mercredi 24 mars 2010

« Economie et Conscience »

Les temps sont révolus où les hommes avaient parfois encore honte d’oser ne penser qu’à leur propre valeur marchande et à celle de leur produits. Secrètement, sans bruit, en douceur, chaque individu s’est métamorphosé en « homo eoconomicus », ce qui n’était autrefois qu’une pure idéologie de la doctrine de l‘économie politique. Quand cela a-t-il réellement commencé ? L’absurde « marchandisation de la conscience » est originairement et fondamentalement un postulat du mode de production capitaliste. Mais il aura fallu un long développement pour qu’il apparaisse naturel à chacun de s’évaluer seulement en tant que marchandise. Le capitalisme d’après guerre a introduit pratiquement les deux présupposés de l’apparition de ce stade final : le premier consiste en la colonisation du « temps libre » par l’automobile, l’industrie culturelle..., le second consiste en l’éclatement de la famille fordiste (papa, maman, deux enfants, la voiture, le chien) et l’atomisation de l’individu en unité postmoderne (monade autoérotique avec ordinateur et portable).
Dans les années 90, ces deux tendances ont fusionné pour donner naissance à un nouveau type de socialisation qui pousse l’adaptation de la personnalité au marché à ses limites. Pour les nouvelles « générations », l’économie d’entreprise, le « travail » et le « temps libre » « personnel » sont devenus des moments indifférenciés comme le sont le moi et le monde. Dans une certaine mesure, nous avons à faire à un individu technologique hautement concurrentiel qui, tendantiellement, régresse à un niveau d’égo de nourrisson (Handelsblatt : « rapide, flexible, efficace, égoïste, perfide, superficiel »). Même si cela devait passer pour un lieu commun, cela est particulièrement observable dans cette espèce de bouillie-high-tech du capitalisme-internet : les « employés » de la nouvelle économie sont prêts à travailler 24 heures sur 24 en même temps qu’ils acceptent les salaires les plus bas (dans le cas extrême pour un salaire nul, avec comme seul espoir celui d’attraper des miettes boursières). Ils s‘identifient complètement avec l’entreprise, ses activités, ses produits, même si leurs contenus sont sans intérêt, leurs performances technologiques faibles et leur qualités insignifiantes.
On pourrait considérer l’existence de ces nouvelles formes de conscience comme simple curiosité si elles n’étaient le produit de transformations structurelles de la société tout entière. La lente mais inexorable pression de la concurrence pousse un nombre d’hommes de plus en plus grand à des extrémités telles qu’ils essaient de s’identifier à leur existence marchande (souvent précaire) et à l’exigence qu’ils doivent vouloir eux-mêmes s’y soumettre et s’y accrocher en tant que personne. Les institutions officielles de « l’économie de marché et de la démocratie » accompagnent un tel développement par l’organisation de campagnes de grande envergure. En R.F.A., depuis quelques années, une action concertée du Gouvernement et des partis politiques, des banques et des caisses d’épargne, des grandes entreprises et des chambres patronales, des municipalités et de l’administration scolaire est entrée en vigueur ; ses trois angles d’attaque sont la formation pratique, l’administration de l’état de crise et le lavage de cerveau.
Le but poursuivi est celui de l’utopie négative : il s’agit de fabriquer un « homme-nouveau » complètement économique, dont toute la vie serait déterminée par les critères de l’économie d’entreprise. Ces exigences fondamentales sont sans cesse martelées aussi bien aux individus qu’aux institutions par une propagande de masse sans équivalent : le « marché » comme destin et comme chance, le « marché » comme unique contenu de vie et comme identité, le « marché » comme incontournable. Il ne doit plus exister aucune « revendication », ni culturelle ni sociale adressée à l’Etat ou à la société, mais uniquement la « responsabilité personnelle » face à la dictature économique. Le mendiant à la rue comme le service public doivent se considérer comme « entrepreneur ». Du musée jusqu’à l’hôpital, on doit chercher à se vendre et à faire de l’argent. Tous les rapports sociaux doivent être réduits à leur simple expression de demande et d’offre, tous les rapports humains doivent être métamorphosés en « rapports marchands ».
