mercredi 6 juin 2012

L'illusion François


Face aux élections législatives du 10 juin en France et du 17 juin en Grèce, dont les résultats pourraient conduire à une remise en cause du programme de rigueur négocié avec l'UE et à une sortie de la zone euro, Obama a évoqué la nécessité de mesures pour renforcer la zone euro. Il multiplie les contacts avec ses partenaires européens pour les inciter à adopter un "plan immédiat" afin de résoudre la crise de la zone euro dont il craint les répercussions sur l'économie américaine à cinq mois de la présidentielle et à deux semaines du sommet du G20 au Mexique.
Le temps presse à l’échelle du Monde désormais suspendu aux désordres financiers qui compromettent la prétendu Relance, invoquée comme le dernier recours de Dieu au capitalisme.

Combien de députés nazi et néo-néo-staliniens au soir du 17 juin en Grèce ?
Les prétendu "spécialistes" de l'illusion politique se demandent pourquoi F.Hollande, nouveau Pape "ordinaire" du pays ne tire pas plus bénéfice du ralliement des "centristes" de Bayrou. C'est que le bougre est toujours prisonnier des dinosaures du PS dont il attend une excellente majorité à la chambre pour commencer en force son projet de gouvernement "dans la durée". 2 mandats sont prévus si ce temps lui est accordé par l'avalanche de catastrophes qui s'annoncent.
A commencer par ces problèmes de reprise en main de la maison Royco-poulaga paralysé par les dix années de manipulations sarkozystes. Les médiats sont visiblement toujours aux ordres de l'ancienne tactique sarkozyste visant à salir les victimes de bavures policières innombrables, c'est à vomir.
Après le meurtre d'un dépressif non-rentré de permission qui devait encore purger un mois de cabanon et qui en prenant le risque d'une cavale pour si peu montre qu'il est tout sauf un "Dangereux Criminel" et paye de sa vie l'utilisation d'un syndicaliste-garde-champêtre inapte à ce genre de mission pourtant simplissime aux yeux des pros de l’antigang ou de la BRB...

C'est le tour d'un jeune de 24 ans humble fumeur de shit comme 60% des jeunes français qui paye de sa vie un contrôle d'identité parfaitement inutile. Le simple fait que 6 gamins fument un tarpé en éclusant une bière au bord de l'eau un mois de juin suffit pour déclencher un "Plan épervier" local qui unit municipale et nationale polices dans une même opération merdeuse et qui coûte encore une vie. Le fait qu'un flic ai plongé et que ses collègues aient accepté que le frangin de la victime face de même prouve qu'ils avaient conscience du grotesque de la situation car si, comme la propagandastaffel le vomit sur tous les médiats, il s'agissait d'un groupe de criminels les policiers auraient du tirer sur le frère s’échappant du contrôle en cours comme sur la victime elle-même...
Le pavlovien "Connu des services de polices" n'a aucun sens car seuls les sans-papiers sont presque inconnu des services de police ce qui justifie de les contrôler 10 fois par jour...
Hollande aurait tord de croire que la patience des jeunes des quartiers est sans limites...
Il pourra probablement tenir comme cela jusqu'aux législatives mais pas beaucoup plus si ses pitbulls de l'ordre continuent leurs cartons.
Va t-on sauver la vie du "Forcené" du 7 juin  courageusement abattu ?
Et le jeune en scooter de Villiers-le-Bel ?
Tant qu'on appellera BAC (Brigades Anti-Criminalité) des "Contrôleurs de Micro-délinquance" chargés de la routine mais programmé comme des Rambos de pacotille on aura des morts inutiles et des fonctionnaires bons-à-rien qui se prennent pour des Tarzans...
Mais François Hollande a si bien compris l'ampleur de la débâcle policière qu'il compte s'appuyer fort justement sur les militaires pour la sécurité. Les professionnels de la gendarmerie d'abord seront chargé de la protection de l’Élysée et probablement des affaires sérieuses en matière de terrorisme. Dans la mesure ou il ne compte pas faire appel aux barbouzeries terroristes pour gouverner dans l'immédiat, comme Chirac et Sarkozy, il n'a pas besoin de s'entourer d'amateurs mais manipulables à loisir...

Dans 100 ans on enseignerait encore comme "cas d'école" le fiasco de "l'affaire Mérah"  dans toutes les écoles de police du monde (si on les laisse debout...) comme un exact contraire du fameux 11 septembre de Georges Bush. Vertigineuse maîtrise inégalable avec ses preuves qui tombent du ciel au milieu d'une boule de feux si médiatique et si avisé que le brave publique mettrait des siècles à en comprendre la simple vérité si il en avait le temps.
La Carte du "Garde du Corps" de Sarkozy (et anciennement Chirac) dans le box du terroriste électoral vient nous rappeler une autre histoire. Mais qui était l'ancien Maire de Neuilly et "Garde du Corps" de  De Gaulle et parrain Corse et mentor du même Sarkozy et même boss de la French pour certain...
Une place très particulière assurément.

La seule première de l'affaire Mérah était les déclarations drolatiques "Nous le voulons vivant" diantre pour la première fois depuis les branquignoles d'AD des pseudo-terroristes seraient arrêtés vivant en France ?
Seul le professionnel Carlos à eu cette chance mais il s'agissait des hommes du contre-espionnage, les militaires de la DGSE, le cueilleur officiel n'était qu'une fausse barbe médiatique-diplomatique. Pas de barbouzades chez les militaires de la DGSE donc, encore qu'ils sont cités dans l'affaire Mérah lorsque les dispositifs de trois ou quatre services lui laissait le loisir de bavarder avec les médias gentiment pendant 5 heures avant l’assaut histoire de chauffer la machine pour les 36 heures de show.
Sans doute protégés par la constitution sur-mesure de la cinquième république voulue par De Gaulle, qui en fait les détenteurs du pouvoir légitime en cas de catastrophe, une légitimité qu'ils se doivent de mériter en restant exemplaires. La merde c'est pour les sinistres de l'intérieur et les réseaux Ad Hoc.

