mardi 28 juillet 2015

Vengeance contre la Police et opération GLADIO


Un véritable commando composé d’officiers qui violent toutes les lois pour se procurer photos et information journalistiques.

Le prétexte c'est que ce prétendu journaliste n'est pas "encarté" et probablement les agneaux subversifs lui faisait confiance, les cons...
Pour ne pas trop le Brûler il a eu droit à 6H de gav. Tan pis pour les  matuvu qui confient leurs rêves et leurs pratiques aux journaputes.
A noter que Taranis News s’empresse de vomir sur les auteurs du blog Vengeance contre la Police (qui déplaît tant aux poulets...) sans même prendre la peine de citer le moindre écrit qu'ils pensent condamnable.
Comme le blog est désactivé il sera difficile de juger sur pièce à moins que son double existe sur les réseaux gris en dehors du www.

Depuis le mois de juin la police enquête avec de nouvelles bases de données vidéo et photos des manif à Nantes et nddl et rennes car un journaliste de Taranis News qui est « sur tout les coups » s’est fait perquisitionné et saisies tout son matos même ses reuch’, en bref cela risque de donner de nouvelles arrestations dans les temps prochain... nous rappelons à cette occasion qu’il est important de ne garder rien de compromettant chez soi (vidéo, photos ou matériel d’autodéfense...), cette affaire montre bien que personne n’est à l’abri … en cas d’interpellation il est plus prudent de garder le silence car tout ce que vous direz sera retenu contre vous ou d’autre personne, les flics utilisent l’intimidation pour vous faire parler et affirme même des choses dont ils n’ont pas les preuves afin que vous passiez aux aveux qui là vous inculpent...

suit des extraits de l’article que Taranis News a publié sur cette arrestation : « ... il s’agit d’une équipe de choc, un véritable commando composé « d’officiers spécialisés dans le numérique » transférés en toute hâte depuis Paris pour découvrir qui sont les auteurs du blog « Vengeance contre la Police ». Après plusieurs semaines d’enquête, des dizaines d’injonctions envoyés à l’hébergeur « NoBlogs » (qui n’a visiblement pas répondu favorablement puisque le site est toujours en ligne à ce jour *A ce jour non...) : c’est choux blanc.

Ce n’est pas non plus la planque des services de renseignements (découverte en pleine flagrance par des militants de la « Maison de la grève » à Rennes durant la période qui a suivie l’affaire du blog et celle du procès en appel de la mort de Zyed et Bouna), qui a amené les enquêteurs sur la piste du/des auteurs de ce trombinoscope numérique. »... « ...jeudi 11 juin 2015 à 9h du matin, le photographe, journaliste et collaborateur de TaranisNews pour la région ouest, Vincent Feuray, était attendu à la sortie de son travail de nuit par la police. Celle-ci l’a placé immédiatement en garde à vue et a procédé à une perquisition de son domicile. 
Vincent est accusé (à sa grande surprise) d’être l’auteur du blog. Il observe impuissant les officiers saisir tout son matériel informatique : ordinateurs, disques durs, clefs USB, smartphone, CD, DVD... »... « la saisie de son matériel informatique est une mine d’or pour ceux qui procèdent à l’identification des manifestants. Est-ce la véritable raison pour laquelle on a prétexté qu’il soit l’auteur du blog : saisir ses rushs ? »… source


UN PHOTOGRAPHE DE TARANISNEWS PERQUISITIONNÉ À RENNES, DISQUES DURS SAISIS ET ACCUSATIONS OBSCURES

 Je vous préviens immédiatement : le scénariste de cette histoire est vraiment nul. C’est un coup de félonie dont on n’a pas l’habitude, en tout cas pas venant de la Police Judiciaire. Surtout quand il s’agit d’une équipe de choc, un véritable commando composé « d’officiers spécialisés dans le numérique » transférés en toute hâte depuis Paris pour découvrir qui sont les auteurs du blog « Vengeance contre la Police ». Après plusieurs semaines d’enquête, des dizaines d’injonctions envoyés à l’hébergeur « NoBlogs » (qui n’a visiblement pas répondu favorablement puisque le site est toujours en ligne à ce jour) : c’est choux blanc.



