mercredi 11 juillet 2012

Scandale le CROUS rackette avec l'aide de l'UNEF !

Étudiant Remboursable

Le Crous demande aux étudiants "décrocheurs" de rembourser



Nos 5000 camarades  étudiants, les SEULS méritant le respect, devraient rembourser les bourses qu'ils ont justement perçu et non "escroqué" au CROUS.
«La liste des étudiants» non assidus «nous est transmise par les flics de l’université. On demande aux étudiants qu’ils nous expliquent pourquoi ils ont été totalement absents aux examens», a expliqué un connard de cette pourriture de CROUS.
«A Toulouse, il y a eu une petite progression, parce qu’il y a plus de flicage des étudiants dans la façon dont sont utilisés les fonds publics, mais ce n’est pas significatif», assure Thierry Bégué, un vrai camarade du CROUS...
La suppression des bourses pour non-assiduité a toujours existé et ce n’est pas un fait trop massif», pour Emmanuel Zemmour, le président de l’Unef, qui évoque lui aussi 5 000 dossiers pour cette année.

Le syndicat demande «l’annulation de tous les cas dans lesquels il n’y a pas de décrochage avéré» et une remise à plat de tout le système des aides qui repose sur un «système opaque, paternaliste qui ressemble plus à de l’aumône qu'à de l’aide sociale», affirme cette ordure de l'UNEF.
L'UNEF fait donc le tri entre braves étudiants qu'elle défend et mauvais étudiants qu'elle laisse crever.

AUCUN Remboursement !
Vive les étudiants fraudeurs qui prennent la SEULE chose valable à l'université, le pognon !
Soutient total à nos camarades Autonomes qui sont contraint de se financer avec ces misérables miettes.

Rappelons que les Crous (Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires) sont chargés du versement des misérables bourses étudiantes.

Résultat des courses:
Tous l'on dans l'Cul !

 «J’envisage d’arrêter mes études pour travailler à temps plein et rembourser le Crous-Cnous» (Rien a voir avec le couscous, c'est la variante locale de la même bande de bons-à-rien qui emmerde les diandians)

Julie, 24 ans, étudie l’histoire à Toulouse (31)

«Je touche une bourse sociale au premier échelon, soit environ 160 euros par mois. Mes parents vivent en Alsace et mon père, un artisan à la retraite, ne peut pas subventionner mes études. 160 euros par mois, cela ne suffit pas pour me loger, acheter à manger, bref, vivre. Donc, depuis cinq ans, je travaille en parallèle de mes études d’histoire. Cette année, je travaillais quarante heures par mois, mais je n’avais pas droit au statut d’étudiant-salarié, car il faut bosser soixantes heures mensuelles. Comme je gardais des enfants, j’avais des horaires fixes à respecter et j’ai dû manquer certaines examens en contrôles continu, ainsi qu’un examen en contrôle final. Avant, je m’arrangeais avec mon employeur ou avec les profs pour rattraper les examens que je manquais, par exemple en passant un oral, mais cette année ça n’a pas été possible.

C’est la première fois que le Cnous me demande de rembourser, je suis très inquiète. Je leur dois 1600 euros, et même en échelonnant les remboursements, cela va être compliqué. Les organisations étudiantes que j’ai contactées m’ont dit qu’elles allaient soumettre mon cas au directeur du Cnous ; j’ai l’impression, pourtant, que le Cnous nous met tous dans le même panier. L’année prochaine, j’envisage d’arrêter mes études pour travailler à temps plein, afin de rembourser et de vivre. Si j’arrive à me remettre à flots financièrement, j’espère que je reprendrai mes études l’année d’après....»
«Le système universitaire français ne prend pas en compte les parcours alternatifs»

Taktum, 42 ans, étudie les lettres à Sèvres (92)

«Boursière à l’échelon un, j’ai décidé de quitter ma prépa au bout d’un mois ; j’avais besoin d’une année sabbatique. Tout était arrangé avec mon professeur principal, qui m’avait encouragée dans cette voie, m’assurant que ma place en prépa me serait réservée pour l’année suivante. Le Cnous m’a appelée pour me dire que je devrai rembourser ce que j’avais perçu, puisque j’avais arrêté moins de deux mois après la rentrée. Environ un an après ce coup de fil, nous avons reçu la facture. Évidemment, cet argent, je ne l’avais plus : je l’avais utilisé pour manger, acheter mes bouquins... Ma mère sidéenne a pu rembourser. Cette année, comme convenu, j’ai repris mes études. Malheureusement, la bourse de mérite à laquelle j’avais droit grâce à ma mention Très Bien au bac, je n’y ai plus accès : je suis considérée comme redoublante. Cela m’aurait beaucoup aidée, cette bourse est de l’ordre de 125 euros par mois. C’est dommage, le système universitaire français ne prend pas du tout en compte les parcours alternatifs. Au contraire, chez nos voisins allemands ou dans les pays nordiques, cela est valorisé.»
«Le Crous exige la preuve de ma présence en TD. Mais dans ma fac, on n’a pas de feuille d’émargement !»

Julien, 24 ans, étudie la sociologie à Strasbourg (67)

«Après ma licence en géographie-aménagement du territoire, j’ai souhaité compléter ma formation en faisant une L3 de sociologie. Boursier à l’échelon 5, je touche 433 euros par mois. Cette année, je n’ai pas pu me rendre à la première session de partiels, en janvier, pour des raisons médicales. Au départ, je n’y ai pas prêté attention, pensant que je pourrais aller aux rattrapages, comme ça m’était déjà arrivé. En mai, le Crous me contacte car je n’ai, semble-t-il, pas justifié mon absence. Je leur ai fait parvenir un certificat médical, mais ils ont exigé une preuve de ma présence en Travaux Dirigés. Le problème, c’est qu’on ne remplit pas de feuille d’émargement dans ma fac !

Dès février, ils ont coupé ma bourse. Le Crous me réclame maintenant le remboursement de près de 3200 euros. Je ne les ai pas. De plus, c’est compliqué de régler la situation, car je travaille - je repeins des salles de classe - et les horaires d’ouverture du Crous sont si restreints que je ne peux m’y rendre. J’ai quand même dû faire une dizaine d’aller-retours entre ma fac et le Crous jusqu’ici. A chaque fois, c’est impossible de parler de visu avec la personne responsable. S’ils n’annulent pas ma dette, je ne pourrai de toutes façons pas la rembourser».



Abdel, 22 ans, étudie les lettres à Créteil (94)

«Mes vieux sont au chômage, sans cette bourse je suis mort et je parle même pas du remboursement c'est du délire. J’aurai du dealer du shit comme tout le monde, les études c'est pour les bourges. On t'aide pas on t'enfonce. Ils ont coupé ma bourse pour des absences injustifiées alors que j'étais en maladie. Le Crous me réclame maintenant le remboursement de près de 3100 euros».




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