Au centre de cette campagne, il y a l’école. Que des jeux de bourse prennent une part de plus en plus importante dans les contenus d’enseignement est encore relativement inoffensif. Plus grave est la mise au point, dans tout le système d’enseignement, de programmes d’ensemble propageant « l’esprit d’entreprise ». Dès l’enfance on gave les jeunes des conceptions et façons de voir de « l’entrepreneur », illustrées par des « histoires merveilleuses » d’exploits accomplis par des teenagers. Cette espèce de magie frelatée fait penser au douteux culte du héros, l’« homme de marbre », du socialisme d’Etat. Doit se sentir mal tout enfant ne pouvant s’adapter à un tel mode de penser. Il existe déjà des classes entières où l’on simule la création d’entreprises, les entrées d’entreprise en cotation boursière, les mouvements du marché. Mais avant tout, l’école elle-même est lachée sur le marché de la « liberté d’entreprise ». Le sponsoring occupe toujours plus de place. La pitoyable mendicité faite auprès des entreprises n’est dépassée que par la marchandisation de l’école. Tout est dans l’ordre des choses si un directeur d’établissement scolaire ne se prend plus pour un pédagogue mais pour le chef d’une PME. L’interdiction de la publicité a déjà été abolie dans plusieurs Länder. Celui qui s’est déjà habitué à la transformation des murs, cahiers d’écoliers et halls d’entrée en surfaces publicitaires, n’y trouvera rien d’autre que lui-même, transformé, comme le sont déjà les stars du sport, en pantin vivant pour réclame.
L’utopie de l’« homo-æconomicus ne peut triompher qu’en développant des formes pathologiques dans la société. Une société qui se fonde sur l’existence de désordres de la personnalité n’a pas d’avenir. Le caractère agressif des campagnes actuelles conduit à ces résultats que des hommes dont les représentations sont irréelles, sont plongés dans une violence.
Berlin, le 08 Août 2000
  Traduction de Gilbert Molinier

[1] Le texte „Ökonomie und Bewußtsein“, a été publié pour la première fois dans Neues Deutschland, 03 août 2000. 
- Robert Kurz et Anselm Jappe, Les Habits neufs de l'Empire. Réflexions sur Negri, Ruffin..., éditions Léo Scher. Une critique d'une mode française qui ne fait que resservir une énième fois, sous des nouveaux traits, les présupposés du marxisme traditionnel.
L'essentiel de ses ouvrages ne sont pourtant toujours pas traduits en France.
 
Kapital et Histoire Robert kurz 
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                        L’essence étrangère
                   et les organes du cerveau :
Critique et crise de la société du travail

  Extrait de Robert Kurz, dans le livre aujourd’hui épuisé, Lire Marx. Les textes les plus
importants de Karl Marx pour le XXIe siècle. Choisis et commentés par Robert Kurz, La
                                                    Balustrade, Paris, 2002, pp. 123-127.
L’autre Marx, le Marx ésotérique, celui de la critique radicale catégorique se discerne bien moins nettement en ce qui concerne la critique du travail. Sur ce point, Marx semble généralement en accord avec le marxisme positiviste du mouvement ouvrier. De longs passages de son argumentation présentent le travail comme une évidence, comme une nécessité naturelle éternelle ou interprètent le travail comme une entité supra-historique de l’homme. Marx suit ici le mouvement ouvrier historique qui voit dans le travail le propre de la condition humaine, « déformé » par le capital à des fins extérieures et usurpatrices.
Toutefois, ce n’est pas un hasard si Marx ne s’est jamais laissé aller à glorifier le travail, les mains calleuses, à exalter l’éthique protestante du travail accompli et la « création de valeur » par le travail, comme ce fut couramment le cas ensuite dans les syndicats, les partis ouvriers sociaux-démocrates et communistes, avec toute l’iconographie et la symbolique qui s’y rapportent. Car, dans de nombreux textes de Marx, le travail évolue discrètement vers quelque chose de négatif en soi. La critique du travail capitaliste est formulée de telle façon qu’il semble incroyable qu’on vienne ensuite appliquer cette même notion de travail en tant qu’essence humaine positive suprahistorique contre le capitalisme.
