jeudi 28 juin 2012

Hollande, Valls et ETA


Alors qu'ETA a renoncé à la "Lutte Armée" depuis octobre 2011 le gouvernement "degooche" de Hollande ne fait que provoquer et chercher des poux aux activistes Basques. 
Le 18 mai déjà Manuel Valls (Catalan et Espagnol d'origine, pur hasard ?) ne trouvait pas mieux que demander "la restitution des armes comme manifestation tangible" et pourquoi ?
Un deal avec Jorge Fernandez son homologue espagnol ?
Curieuse réponse aux offres de dialogue qu'ETA annonçait dans son communiqué du 16 mai.


Valls en profite pour faire coffrer mardi 26 juin Urgaitz Errazquin Telleria et Jose Javier Oses Carrasco avec l'aide des flics de la Garde civile espagnole sur le territoire français...

Batasuna a réagi à ces arrestations par le biais d’un communiqué de presse. La formation abertzale regrette que “les États continuent d’ignorer la feuille de route d’Aiete pour une résolution démocratique du conflit basque ainsi que le travail mené tant par la communauté internationale”.
“Depuis la conférence de paix d’Aiete, l’État français a agi contre celle-ci en ne cessant pas sa répression et en ne prenant pas en compte la volonté de la majorité sociale.”

“C’est par cette voie répressive et, contrant le processus de résolution intégrale du conflit, que nous situons les premiers pas du nouveau gouvernement de Hollande puisque prennent alors sens le renforcement de la dispersion des prisonniers politiques, le déclin des conditions de détention et l’isolement et la dispersion du collectif des prisonniers”, ajoute Batasuna.
Pour le parti, “le gouvernement du président Hollande, après avoir gagné sous le slogan du changement, n’applique en aucun cas cette volonté à la situation du Pays Basque, et cela ne correspond pas aux attentes de la société basque. Le temps est venu pour le gouvernement socialiste d’emprunter la voie du changement”.
Film Terrorisant:
Le documentaire Barrura begiratzeko leihoak (“Les fenêtres pour voir à l’intérieur”) n’est pas encore sorti, mais il est déjà en haut de l’affiche. Personne ne l’a vu – même pas les personnes qui y ont participé –, mais il fait déjà l’objet de vives critiques.
Zinez, producteur du documentaire qui retrace la trajectoire de cinq prisonniers basques, se serait bien passé de cette “campagne de promotion”. Hier, pour apaiser la polémique, les réalisateurs du documentaire ont même renoncé à la subvention de 9 000 euros accordée par la mairie de Donostia.
Jorge Fernández Díaz (ministre de l’Intérieur espagnol et genre de connard à vous envoyer ses GALeux...) a déclenché les hostilités. Évoquant “un documentaire qui fait l’apologie d’auteurs d’actions terroristes”, le ministre avait exigé que la mairie de Donostia retire sa subvention au projet. Au lendemain de la légalisation du parti Sortu, le 20 juin, il avait évoqué la possible mise hors-la-loi de Bildu, coalition abertzale qui dirige la ville.

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