Pour le reste l'antique Laurent Fabius (non-contaminant comme le sang qui circulait du temps ou il était Premier Ministre) à montré son a-propos sur l'affaire du vote par internet, tout va bien chez les dinosaures...
Sauf le code java utilisé en Espagne pour ces élections législatives favorable à la gooche française, dit-on.
Les élections législatives passées on doit s'attendre à de curieuses mesures que justifiera l'urgence dans les catastrophes en cours...



Des "ennemis de la police et de son monde"   Découvrent l'eau tiède:


Défoncer des portes ouvertes depuis 50 piges. Oui les polices politiques utilisent les sans-paps mais aussi des tas d'autres bougres tenus en main par lâcheté, pour échapper à des poursuites judiciaires ou des peines de prison. ILS N'ONT QUE L'EMBARRA DU CHOIX. Ce qui importe c'est de savoir comment déjouer ces pièges, comment détecter ce genre de donneurs, traîtres, désinformateurs et autres retournés et infiltrés, comment s'en protéger et même quelques fois les utiliser.
On peu simplement saluer le courage de ceux qui font éclater au grand jour ces vérités et aussi se dire que les poulets n'approchent pas n'importe qui et c'est plutôt mauvais signe d'avoir été choisi...
Merah avait été recruté par les RG (excellent choix !) comme: 50600980 RG, les  gardiens de la paix Laurent S. et Agnès B., accompagnés de l'adjoint de sécurité Anthony C en témoignent dans un rapport de 2007.
Un banc d’huîtres de premier choix se referme au moindre frémissement surtout dans les quartiers de bonne réputation ou les pécheurs sont certain d’être bredouilles...

Mais censuré depuis...
"[Paname] : Ils veulent des balances, ce sera pas nous ! 

samedi 02 juin 2012 - 19:34 par niklapolic

    Il y a quelques temps dans une ville d'Ile-de-France, deux flics en uniforme chopent physiquement un copain. Il est 7h du matin, et il descend l'escalier du métro. Le premier lui demande ses papiers, l'autre l'immobilise immédiatement par le bras. Ce n'est qu'un prétexte pour l'embarquer au commissariat. Quelques minutes après être arrivé, on l'emmène dans un bureau où se trouve le même porc en civil qui avait déjà voulu lui poser des questions de façon officieuse. Comme la fois précédente, l'entretien tourne court. En voici un extrait :


- Tu étais où ces derniers temps ?
- Je suis là maintenant !
- Quelle est ton adresse postale ?
- Je n'ai pas d'adresse…
- Si t'en as une…
- Non, je dors à droite à gauche (...)
- Tu vis comment ?
- Je me démerde…
- On sait bien que tu es venu ici pour travailler, pour avoir des papiers, pour ramener de l'argent dans ton pays !
- Je suis pas venu pour ça, je suis venu pour voir.
- Arrête de penser qu'on est des méchants !
- (silence)
- Tu veux un café ?
- Non
- De l'eau ?
- Non
- Pourquoi tu n'acceptes pas ?
- Je ne veux pas donner mon ADN.
- Si on veut le prendre, on peut aller chez toi, même si t'as rien fait ! Vas-y tu peux sortir !
- Donne-moi un papier de fin de garde-à-vue !
- Il n'y a pas de papier à te donner. C'est comme la première fois. (Il se lève)
- Lors de la prochaine arrestation, on n'en restera pas là !
- Moi, aussi je vais faire quelque chose !
- Tu vas faire quoi ? (énervé)
- … je vais rentrer au bled, bien sûr ! (ironique)
- Même hors de France, on sait où te trouver…

Le lendemain, et jusqu'à aujourd'hui, des keufs en civil ont été grillés en train de suivre le copain dans la rue et le métro.

Ce n'est pas la première fois que la police tente de recruter des indics, des poukaves, des délateurs… des balances quoi, au sein des milieux squat, antifas ou pseudos anarcho-autonomes. Que ce soit à Paris, dans sa banlieue, à Lyon, à Notre-Dame-des-Landes ou en Belgique (une quinzaine de camarades interrogés de façon officieuse), les porcs aimeraient bien obtenir des renseignements ou recouper leurs propres observations, souvent grossières, pour faire tomber des camarades. Faire pression, faire du chantage lié à une situation sociale ou judiciaire, ou menacer de prison est monnaie courante un peu partout.

Face au silence sur ces histoires, à la peur ou la paranoïa, plusieurs camarades de différentes villes ont déjà choisi de rendre publics ces coups de pression et autres mesquines tentatives d'en faire des indics. A Paname, les chtars ont enlevé par surprise un copain dans la rue, suite à un premier refus de collaborer. Avec leur cerveau imbibé d'autorité, avec le fric des puissants qu'ils protègent, ils croient peut-être que tout s'achète et se vend, même les idées, même la dignité.

Dans leurs petits jeux dégueulasses, ce n'est pas seulement à quelques personnes qu'ils s'en prennent un peu partout. C'est aussi à un
antagonisme social qui leur échappe en partie, à une rage qui tente de balayer ce système d'exploitation et de domination.

Que leurs coups de pression ne restent pas sans réponse !

Des ennemis de la police et de son monde
"

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