lundi 3 février 2014

Pressions du LABO américain Merck


Depuis longtemps on savait que son produit le Victrelis est une saloperie dangereuse mais l'ensemble des sites et des organisations sur le sujet VHC et SIDA sont contrôlées par les LABOS, comme pour ACT UP PARIS...
La chape de plomb sur ce genre d'informations est garantie par la masse d'argent qui est en mesure d'acheter les collaborations et de faire taire les autres. La régression sociale s'accompagne toujours de la régression des consciences. Le bisounours est roi mais il est mal soigné...
Notons que ce labo s'acharne sur les malades VHC, c'est Merck en effet qui est à l'origine du Stylo Injecteur pseudo seringue dysfonctionnant au point de faire capoter les lourds traitements à l'INTERFERON.
Ces nouvelles maladies HIV, VHC, VHB sont avant tout un marché juteux. 
Le nouveau traitement Sovaldi guérissant le VHC en 3 mois (concurrent heureux de Merck...) très efficace, ne sera pas généralisé avant de longues années du fait de son prix de 80000 euros par malade alors que la SÉCU ne peut consacrer que 30000 euros et à condition de patienter longtemps car le personnel manque. En deux ans la nouvelle Ministre de la Santé n'a proposé qu'une baisse possible de TVA sur les préservatifs histoire de "communiquer" sur une bricole soporifique. On comprends mieux pourquoi il est utile que le débat soit très très long sur le grave problème des 14 lesbiennes copines avec Pierre Bergé et qui blabla bla procréer blabla bla...
En suite on abordera les problèmes graves des 23 policiers gay de la DCRI qui sont injustement discriminés blabla bla...
L'UMP protestera énergiquement contre MAI68 et 36 et participera à une grande marche pour fusionner le 1er Mai de Pétain avec la Féte des Mères du même Pétain...

Résultat: Début 2010 Merck teste un nouveau médicament contre l’hépatite C, maladie qui tue 3 500 personnes par an en France. La bithérapie guérit alors moins de 40% des malades . En y ajoutant le Victrelis (trithérapie), ça monte jusqu’à 66%. Un vrai progrès. Mais il convient d’être prudent : les essais sur l’homme ne sont pas tous finis, et la thérapie, qui peut durer près d’un an, provoque des effets secondaires très sévères (dépression, anémie, nausées…). Comme l’expliquent les patients, «Le traitement vous rend très malade, mais vous avez une petite chance de guérir».
Mais Merck est pressé. Le 12 avril 2010, une délégation débarque à l’Agence française du médicament  pour demander une autorisation temporaire d’utilisation (ATU)*. Autour de la table, il y a Lawrence Serfaty, brave  hépatologue à l’hôpital parisien Saint-Antoine et expert de l’agence pour les hépatites. Or, il a signé, six mois plus tôt, un juteux contrat de consultant avec Merck sur… le Victrelis !
 Montant : 33 200 euros plus les frais. De surcroît, le Dr Serfaty n’a pas déclaré ce contrat précis à l’agence, se disant seulement consultant pour le labo depuis 2007. Voilà un homme «transparent» et qui dit ne pas s’être occupé de l’ATU, à l’exception d’une réunion, qu’il a quittée pour cause de "conflits d’intérêts".

Reste à orchestrer la promotion de leur poison. Le 1er septembre 2011, Merck France tient une conférence de presse au titre ronflant («Nouveau pas décisif contre l’hépatite C»). Le labo veut rassurer : le risque d’effets secondaires serait «similaire» à celui de la bithérapie… à l’exception des anémies. Alors même que le médicament a été placé sous surveillance renforcée par l’agence, à cause du surrisque d'anémie et de baisse vertigineuse des globules blancs (source d’infections graves certes...). Armés d’un document promotionnel, les commerciaux de Merck sont chargés de diffuser le même message aux médecins. Cette fois, l’Agence du médicament sévit. Le 30 juillet 2012, elle interdit cette publicité qui vise à «minimiser les effets secondaires». Mais il est trop tard pour empêcher la diffusion du message.
Les Pays-Bas estiment au contraire que le médoc n’est pas commercialisable en l’état, malgré le fait qu’il guérit 70% à 80% de patients de plus que la bithérapie. Car le Victrelis n’augmente que très peu les chances de guérison chez certains malades. Il ne faut donc pas le leur prescrire, vu la «hausse des effets indésirables». La seconde crainte de l’agence néerlandaise porte justement sur l’explosion des cas d’anémie (baisse des globules rouges), qui touche 49% des patients. Pour compenser, il faut leur donner de l’EPO (le dopant favori des cyclistes), une molécule aux «effets secondaires considérables».
Le plus "drôle" c'est de lire les patients raconter leurs misères sur un forum qui appartient évidament à un labo et qui prétend défendre leurs droits, les cons...
Du Dickens du 21 siècle !

L’histoire du Victrelis est comme l'ensemble des produits pour le VHC un concentré des dérives de l’industrie pharmaceutique.

* Les ATU (autorisation temporaire) sont devenue une gigantesque arnaque ou les LABOS dictent leur lois aux hôpitaux qui sont dépendant et vendus aux labos. Ils n'ont pas de budget pour soigner les malades HVC alors ils quémandent au bon cœur des multinationales USA, c'est cela ou pas de traitement du tout.
Et les hépatologues se remplissent les poches avec le pognon des labos qui les achètent... 
Les contrats signés par les patients ne sont jamais respectés et les "Frais" jamais remboursés... 

Il faut voir les choses en face les organisations professionnelles (ORDRES) de médecins et pharmaciens sont des créations du Maréchal Pétain.  Leur émanation l'agence française du médicament qui a changé trois fois de nom pour faire oublier ses scandales comme il est de coutume dans le capitalisme terminal est au service des LABOS, pas des malades. 
En 1992 lorsque Cleews Vellay dirigeait d'une main de fer le Act Up Paris d'origine une première délégation de l'agence du médicament proposa 42 places pour les premiers essais trithérapie SIDA. 
Le médecin envoyé par l'agence du médoc lu un texte  devant les militants si misogyne qu'il interdisait aux femmes les bénéfices de ces essais thérapeutiques, les condamnant à mort. La saine réaction de la salle fut si violente que le bougre fut éjecté et évita de peu un lynchage qu'il aurait mérité...
C'est pourquoi le PS travailla avec acharnement à prendre le contrôle d'Act Up Paris après la mort de Cleews Vellay en 1994 pour en faire une officine d’État au service des LABOS qui rémunèrent grassement les bureaucrates au service de la raison d’État comme émmanuelle Cosse.

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