Le problème réside dans le caractère abstrait de la notion de travail. Le travail en soi, le travail en général, le travail en tant que dépense abstraite d’énergie humaine : cette conception n’a de sens que si l’on y voit une forme d’activité du système capitaliste moderne de production marchande pour des marchés anonymes. Et, comme Marx l’a lui-même démontré dans l’analyse de la marchandise, il ne s’agit absolument pas seulement d’une abstraction dans le sens idéal et verbal, mais d’une « abstraction réelle » sociale. Le calcul des entreprises et les hommes qui produisent sous l’emprise de cette logique de la valorisation de l’argent font effectivement abstraction, même pratiquement, du contenu sensible et matériel, du sens ou du non-sens humain et des conséquences de leur activité incessante pour la société et pour les fondements naturels de la vie. Il ne s’agit toujours que de la même fin en soi : l’énergie humaine se transforme en argent et l’argent amène toujours plus d’argent. Abstraite et vide, on a l’équation des contenus réels les plus variés (dont certains sont destructeurs) : argent en tant que fin en soi = travail abstrait du processus de travail capitaliste. Symboliquement et avec une limpidité involontaire, un conseil d’entreprise a résumé cette équivalence abstraite en une formule paradoxale : « Pour réussir, il faut croire en quelque chose, peu importe en quoi » En exprimant par la notion négative de « travail abstrait » le caractère indifférent et abstrait de la production capitaliste, Marx prononce déjà un jugement sur la notion positive de travail en général, car, en fin de compte, le « travail » est une abstraction qui ne signifie rien d’autre. Le travail salarié de l’employé rentre dans cette notion de travail (abstrait), sans toutefois, l’épuiser. Celle-ci comprend aussi l’activité des capitalistes et du management, c’est-à-dire qu’elle s’étend à la totalité des classes et des groupes de la hiérarchie des fonctions capitalistes. Les possesseurs du capital dans le sens initial du terme ainsi que les simples managers ou « capitalistes de fonction » ne sont pas inactifs, ils dépensent également de l’énergie humaine qui, comme celle des ouvriers salariés, s’applique directement ou indirectement à la production marchande du processus de valorisation et prend donc un caractère de travail abstrait. De même que la concurrence, le travail abstrait constitue un système de références commun s’étendant à toute l’humanité déterminée par le capitalisme, indépendamment des différences de fonction, de salaire et de richesse en argent.
Marx a souvent nommé cette identité, bien que sous sa forme d’opposition sociale. Et même là où cette opposition apparaît encore chez lui en termes de travail et de « non-travail », relevant du marxisme du mouvement ouvrier, s’exprime dans cette opposition ce que les deux notions ont intérieurement en commun. Car Marx ne veut pas faire rentrer le « non-travailleur » dans l’éternel univers du travail, mais dépasser le système de références du « sujet automatique » commun aux capitalistes et aux ouvriers salariés. Si le travail abstrait, de même que la concurrence, représente la forme d’activité même du capitalisme s’étendant à toute la société, il n’est plus possible de constituer une prétendue opposition au capital du « point de vue du travail ». Ce point de vue se révèle être une illusion, parce que travail et capital ne sont que deux états différents du même rapport fétichiste irrationnel : l’un sous forme fluide (le travail) et l’autre sous forme figée (l’argent).
A cet endroit justement, on reconnaît particulièrement bien les deux Marx. En effet, la critique de la valeur et du fétichisme se révèle là totalement incompatible avec le Marx du mouvement ouvrier. En même temps que la notion positive et supra-historique de travail, c’est aussi le motif de la lutte des classes menée dans l’enveloppe capitaliste qu’il remet en question. Car, toute critique qui s’adresse au système de référence commun et global sous sa forme figée d’argent doit aussi se pencher sur les points communs du travail abstrait. Dans les passages de son argumentation qui s’y rapportent, Marx ne qualifie pas seulement les représentants du capital (l’ennemi) de « masques de l’argent », il les abaisse aussi au rang d’exécutants ou d’ « officiers et sous-officiers » du capital, rendant ainsi fluctuantes, même au sens sociologique, les limites qui les séparent du travail salarié.