Ce n’est pas non plus la planque des services de renseignements (découverte en pleine flagrance par des militants de la « Maison de la grève » à Rennes durant la période qui a suivie l’affaire du blog et celle du procès en appel de la mort de Zyed et Bouna), qui a amené les enquêteurs sur la piste du/des auteurs de ce trombinoscope numérique. Initiative par ailleurs assez unanimement condamnée par les milieux militants et politiques locaux, toute chapelle confondue. Force est de constater que les efforts mis en place par les services spéciaux et les enquêteurs chevronnés vis-à-vis de la « mouvance d’extrême gauche rennaise » tendance «ultragauche-zadiste-anarcho-autonome-antifa-squateur-anticapitaliste » 
(présumé comme étant le terreau probable abritant l’instigateur du site), n’ont jamais mené à la découverte du/des véritables auteurs du blog.
Et soudain c’est le coup de théâtre ! Ce jeudi 11 juin 2015 à 9h du matin, le photographe, journaliste et collaborateur de TaranisNews pour la région ouest, Vincent Feuray, était attendu à la sortie de son travail de nuit par la police. Celle-ci l’a placé immédiatement en garde à vue et a procédé à une perquisition de son domicile. Vincent est accusé (à sa grande surprise) d’être l’auteur du blog. Il observe impuissant les officiers saisir tout son matériel informatique : ordinateurs, disques durs, clefs USB, smartphone, CD, DVD, et c’est à peine s’ils n’ont pas pris la PlayStation.
Vincent est un Journaliste indépendant qui travaille pour plusieurs agences de presse, notamment Taranis et Andia. Comme il conserve ses archives dans des disques durs (notamment celles qui n’ont jamais été publiées), et qu’il a couvert beaucoup de manifestations ces derniers mois dans le cadre de son travail (celles « contre les violences de la Police » à la suite de la mort de Remi Fraisse, ou contre l’aéroport de Notre Dame des Landes à Nantes), la saisie de son matériel informatique est une mine d’or pour ceux qui procèdent à l’identification des manifestants. Est-ce la véritable raison pour laquelle on a prétexté qu’il soit l’auteur du blog : saisir ses rushs ?
Le problème c’est que tout cela n’aurait jamais du se produire. Tout simplement parce que Vincent est un journaliste … Et il n’est pas question ici de profiter d’un privilège quelconque face à la justice : c’est une question de protection des sources. Il ne possède pas la carte de presse (comme 95% des stagiaires en journalisme, plus de la moitié des journalistes indépendants et 90% de nos collaborateurs), et se situe dans cette foutue « zone grise » du journalisme « pas encore encarté ». Alors, les officiers ont cru bon de prétexter que Vincent est un vulgaire militant, s’asseyant tranquillement sur le droit et la liberté de la Presse. Saisissant donc l’intégralité de son travail et de sa vie privée.

Pourtant il y a un mois, Vincent, Emmanuel Brossier, Kévin Niglaut (également collaborateurs de Taranis News à Rennes), d’autres journalistes rennais et moi-même rencontrions les pontes de la Police, de la Gendarmerie Mobile et de la Direction de la Sécurité Publique, au club de la presse de Rennes. Le thème était « Les relations entre la Police et la Presse dans les manifestations ». Une réunion déclenchée suite aux événements de l’automne dernier ou certains d’entre-nous avaient été blessés par les armes de la Police (dont l’auteur de ces lignes), et avaient portés plaintes à l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN). Vincent était alors parfaitement considéré comme un journaliste par les représentants du commandement régional de la Police et de la Gendarmerie. Ils ont même déclarés reconnaître la qualité de son travail, après avoir plaisanté sur le fait de s’être déjà croisé sur le terrain. Là on se dit que quelque chose cloche, vous ne trouvez pas ? 

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