Ben Ali promet de quitter le pouvoir en 2014 !
Il a ordonné aux forces de l'ordre de ne plus tirer sur les manifestants et annoncé une baisse du prix des denrées de première nécessité telles que le pain, le lait, le sucre. Dans l'immédiat l'armée s'est retirée ce jeudi 13 janvier de Tunis, où des unités spéciales de la police ont pris place dans le centre. Des blindés et des unités d'intervention de la police ont remplacé ceux de l'armée sur l'avenue centrale Habib Bourguiba et sur la place Barcelone, près d'un grand terminus des trains de la banlieue sud et du tramway. Seuls deux véhicules de l'armée avec des soldats en armes étaient encore postés sur la place Ibn Khaldoun en face de l'ambassade de France. De violents affrontements ont opposé les forces de sécurité à des jeunes dans la banlieue de la capitale dans la nuit de mercredi à jeudi malgré le couvre-feu imposé dans la capitale tunisienne et ses environs, ont indiqué à l'AFP des témoins.Les autorités tunisiennes ont imposé un couvre-feu nocturne pour une durée illimitée, la première mesure de ce genre depuis l'arrivée au pouvoir du président Zine El Abidine Ben Ali en 1987. Les forces de l'ordre ont quadrillé la capitale tunisienne, dont les rues sont restées vide de 20 heures à jeudi 5 h 30. Mercredi, des manifestants et les forces de l'ordre s'étaient violemment affrontés pour la première fois dans le centre de Tunis.
Jeudi, le ministère des affaires étrangères suisse a de son côté confirmé la mort d'une de ses ressortissantes : selon la Radio suisse romande, il s'agit d'une infirmière d'origine tunisienne de 65 ans, atteinte par une balle alors qu'elle se trouvait sur un balcon dans la ville de Dar Chaabane.
Jeudi, le ministère des affaires étrangères suisse a de son côté confirmé la mort d'une de ses ressortissantes : selon la Radio suisse romande, il s'agit d'une infirmière d'origine tunisienne de 65 ans, atteinte par une balle alors qu'elle se trouvait sur un balcon dans la ville de Dar Chaabane.
Il est clair maintenant que ce grand mouvement concerne l'ensemble de la société tunisienne et que rien ne l'arrêtera. Lorsqu'une société civile entière défie un régime à ce point et sur une telle durée malgré une féroce répression ce sont les fondements même du régime qui tendent à se dissoudre et déjà des contradictions apparaissent dans l'appareil d'État. L'armée ne veut pas tirer sur le peuple et se méfie de la police politique à la solde du tyran, une nouvelle légitimité se met peu à peu en place et c'est le peuple qui décide en dernier ressort.
Ben Ali ne peut plus que se retirer et c'est ce qui se joue dans les coulisses. Le plus tôt sera le mieux, assez de sang a été versé et les jeux sont fait !
Tunisiens, tunisiennes, vous allez gagner votre liberté politique !
Et n'oubliez pas: "La Victoire ira à ceux qui ont fait le désordre sans l'aimer !" G.D
"...On a le sentiment de l'avoir habité avant même de naître. C'est le carnaval. La fiesta. Ezzarda. La révolution..../..."
"...Ben Ali, sans le vouloir peut-être, avait retourné la réalité comme on le fait d'un gant: le monde réapparu en joie. En l'air, de toutes les couleurs, les paroles. Le pays a le charme d'un grand café, d'un grand théâtre, d'un hammam. Sans gêne et sans honte, tout pouvait être dit. Dans toutes les villes et dans tous les villages, on entendait enfin se lever bavardages et caquetages, commérages et potins, blagues et plaisanteries. Le rire enveloppait désormais le moindre mot. Ca bavarde dans les ruelles, les boulevards, les souks... Il suffit d'aller dans n'importe quel bar, on se croirait sur les planches, où que vous regardiez, à gauche, à droite, au centre, les gens conversent, font le mariole. Un apprentissage de la fraternité..."
"...On a le sentiment de l'avoir habité avant même de naître. C'est le carnaval. La fiesta. Ezzarda. La révolution..../..."
"...Ben Ali, sans le vouloir peut-être, avait retourné la réalité comme on le fait d'un gant: le monde réapparu en joie. En l'air, de toutes les couleurs, les paroles. Le pays a le charme d'un grand café, d'un grand théâtre, d'un hammam. Sans gêne et sans honte, tout pouvait être dit. Dans toutes les villes et dans tous les villages, on entendait enfin se lever bavardages et caquetages, commérages et potins, blagues et plaisanteries. Le rire enveloppait désormais le moindre mot. Ca bavarde dans les ruelles, les boulevards, les souks... Il suffit d'aller dans n'importe quel bar, on se croirait sur les planches, où que vous regardiez, à gauche, à droite, au centre, les gens conversent, font le mariole. Un apprentissage de la fraternité..."
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