Il se peut que pour les derniers Mohicans du marxisme du travail, la négation radicale du travail soit la plus insupportable de toutes les interprétations récentes de la théorie de Marx. En effet, elle touche en plein cœur la construction identitaire du marxisme liée à une notion positive du travail, valorisante, puisque le mouvement ouvrier, bien que n’étant lui-même qu’un « masque du capital variable » s’était passionnément identifié avec le capital fluide et vivant, sans jamais se rendre compte qu’il se faisait une illusion. C’est pourquoi, sur le thème du « travail » ce qui reste de gauche et qui demeure attaché aux formes qui se délitent du marxisme du travail ou du mouvement ouvrier pousse des hauts cris ; elle crie au sacrilège philologique, quand on élimine sans ménagement la plus grande partie connue des nombreux textes marxistes, afin de mettre au jour les passages négateurs qui renvoient à un autre Marx étranger, dès qu’ils sont extraits du contexte du siècle du mouvement ouvrier.
Mais, à l’aurore du XXIe siècle, c’est notre réalité qui rend aussi brûlant d’actualité l’élément jusqu’ici caché de la critique du travail chez Marx, alors que le Marx « ami du travail » ne possède plus qu’un intérêt historique. Car tout ce qu’a dit Marx sur la nature du travail abstrait en tant que forme commune et globale de socialisation capitaliste s’est réalisé au-delà de ses prédictions. Tandis qu’au cours de la seconde révolution industrielle depuis Henry Ford, le management a perdu tout caractère corporatif et qu’il est devenu chair de la chair de la classe ouvrière en n’étant plus qu’une partie de la hiérarchie des fonctions, les travailleurs salariés, qui se sont flexibilisés dans le sillage de la troisième révolution industrielle [celle de la microélectronique], sont en train de se muer en entrepreneurs de leur force de travail.
Les managers des trusts internationaux, tout comme la génération qui fonda le capitalisme de l’Internet ne sont plus des non-travailleurs ventrus, mais des rabots bien entraînés et travailleurs fanatiques au service de « leur » capital. Inversement, les salariés appartenant au noyau des personnels, de même que les victimes de l’ « outsourcing » contraintes de flexibilisation et tout l’éventail des travailleurs misérables, n’ayant qu’un capital humain, font leurs calculs comme s’ils faisaient un inventaire d’usine : le « moi » est une économie d’entreprise. Lorsqu’à la fin des années 1990, des ouvriers métallurgistes allemands ont défilé dans le quartier de la finance de Francfort en brandissant des pancartes « le capital c’est nous », ils ratifiaient ainsi la fin négative de la lutte de classe entre le travail et le capital. La concurrence entre les différentes catégories de fonctions du capital passe derrière la concurrence entre les entreprises et les États (localisation) et entre les individus atomisés (même au sein du travail salarié).
Si ces individus semblent aujourd’hui s’épanouir complètement dans leurs fonctions capitalistes – comme un animal sauvage s’épanouit dans son environnement naturel – en vérité, ils ne peuvent nier pour eux-mêmes cette profonde aliénation de l’homme, telle que l’a analysée Marx, c’est-à-dire comme une caractéristique essentielle du travail abstrait. Cette aliénation ne correspond pas à une pauvreté financière apparente des nombreux êtres humiliés et outragés du capitalisme, pas même à la misère physique. A la pointe du développement justement, par exemple dans les boutiques d’informatique des « nouveaux marchés », la conscience devenue économique des générations postmodernes possède des traits d’auto-réduction fonctionnaliste que l’on n’aurait pas cru possible il y a seulement quelques dizaines d’années. Même s’ils ne peuvent pas le reconnaître, ces « esclaves de l’ordinateur » portent sur leur visage les marques douloureuses de cette auto-exploitation économique teintée de paranoïa et de l’infantilisme de la plupart de leurs produits.
