jeudi 13 janvier 2011

Balivernes de La Confédération paysanne

Ce petit texte peut résumer à lui seul l'ensemble des illusions des "Anti-Mondialisation" qui déconnent avec ATTAC depuis 10 ans. Exemple d'analyse gauchiste hors sujet. En effet le capitalisme ne peut plus durer QUE par la spéculation et la spéculation sur Tous les biens et services. Dans ces conditions espérer réguler sérieusement le marché est une gageure et crever de faim est un devoir, une nécessité "responsable". Le problème est pourtant limpide soit on fait la peau au système capitaliste soit il nous fait la peau, pas de demi-mesures possible !

Il faut arrêter l’augmentation du prix des céréales !

Le prix des céréales continue sa lancée. Rien ne semble devoir l’arrêter. Les récentes émeutes en Afrique du Nord prennent pour partie leur cause dans l’augmentation des prix de certains produits agricoles.
Les politiques de transformation en agrocarburants assèchent les matières premières agricoles comme le sucre car la canne à sucre est de plus en plus transformée en éthanol au Brésil. Le prix du maïs est lui aussi tiré par la transformation de 130 millions de tonnes au USA en carburant (environ 4 fois le volume de la production de blé français). La quasi-totalité de la production de colza en France est transformée en diester, substituant des hectares qui produisaient des aliments vers de l’énergie.
Ces politiques affament les populations, liquident les éleveurs qui subissent des marchés de plus en plus ouverts et des prix des aliments du bétail qui ne cessent d’augmenter
Il a suffit d’une mauvaise récolte de blé mondial (Russie, Australie, Canada) pour que le prix flambe. Aujourd’hui, la sécurité même des approvisionnements n’est plus garantie selon certains et fait craindre aux éleveurs jusqu’à la possibilité d’approvisionner leurs animaux pendant la soudure avec la récolte prochaine.
La Confédération paysanne a demandé au ministre la semaine dernière de mettre en place une taxation des exportations de céréales pour prévenir une crise encore plus grave qui ne profite qu’à une petite minorité et qui menace l’ensemble de nos société.
Ce qui était urgent hier pour sauver le revenu des céréaliers est aussi urgent aujourd’hui pour sauver les populations et les éleveurs. Ce ne sont pas les hésitations du ministre entre une position raisonnable de limiter les exportations et sa position spéculative qui vont apporter des solutions. Les populations du Sud comme du Nord ont besoin de sécurité alimentaire, de souveraineté alimentaire.
Encadrer le commerce c’est augmenter la sécurité !

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