samedi 22 février 2014

Provocation policière à Nantes


Un préfet RIDICULE !

Le préfet de Loire-Atlantique le ci-devant Christian de Lavernée a accusé «l'opposition institutionnelle» à l'aéroport d'être «la vitrine légale d'un mouvement armé».*

Tous les préfets le savent, changer le parcours d'une manifestation au dernier moment débouche immanquablement sur des affrontements. 
Un grand classique des provocations policières du PS comme en 1990 au Pont de l'Alma.
Pour faire bonne mesure le vocabulaire techno-bureaucrate crache en boucle les éternelles "Violences Urbaines" pour gommer le contexte social avec l'unique communiqué de la Préfecture de police de Nantes reproduit à l'infini via l'AFP sur tous les médias policiers.
Casseurs, autonomes, ultra-gauche, radicaux... Mais pour cette fois les faux-culs PG, NPA, ACIPA, EELV et autres ne balancent personne, la ficelle est trop grosse: Le parcours déposé par les manifestants a été refusé.
Le parcours retenu "serait" celui ci: Rue de Strasbourg -> Cours Estienne -> Boulevard Phillipot-> Square Daviais.
En tout seulement 800m alors qu’on attend plusieurs dizaines de milliers de manifestants...
Trajet en escargot
"On se demande si la Préfecture ne tente pas de provoquer les gens qui vont arriver sur place."

En fait le dernier espoir de l’État c'est le pourrissement, l'oubli pour passer en douce quitte à isoler les zadistes pour mieux pouvoir les casser au bon moment. A force d'y croire la préfecture de Nantes avait subodoré que la foule serait moins nombreuse genre baroud d'honneur avant fin de partie, un petit 10000 personnes tout au plus.
Seulement le succès fut au rendez-vous avec plus de 40000 manifestants ce qui fait beaucoup de monde pour une ville comme Nantes surtout lorsque qu'une masse de tracteurs complique les mouvements policiers en bloquant les rues. Disloquer un cortège n'arrange rien quant le nombre est de la partie, cela ne fait que créer plusieurs fronts difficiles à gendarmer et n’arrête pas les plus déterminés qui peuvent profiter du merdier pour cibler des objectifs et se regrouper ailleurs...
Rendons hommage à l'immense mansuétude des manifestants qui n'ont que très légèrement relifté l'atroce décor urbain Nantais.
A peine quelques voitures brûlées et un seul comico arrangé, du pacifisme pur et dur.
Manuel Valls dégueule ses conneries habituelles:

«un millier d’individus de l’ultra gauche, ainsi que des Black Bloc, très violents, se sont livrés à des exactions et à des violences intolérables : cocktails Molotov, boulons, pavés jetés sur les forces de l’ordre, détruisant des vitrines de magasins, saccageant un certain nombre de commerces, du mobilier urbain ainsi que l’entrée d’un commissariat de police»...

- Qui sont-ils ?
D'après Pierre-Henry Brandet porte-parole du ministère de l’Intérieur:
« La plupart d’entre eux sont identifiés par nos services. Le gros de ces troupes, composé de nihilistes gravitant pour la plupart dans la mouvance Autonome parisienne, est complété par des activistes issus de sections grenobloises et toulousaines menant croisade contre les nanotechnologies, des militants situationnistes ou encore des radicaux venant de Rouen, un des berceaux des contestataires du mouvement Sud. »
 

Parfaitement rodés, ces techniciens du chaos jaillissent puis se replient dans les défilés grâce à la complaisance d’une partie des manifestants. Et ils entraînent dans leur sillage une cohorte de desperados massés en fin de cortège et rêvant du grand soir. 
« A priori, l’ampleur de la contestation a été sous-estimée », concède une source informée confiant que « la préfecture s’attendait à une mobilisation de 10.000 à 11.000 manifestants »
 - Mais,
« Pas de listing d’adhérents, pas de déclaration en préfecture ! Ce sont des petites unités autonomes, sans hiérarchie ni réelle organisation. Ces groupuscules sont gérés de façon à faire échec aux poursuites classiques. On ne peut pas dissoudre un mouvement qui n’existe pas.»
«Ils ont une haine des forces de l’ordre. Hier, sur certaines façades à Nantes, on pouvait lire “une balle = un flic”. »

- Faut-il dissoudre et plus généralement renforcer la surveillance de l’ultragauche ?
« C’est une bonne question, mais la réponse n’est malheureusement pas satisfaisante: «on ne peut dissoudre ce qui n’existe pas, du moins officiellement. La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et le Renseignement territorial (RT) patrouillent sur le Web, les stratèges du maintien de l’ordre réfléchissent à hisser le niveau de la riposte.»
« Nous allons prendre tout le temps nécessaire et ceux qui seront reconnus répondront de leurs actes, quitte à ce que des mesures de dissolution soient prises si un groupuscule est identifié »,
confie-t-on au cabinet du ministre.

https://zad.nadir.org/spip.php?article2213

* Comme si ETA avait refourgué ses caches d'armes aux zadistes...
L'ACIPA comme nouvel Herri Batasuna "vitrine légale" de la ZAD armée, nouvel iparretarrak... Délire...

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