Mais l’autre Marx, le Marx caché, célèbre son véritable triomphe théorique pour avoir prédit que la société fondée sur le travail abstrait élèverait une barrière intérieure objective. Ce qui, après la Seconde Guerre mondiale, est apparu comme un vague pressentiment de la montée d’une « crise de la société du travail » (Hannah Arendt) est aujourd’hui non seulement une réalité tangible, mais avait déjà été théoriquement prévu et analysé depuis longtemps par Marx. Celui-ci a réussit cet exploit, peut-être le plus étonnant de sa théorie, par une déduction logique de la contradiction interne qui marque le mode de production capitaliste : d’une part on considère la dépense d’énergie humaine comme une fin en soi et d’autre part, on rend superflu le travail en utilisant la science dans un univers concurrentiel anonyme à une échelle croissante. Cette contradiction est la cause la plus profonde des crises capitalistes et, de ce fait, la prémisse même de la théorie marxiste de la crise. Tel est aussi le contexte où Marx emploie explicitement le terme prophétique d’ « effondrement ». les fractures structurelles périodiques, dans lesquelles le capital assoiffé de « substance de travail » reste obligatoirement sur sa soif, finissent par aboutir à une situation sans issue, parce qu’en raison de ses propres conditions, le capital n’est plus en mesure d’assurer une consommation rentable de quantités de travail suffisantes.
Tous les indices signalent qu’avec la révolution micro-électronique, nous approchons de la situation, telle que la déduite Marx. Pour la première fois, à ce stade du développement de la « science force productive », il y aura à long terme plus de travail superflu que de travail rentabilisé et réabsorbé par l’abaissement des prix et, par conséquent, l’élargissement des marchés. Les auto-entrepreneurs de la société du savoir peuvent se tourner d’un côté ou de l’autre avec toute l’hyperflexibilité qu’ils veulent, ils ne pourront as échapper à ce qui est sans issue, la disparition permanente de la substance de travail. Marx pourra non seulement leur apprendre quelle absurdité et quel danger représente pour l’humanité leur activité démentielle, mais aussi la façon dont celle-ci finira définitivement. La société du savoir réalisée ne pourra plus être capitaliste, parce qu’elle ne reposera plus sur une quantification du travail social et abstrait. Les limites de la société laborieuse sont identiques aux limites du capitalisme. Le travail aliéné se détruira lui-même.
                                                                                   Robert Kurz.
Robert Kurz est un des théoriciens majeurs de ces dernières décennies, chef de file de ce qu’en Allemagne on appelle la « wertkritik » (la « critique de la valeur » ou encore la « critique radicale ») apparue en 1986 autour du groupe et de la revue Krisis (qui se sont faits connaître par le Manifeste contre le Travail), et aujourd’hui au sein de la revue Exit ! 
L’œuvre de ce théoricien est encore aujourd’hui scandaleusement non traduite en France, notamment ses œuvres maîtresses, L’Effondrement de la modernité et Le livre noir du capitalisme, qui sont des best-sellers en Allemagne pour ce genre de littérature critique. On retrouvera toutefois en français de Kurz quelques recueils d’articles de presse ou de revue dans, Avis aux naufragés, Lignes 2005 ; Critique de la démocratie balistique. 
La gauche à l’épreuve des guerres d’ordre mondial, Mille et une nuits, 2006 et avec Anselm Jappe, Les Habits neufs de l’Empire. Remarques sur Negri, Hardt et Rufin, Lignes, 2003. Le livre de Kurz Lire Marx traduit en français est hélas aujourd’hui épuisé. 
La critique de Robert Kurz est présentée au public français dans l’ouvrage d’Anselm Jappe, Les Aventures de la marchandise. Pour une nouvelle critique de la valeur, Denoël, 2003, tandis que le livre de Moïshe Postone, Temps, travail et domination sociale. Une réinterprétation de la théorie critique de Marx, Mille et une nuits, 2009 (1993), a marqué considérablement la critique de la valeur autour de Kurz.
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