Julian Assange placé en détention provisoire
Julian Assange, le porte-parole et cofondateur du site WikiLeaks, spécialisé dans la publication de documents confidentiels, a été emmené en début d'après-midi au tribunal de Westsminster, pour une audience préliminaire en vue de son extradition vers la Suède. M. Assange faisait l'objet d'un mandat international pour une affaire de mœurs survenue en août (au maximum il n'encourt qu'une amende de 200 dollars, c'est donc une provocation et un dénis de justice). Ni extradition immédiate ni liberté sous caution. Comme la procédure le prévoit, le tribunal a demandé à Julian Assange s'il consentait à être extradé en Suède, ce qu'il a refusé. Le tribunal a refusé sa demande de libération sous caution, et l'a placé en détention provisoire au moins jusqu'au 14 décembre. A cette date, la justice britannique devrait statuer sur son extradition. La cour a également justifié son placement en détention provisoire en arguant qu'il s'agissait d'une mesure destinée "à sa propre protection", face aux menaces dont il fait l'objet.
Exigeons sa libération immédiate, manifestons partout a commencer par Londres et devant toutes les ambassades Suédoises et Anglaises !
Libérez Julian Assange !
A vos Mails ! http://www.justiceforassange.com
Ambassade de Suède
17, rue Barbet-de-Jouy 75007 Paris France
Tél:+33-(0)1 44 18 88 00 Fax:+33-(0)1 44 18 88 40
Courriel:info@amb-suede.fr
Ambassade de Grande-Bretagne
35 rue du Faubourg Saint-Honoré Paris
75383 Paris Cedex 08
Tel: +33 (0)1 44 51 31 00
Fax: +33 (0)1 44 51 32 34
Tel: +33 (0)1 44 51 31 00
Fax: +33 (0)1 44 51 32 34
courriel: public.paris@fco.gov.uk
Ken Loach s'est dit prêt à payer la caution
Ken Loach s'est dit prêt à payer la caution
Selon ses avocats, l'Australien de 39 ans est devenu l'ennemi public numéro 1 depuis qu'a éclaté le "cablegate" (la diffusion de câbles diplomatiques) s'est rendu ce matin "de son plein gré", afin de faire valoir "son innocence". Menant depuis des mois une vie de fugitif et s'efforçant de masquer ses traces, Julian Assange se trouvait depuis des semaines dans le sud de l'Angleterre, selon les médias locaux.
Les partisans de Julian Assange ont commencé à se réunir devant la Cour de justice de Westminter dès 14h30, à Londres, pour protester contre cette arrestation. Le fondateur de WikiLeaks s'était présenté le matin, à 8h30, à la police britannique, qui l'a arrêté en vertu d'un mandat européen, après vingt jours de traque.
Ses soutiens sont invités, via la Toile, à manifester, munis d'un exemplaire du Times Magazine, qui a classé Assange parmi les hommes d'influence de la planète, ou d'un masque reproduisant le visage de l'Australien craint par les autorités de tous les pays.
Évoquant les menaces qui le touchent, Julian Assange avait assuré vendredi que «les archives des télégrammes, ainsi que des documents américains importants et ceux d'autres pays, ont été répartis (...), sous leur forme cryptée, entre plus de 100.000 personnes». «Si quelque chose nous arrive, les documents clés seront publiés», a-t-il prévenu lors d'échanges par écrit avec des utilisateurs du site internet du Guardian.
Les partisans de Julian Assange ont commencé à se réunir devant la Cour de justice de Westminter dès 14h30, à Londres, pour protester contre cette arrestation. Le fondateur de WikiLeaks s'était présenté le matin, à 8h30, à la police britannique, qui l'a arrêté en vertu d'un mandat européen, après vingt jours de traque.
Ses soutiens sont invités, via la Toile, à manifester, munis d'un exemplaire du Times Magazine, qui a classé Assange parmi les hommes d'influence de la planète, ou d'un masque reproduisant le visage de l'Australien craint par les autorités de tous les pays.
Évoquant les menaces qui le touchent, Julian Assange avait assuré vendredi que «les archives des télégrammes, ainsi que des documents américains importants et ceux d'autres pays, ont été répartis (...), sous leur forme cryptée, entre plus de 100.000 personnes». «Si quelque chose nous arrive, les documents clés seront publiés», a-t-il prévenu lors d'échanges par écrit avec des utilisateurs du site internet du Guardian.
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