samedi 5 janvier 2013

Au cœur des ténèbres du capitalisme


Un article sur la mort de Robert Kurz DCD par erreur: Mort de Robert Kurz avait déplu aux "fans" français qui nous reprochaient d'affirmer des vérités dérangeante sur Kurz (son passé de gauchiste borné vers MAI68 qui lui faisait Haïr Debord et les situ, son obsession antisémite qui en faisait un sioniste décalé et enfin ses insultes, amalgames et désinformations sur les mouvements sociaux du temps). Kurz à donc les défenseurs qu'il mérite pâmés devant son œuvre critique, des tarés assez semblables aux pro-situ des années 60/70 à ceci prêt que contrairement à Guy Debord il aura été incapable d'allumer des contre-feux pour disqualifier par avance ce genre de Kurz-admirateurs qui faciliterons la désinformation déjà commencé sur son œuvre critique par ailleurs essentielle à la saisie de l'époque.
Deux textes de son compère Anselme Jappe tiré de la Revue des Livres confirme le gauchisme borné du Kurz jeune de 68 mais tente de limiter les dégâts en minimisant sa période léniniste. Jappe insiste aussi sur la singularité de la position d’exception à la règle, de Vendredi prolétaire chez les universitaires sympa...
Pour le reste Jappe continue son travail utile mais décousu de vulgarisation de la Théorie de la Valeur.

Robert Kurz. Voyage au cœur des ténèbres du capitalisme par Anselm Jappe

Le numéro 9 de  « La Revue des Livres » (en kiosque janvier 2013), publie un article d'Anselm Jappe, l'article porte sur deux ouvrages de Robert Kurz (1943-2012), le principal fondateur de la critique de la dissociation-valeur en Allemagne.

L'article porte sur :
- « Vies et mort du capitalisme. Chroniques de la crise » (chez Lignes 2011).
- « Geld ohne Wert. Grundrisse zu einer transformation der kritik der politischen ökonomie » [Argent sans valeur. Fondements pour une transformation de la critique de l'économie politique] (Horlemann, 2012)

Un petit extrait :

"...Robert Kurz, le théoricien principal de la « critique de la valeur », est mort le 18 juillet 2012 à Nuremberg (Allemagne), des suites d’une erreur médicale. Il avait 68 ans. Cette mort prématurée interrompt un travail immense mené depuis 25 ans, dont le public français a commencé à peine à prendre acte. Né en 1943 à Nuremberg, où il a passé toute sa vie, Kurz participe à la « révolte des étudiants » en 1968 en Allemagne et aux discussions intenses à l’intérieur de la « Nouvelle gauche ». Après une adhésion très brève au marxisme-léninisme, et sans adhérer aux « Verts » qui à ce moment-là effectuaient leur mue « réaliste » en Allemagne, il fonde en 1987 la revue  « Marxistische Kritik », rebaptisée  « Krisis » après quelques années. La relecture de Marx proposée par Kurz et ses premiers compagnons de lutte (parmi lesquels Roswitha Scholz, Peter Klein, Ernst Lohoff et Norbert Trenkle) ne leur créait pas que des amis dans la gauche radicale. Celle-ci y voyait bousculés un après l’autre ses dogmes, tels que la « lutte des classes » et le « travail », au nom d’une mise en question des fondements mêmes de la société capitaliste : valeur marchande et travail abstrait, argent et marchandise, État et nation. Kurz, auteur prolifique et doté d’une belle plume vigoureuse, souvent polémique, atteignit un public plus vaste avec son livre  « L’Effondrement de la modernisation » (1991) qui affirmait, au moment même du « triomphe occidental » consécutif à la fin de l’URSS, que les jours de la société marchande mondiale étaient comptés et que la fin du « socialisme réel » en était seulement une étape. Contributeur régulier à des journaux importants, notamment au Brésil, conférencier remarquable, Kurz choisit cependant de rester en dehors des Universités et des autres institutions du savoir, en vivant grâce à un travail prolétaire - à savoir en empaquetant de nuit des exemplaires du journal local. La douzaine de livres et les centaines d’articles qu’il a publiés se situent, grosso modo, sur deux niveaux : d’un côté, une élaboration théorique de fond, menée surtout au travers des longs essais parus dans « Krisis » et  « Exit ! » (fondée en 2004 après la séparation avec Krisis). De l’autre côté, un commentaire continuel de l’approfondissement de la crise du capitalisme et une investigation de son passé – notamment à travers sa grande histoire du capitalisme « Le Livre noir du capitalisme » (1999), qui fut, en dépit de ses 850 pages, un best-seller en Allemagne, mais aussi dans « La Guerre pour l’ordre mondial » (2003), « Le Capital-monde » (2005) et dans ses articles de presse.../..."
Autre problématique ici Jappe balbutie:

La théorie doit être associé à une pratique judicieuse pour se faire connaitre. Jappe n'est pas loin de dire que "Les masses ont tord" et la théorie raison...
Incapable d'envisager son échec à sortir des salons. Lorsqu'EXIT  tente une sortie agitprop ils choisissent un squat "antifa" donc les plus cave des totos... Mais tous anciens gauchistes comme papa Kurz.
http://www.revuedeslivres.fr/au-menu-de-rdl-la-revue-des-livres-n%C2%B0-9-janv-fev-2013/

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