lundi 24 septembre 2012

Cesare Battisti Kif le Brésil




Toutes les crapules "antiterroristes" d'Italie seront certainement ravies de savoir Battisti toujours actif et créatif il vient de sortir un nouveau livre: « Face au mur »

".../...La moitié de la France m’a défendu..."
C'est un bon début !
".../...Mes ­adversaires politiques, les responsables des ­années de plomb en Italie, ne me lâchent pas. Ces gens nient, ou veulent ­réécrire l’histoire. Tous les jours, dans les journaux, on me traite d’assassin, de terroriste."

"Comme le disait Nelson Mandela, on ne connaît jamais un pays si on ne connaît pas d’abord ses prisons. Je ne savais rien du Brésil, avant. Je ne l’aimais d’ailleurs pas particulièrement. Et, à travers eux, leurs histoires, j’ai voyagé gratuitement au Brésil, enfermé dans une cellule de 9 mètres carrés ! "
"Si j’écrivais des tracts politiques, personne ne m’emmerderait..."

Ben voyons, demande à Gianfranco Sanguinetti...

Dans Du Terrorisme et de l’État, publié en français en 1980, Sanguinetti révèle le rôle joué par les services secrets italiens dans les activités des Brigades rouges (mais désaccords définitifs avec Debord). Se distingue déjà au moment de l'attentat de la piazza Fontana - le 12 décembre 1969 à Milan causant seize victimes et plus de quatre-vingts blessés - en dénonçant, dans son tract Il Reichstag brucia ? (le Reichstag brûle-t-il ?) l'État italien comme responsable du massacre. Expulsé de France en juillet 1971 par décision du Ministère de l'intérieur. 
Voir aussi Censor

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