jeudi 14 mars 2013

Appel des familles victimes de crimes policiers

Manif Paris

« J’hésite à exagérer l’importance de cette modeste oasis de liberté parce que les autres domaines plus connus et conventionnels de la lutte pour la liberté et l’amélioration de la société sont d’une importance extrême. Je ne peux dire que le logiciel libre est aussi important que ces domaines mais c’est une responsabilité que j’ai assumée parce qu’elle m’est tombée dessus, et que j’ai vu que je pouvais y faire quelque chose. Cela dit, mettre fin à la brutalité des polices, à la guerre aux drogues, mettre un terme aux racismes de tout ordre qui ont encore cours, aider les gens à vivre une vie plus confortable, protéger le droit à l’avortement, nous protéger de la théocratie... ce sont autant de causes importantes qui dépassent largement ce que je fais. J’aimerais juste savoir que faire pour y remédier. »
Partout les mêmes problèmes se posent:
Collectif opposé à la brutalité policière Montréal Québec 
New York  avec la mort d'un jeune d’East Flatbush à Brooklyn: http://www.theroot.com/views/kimani-gray-another-nypd-usual-suspect


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15-23 mars 2013:
Semaine internationale dédiée aux victimes de crimes policiers Samedi 23 mars 2013:
Journée de manifestation nationale

FACE AUX CRIMES POLICIERS: TOUS UNIS
POUR QUE JUSTICE SOIT RENDUE AUX VICTIMES

Nous, familles victimes de crimes commis par des policiers, avons le devoir de dénoncer la tragédie d'avoir perdu un fils, un père, un frère, un mari, une mère, une épouse, une sœur, un grand-père, une grand-mère, une cousine ou un cousin.

Des victimes qui viennent s’ajouter tristement à la longue liste de toutes les personnes grièvement blessées ou mortes lors d’interpellations policières, de course-poursuites ou en détention. Des victimes seules et non armées, qui sont entravées et frappées, « tasées » ou tuées par balle …

L’usage de techniques d’immobilisation (clé d’étranglement, pliage, …) ou d’armes dites non létales (taser, flashball…) peut provoquer la mort. Lorsqu’elle fait l’objet d’une enquête judiciaire, les policiers impliqués se cachent derrière les méthodes enseignées dans les écoles de police ou prétendent être en « légitime défense ».

Ces trente dernières années, nous constatons que dès lors que des policiers sont impliqués, la justice se rend complice en accordant l’impunité aux meurtriers, lorsqu'ils agissent au nom de d’État.

Et les familles ne parviennent jamais à obtenir réparation.

Ces meurtriers disposent ainsi d’un droit de vie ou de mort sur l’ensemble de la population.

Une population jamais reconnue comme victime mais présentée par la majorité des journalistes et des responsables politiques comme étant systématiquement coupable, principalement du fait de ses origines ethniques, sa religion ou de son lieu de résidence.

La persistance de ces violences policières nous oblige à prendre position. Nous les familles meurtries dans notre chair, nous vous appelons à vous joindre à nous pour s'organiser et résister à la répression d’État et au déni de justice.

Du 15 au 23 mars 2013, créons partout en France des initiatives dans le cadre de la semaine internationale dédiée aux victimes de crimes policiers

Samedi 23 mars 2013 13h à Paris, unissons-nous
dans une marche de la Place de l'Opéra à Stalingrad

TOUS UNIS CONTRE LES CRIMES POLICIERS
STOP A L'IMPUNITE !

Nous avons besoin de toute forme de soutien : prêt de matériel, aide logistique, financière, communication, flyers, photocopies, etc. pour mener à bien l’ensemble de ces actions.

Familles de victimes: Youcef MAHDI, Nabil MABTOUL, Wissam EL YAMNI, Amine BENTOUNSI, Mahamadou MAREGA, Hakim AJIMI, Ali ZIRI, Lakhamy SAMOURA et Moushin SEHHOULI…

http://www.etatdexception.net/?p=4087


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Aucun doute, le nouveau pape Jorge Bergoglio était dans la proximité du dictateur Videla. Ce que montre non pas une mais des tas de photographies. En voici une. 
 Futur Pape au garde-à-vous devant Videla
L'attitude du nouveau pape avec à la junte militaire de Jorge Videla (1976-1983) l'a obligé à se présenter face à la justice argentine en tant que témoin en 2010. Des témoins et des organisations de droits de l'homme affirment que Jorge Bergoglio - alors à la tête de la Compagnie de Jésus - aurait levé la protection dont disposaient deux prêtres travaillant dans un bidonville de la capitale argentine, soupçonnés par la junte d'activités "subversives". Séquestrés durant cinq mois, les deux hommes étaient réapparus vivants avec d'évidents signes de torture.
Certains ecclésiastiques affirment que sa vie aurait été menacé directement si il n'avait pas collaboré avec la dictature mais en tant que patron des puissants  jésuites il est douteux que Videla le fasse  liquider comme un simple curé de campagne...

30.000 disparitions forcées sous la dictature, 500 centres clandestins de détention et de torture créés, alors qu'environ 500 000 personnes furent contraintes à l'exil, qui plus est clandestin dans les premières années de la junte, qui refusait alors de délivrer des visas de sortie du pays.
Videla est accusé avec le général Luciano Benjamín Menéndez pour les « groupes de travail » du Destacamento de Inteligencia 141 et du Département d'Information (D2, police politique) de la police provinciale, de la torture et du meurtre de 32 prisonniers politiques à la prison de Córdoba et au centre clandestin de détention du Service de renseignement de la police.

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