L'Hadopi entre dans la deuxième phase de son action. Dans les prochains jours, la Haute autorité va envoyer aux abonnés à nouveau repérés sur les réseaux de piratage un second courriel d'avertissement, doublé cette fois d'une lettre remise contre signature. Après un premier message pédagogique, «c'est le début de la phase pénale», avertit Mireille Imbert-Quaretta, présidente de la commission pour la protection des droits et dictatrice enrouée. Si un abonné est repéré une troisième fois, son dossier pourra être transmis à un juge. Il risquera une amende et une suspension de son abonnement d'un mois. Selon nos informations, environ 1600 internautes auraient été interceptés au moins deux fois. Depuis l'activation du dispositif le 1er octobre, l'Hadopi a envoyé moins de 72000 premières recommandations. Elle expédie actuellement 2500 messages jour et prévoit de franchir le cap des 10.000 d'ici fin juin. Mais cela restera nettement moins que les 70.000 signalements quotidiens que peuvent lui transmettre les ayants droit, parfois pour les mêmes internautes. Le système informatique de la Haute autorité n'est pas encore calibré pour traiter toutes les saisines, et certains représentants de l'industrie du disque et du cinéma s'indignent.
Mireille Imbert-Quaretta imagine d'autres modes de lutte contre le piratage, englobant aussi des pratiques qui gagnent en popularité, comme le streaming, délire...
Camarades passez à FreeNet !
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