Le premier grand mérite des dernières révélations de wikileaks c'est d'avoir contraint les puissances Économico-Étatiques (spectaculaire intégré) à se révéler telle qu'elles sont. La fusion de leurs intérêts est devenue évidente par les représailles "spontanées" (hébergeurs, banquiers, noms de domaine...) tous solidaires et tous liberticides.
Dans ces circonstances devons-nous rester sur le web ?
Ou passer sur les réseaux sécurisés et anonymes comme Free Network de Free Net.
Un monde souterrain basé sur les pairs et des nœuds sécurisés en forme de Poupées Russes, totalement indépendant de tous les systèmes officiels aux mains des grandes compagnies et susceptible d'être stoppés par la force.
La mise en place est un jeu d'enfant sous Linux et BSD mais Win pose problème du fait même de son manque de fiabilité, pensez-y...
Fin 2010 en France plus de 100000 internautes ont été "Averti" par le grand Flic du Net Hadopi au motif qu'ils utilisent le P2P. Menacés de coupure par cette épée de Damoclès ils ont tout intérêt à passer sous Free Net !
"...Dans une interview accordée à Électron Libre, le secrétaire général, Éric Walter a juré qu’Hadopi n’était pas le premier étage d’une fusée avant un filtrage généralisé du net. « Je ne crois pas du tout à ce scénario, d’autant que le filtrage existe déjà. Sur les postes clients, sans parler de la question particulière de la pédophilie, le pare-feu, le contrôle parental sont des filtres ! Sur les réseaux on parle d’une tout autre dimension et certains sont d’ores et déjà, et pour différentes raisons, filtrés ». L’affirmation est immédiatement relativisée : « Cela dit, je ne crois pas à l’accélération des technologies de filtrage qui seraient dangereuses pour les libertés individuelles ».
En clair : pas de filtrage généralisé, le filtrage existe déjà partout et le filtrage n’est pas dangereux pour les libertés. Un glissement séduisant qui montre comment opèrent ces stratèges de la communication. Problème : cette fusée est déjà conçue, planifiée, imposée par Nicolas Sarkozy, celui-là même qui soulignait par exemple en janvier 2010 : « indépendamment des avertissements, la Haute autorité devra concevoir en permanence les solutions les plus modernes pour protéger les œuvres. Mieux on pourra dépolluer automatiquement les réseaux et les serveurs de toutes les sources de piratage, moins il sera nécessaire de recourir à des mesures pesant sur les internautes. Il faut donc expérimenter sans délai les dispositifs de filtrage. » ..."
Blablabla
À la lecture des propos d'Eric Walter, il ne fait aucun doute que la nouvelle stratégie d’Hadopi sera de faire domestiquer le filtrage par les internautes, le présenter sous son meilleur angle. Une approche cosmétique, esthétique, mais aussi associative : « nous pratiquons le dialogue et l’ouverture. Ce n’est pas pour nous asseoir les arguments avancés dans ce cadre. Donc ce filtrage généralisé du net tel qu’il est présenté non, mais l’analyse sous toutes ses composantes lorsque l’on parle de circulation d’œuvres, oui. Encore faudra-t-il préciser si l’on parle de filtrage protocolaire, de filtrage de contenus, etc. » Des broutilles.
En clair : pas de filtrage généralisé, le filtrage existe déjà partout et le filtrage n’est pas dangereux pour les libertés. Un glissement séduisant qui montre comment opèrent ces stratèges de la communication. Problème : cette fusée est déjà conçue, planifiée, imposée par Nicolas Sarkozy, celui-là même qui soulignait par exemple en janvier 2010 : « indépendamment des avertissements, la Haute autorité devra concevoir en permanence les solutions les plus modernes pour protéger les œuvres. Mieux on pourra dépolluer automatiquement les réseaux et les serveurs de toutes les sources de piratage, moins il sera nécessaire de recourir à des mesures pesant sur les internautes. Il faut donc expérimenter sans délai les dispositifs de filtrage. » ..."
Blablabla
Habituer l'internaute au filtrage (Flicage)
À la lecture des propos d'Eric Walter, il ne fait aucun doute que la nouvelle stratégie d’Hadopi sera de faire domestiquer le filtrage par les internautes, le présenter sous son meilleur angle. Une approche cosmétique, esthétique, mais aussi associative : « nous pratiquons le dialogue et l’ouverture. Ce n’est pas pour nous asseoir les arguments avancés dans ce cadre. Donc ce filtrage généralisé du net tel qu’il est présenté non, mais l’analyse sous toutes ses composantes lorsque l’on parle de circulation d’œuvres, oui. Encore faudra-t-il préciser si l’on parle de filtrage protocolaire, de filtrage de contenus, etc. » Des broutilles.
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