Tremblez Défenseurs de la Tyrannie !
Des policiers pendus par les couilles en en Libye !
Les manifestants auraient pris le contrôle de la ville de Benghazi: Plus d'un millier de prisonniers se sont par ailleurs évadés vendredi après une mutinerie dans une prison à Benghazi, selon le journal Quryna, également proche de Seif Al-Islam, et 150 auraient ensuite été arrêtés. "Les forces ont reçu l'ordre de quitter le centre de la ville pour éviter des affrontements avec les manifestants".
Les manifestations qui agitent la Libye depuis mardi soir s'enfoncent dans l'insurrection: Vendredi, des manifestants ont attrapé deux policiers et les ont pendus à Al-Baïda, à 1 200 km à l'est de Tripoli, rapporte le journal Oéa, proche du réformateur Seif Al-Islam, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, sur son site internet. Ces réjouissances participent de la spirale de violence qui a fait au moins vingt morts depuis le début de la semaine. Autre signe du chaos qui envahit le pays, des manifestants ont incendié le siège de la radio locale de Benghazi, dans l'Est de la Libye, après le retrait des forces de l'ordre qui assuraient la sécurité du bâtiment. Tandis que la contestation au régime en place continuait de gagner du terrain, les comités révolutionnaires, piliers du régime libyen, avaient menacé vendredi 18 février les "groupuscules" manifestant contre Mouammar Kadhafi d'une riposte "foudroyante".
Des manifestants ont incendié le siège de la radio locale de Benghazi, dans l'est de la Libye, après le retrait des forces de l'ordre qui assuraient la sécurité du bâtiment, ont rapporté des témoins et une source officielle. "Le siège de la radio est en feu", a indiqué un témoin sous couvert de l'anonymat. Un autre témoin a indiqué que des forces de l'ordre qui assuraient la sécurité du bâtiment se sont retirées dans l'après-midi. Les manifestants ont ensuite accédé au siège de la radio et l'ont incendié, a-t-il ajouté.
Avant l'annonce du nouveau bilan à Al-Baïda, Human Rights Watch, qui cite des témoins, estimait que les forces de sécurité avaient tué au moins vingt-quatre manifestants et en ont blessé des dizaines d'autres en tirant sur des manifestations "pacifiques" contre le régime depuis mardi soir.
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