Notre-Dame-des-Landes] APPEL URGENT À RENFORCER LA RÉSISTANCE FACE AUX OFFENSIVES SUR LA ZAD !
Rappel: Fusion public-privé, avec le groupe Vinci en maître d’œuvre, le projet d’aéroport ZAD est situé à 30 km au nord de Nantes, en direction de Rennes. Il est destiné à remplacer en 2017 l’actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l’agglomération. Ce projet a été déclaré d’utilité publique par l’État et soutenu par les collectivités locales socialistes. Outre les agriculteurs, il est contesté à l'échelle nationale, par EELV, le Parti de Gauche, les gauchistes, les libertaires, ou le Modem.
«Tirer au flashball à vue»
Produisons français avec les ZOZIALISTES |
Merci VINCI |
- 16h15 : Les policiers sont au tour de campement centre de la forêt de Rohanne en train de détruire les affaires par terre, ils cherchent dans quelle cabane dans des arbres ou il y a des gens.
- 16h26 : Sur la barricade nord de la saulce, qui n’est plus existante les gens encore face au face avec les policiers. L'hélicoptère est parti en passent des sirènes et volent plus bas possible pour montrer ça dominance. A la Saulce, il y a encore des gens dans des arbres.
- 16h05. En bas de la cabane coté sud, il y a encore un vingtaine de flic et le grimper qui se prépare de monter. La « petite » charge a la barricade nord de la saulce a couté 3 blessées avec des éclats de grenades assourdissantes !
- 16h05 : Utilisation de flashball et de grenades assourdissantes et lacrymos toujours en cours
Bande de keufs en ratonnade |
"des travailleurs d’un chantier agricole (ensilage), prévu à proximité pour la journée, se sont vu interdire de remplir leur tâche : «On leur a dit que s’ils se mettaient à bosser, les forces de l’ordre leurs confisquaient leur matériel», a indiqué Dominique Guitton. Des membres des forces de l’ordre sont en train de «tirer au flashball à vue», a-t-il ajouté."
http://zad.nadir.org/
http://7seizh.info/notre-dame-des-landes-forte-operation-policiere-avant-la-treve-hivernal/
Un 29 Octobre
Communiqué
Expulsion du 260 rue des Pyrénées (anciens locaux PTT du coin) lundi 29 octobre 2012
Ce matin, lundi 29 octobre, à 6h et 6 degrés au thermomètre, ce n’est pas moins de 150 flics en uniforme doublée d’une cinquantaine de civils qui viennent pour expulser le 260 rue des Pyrénées. Un déploiement ahurissant pour les quelques mal-logés qui habitaient à l’intérieur depuis la fin du mois de juin. Les habitants déjà alertés ont pu voir s’installer les camions de CRS et les spots surpuissants braqués depuis des mats télescopiques sur la façade du bâtiment.
C’est sous ces feux de la rampe
que la porte opposa une résistance héroïque de quinze minutes, devant
être ouverte de l’intérieur par
des policiers-cordistes rentrés par le toit. Ensuite, c’est
l’expulsion proprement dite, les habitants, au nombre d’une dizaine,
sont regroupées dans la pièce principale du premier étage en
attendant que ça passe, keufs et huissiers avec toujours leurs
matraques en bandoulière et leurs sourires aux lèvres. Les personnes
présentes obtiennent un contrôle d’identité oral et cinq
personnes parmi lesquelles un bébé obtiennent un hébergement
d’urgence... une semaine dans un hôtel « première classe » à … Cergy Pontoise !
Un peu avant huit heures, tout est fini, les habitants et leurs affaires sont repoussés hors du « périmètre de sécurité » par lequel le dispositif policier avait bloqué la rue des Pyrénées et la rue de la Chine. Elles étaient donc restées vides pendant toute la durée de l’opération : à trois jours de la trêve hivernale, mieux vaut se planquer pour mettre des gens à la rue. Qu’on soit squatteurs ou locataires en défaut de paiement, face à la multiplication des expulsions, au nettoyage express de Paris , nous ne nous laisserons pas faire. Quand les maisons sont vides et les loyers trop chers, occupation !
Un peu avant huit heures, tout est fini, les habitants et leurs affaires sont repoussés hors du « périmètre de sécurité » par lequel le dispositif policier avait bloqué la rue des Pyrénées et la rue de la Chine. Elles étaient donc restées vides pendant toute la durée de l’opération : à trois jours de la trêve hivernale, mieux vaut se planquer pour mettre des gens à la rue. Qu’on soit squatteurs ou locataires en défaut de paiement, face à la multiplication des expulsions, au nettoyage express de Paris , nous ne nous laisserons pas faire. Quand les maisons sont vides et les loyers trop chers, occupation !
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