lundi 27 décembre 2010

Tissus de conneries

Pour le 90 anniversaire du PCF voilà ce que déclare l'historien Marc Lazar, spécialiste des gauches européennes, (bigre !):
"... C'est vrai que Parti communiste a exercé un magistère intellectuel et politique pendant plusieurs décennies. Cette donnée a contribué à la radicalisation de la gauche française. Cette forme de domination a rendu la gauche, dans toutes ses composantes, totalement hostile à l'économie de marché et elle a délégitimé le réformisme. Par voie de conséquence, la gauche française a du mal, maintenant, à analyser les mutations du capitalisme. La gauche non-communiste a le réformisme honteux en raison de la détestation de celui-ci que le PCF a su faire naître et entretenir..."
Donc être "hostile à l'économie de marché" rend incapable de l'analyser  "Par voie de conséquence, la gauche française a du mal, maintenant, à analyser les mutations du capitalisme."
Alors pourquoi le courant le plus hostile à cette "économie de marché" (le capitalisme) est-il le SEUL à en donner une explication si cohérente et si définitive que nos ennemis se gardent bien de polémiquer avec nous, voir de critiquer nos thèses sur le Spectacle et la Théorie de la Valeur ?
Notre Historien continue son analyse et répond à une question du journaliste:
"Son salut est-il du côté du Parti socialiste ou dans une alliance avec la gauche de la gauche ?
On est là au cœur du dilemme qui le terrasse littéralement. Soit il se range du côté du PS et il risque d'en mourir, soit il s'allie avec la gauche de la gauche et il perd ce qui lui reste d'identité. Ajoutons que dans ce second cas, il mécontente tous ses élus.
De ce point de vue, le PCF est dans une impasse totale. Pour dire le vrai, ce quatre-vingt dixième anniversaire est d'une tristesse absolue."
Quelle tristesse ?
Que crèvent tout ces cloportes  et leurs fausses critiques. Comme le démontre magistralement nos camarades de la wertkritik rien ne différencie vraiment les uns des autres ces fossiles PS, PCF, écolos, gauchistes, néo-gauchistes, anars et néo-anars.
Tous servent le système et doivent disparaitre avec lui.

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