avait aussi la ligne des « cubes de viande ». Vous êtes vous déjà demandé comment ils font pour vous servir des cubes de viande si magnifiquement cubiques ?

Voilà la recette : en sortie de baratte, les ouvriers au nombre de deux ou trois piochent à la main d’énormes brassées de viande sanguinolente, qui sont transférées dans une sorte d’énorme presse avec de nombreuses « étagères ».
On fait descendre les mâchoires qui compressent cette viande, et pour mieux l’agglomérer, on fait circuler entre les plaques (mais, je suppose, pas en contact direct avec la viande, enfin je l’espère) de l’azote liquide.
Quand cette machine était en route ça puait tellement la chimie qu’on avait l’impression d’être près des raffineries de l’Étang de Berre… L’azote étant un des composés de l’air, je suppose qu’il s’évaporait au sortir de la presse s’il y avait eu contact avec la viande. Mais quand même...

Lire sur le site de Fabrice Nicolino par exemple.
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".../...Elle est aujourd’hui contrainte de présenter comme normales et familières des choses qui sont effectivement devenues tout à fait extraordinaires. Ceci est-il du pain, du vin, une tomate, un œuf, une maison, une ville ? Certainement pas, puisqu’un enchaînement de transformations internes, à court terme économiquement utile à ceux qui détiennent les moyens de production, en a gardé le nom et une bonne part de l’apparence, mais en en retirant le goût et le contenu. On assure pourtant que les divers biens consommables répondent indiscutablement à ces appellations traditionnelles, et on en donne pour preuve le fait qu’il n’existe plus rien d’autre, et qu’il n’y a donc plus de comparaison possible. Comme on a fait en sorte que très peu de gens sachent où trouver les authentiques là où ils existent encore, le faux peut relever légalement le nom du vrai qui s’est éteint. Et le même principe qui régit la nourriture ou l’habitat du peuple s’étend partout, jusqu’aux livres ou aux dernières apparences de débat démocratique que l’on veut bien lui montrer..../..." 
Guy Debord
 Préface à la quatrième édition italienne
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Meurtre sordide: Arafat Jaradat a bel et bien été torturé à mort !

Suspecté d’avoir jeté une pierre pendant les affrontements à Hébron ces derniers jours, Arafat Jaradat, a bel et bien été cruellement battu et torturé. Il est est mort samedi des suites des coups et tortures que lui ont fait subir pendant 5 jours ses tortionnaires israéliens. C’est le deuxième prisonnier palestinien qui décède en prison depuis le début de cette année, tandis que d’autres, en grève de la faim sont en train de mourir. Le colère monte en Palestine.

Le coupable ?Benyamin Netanyahou (בנימין נתניהו) et sa folle politique raciste.

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