jeudi 5 avril 2012

Merah: Le Black-Out


Rien ne filtre sur les tenants et les aboutissants de l’affaire Merah !
   

Les autorités françaises ont laissé entendre qu’aucune réponse ne serait apportée aux questions. L’interpellation d’une quinzaine d’islamistes dans plusieurs villes de France a suscité de nouvelles interrogations. Dans la plus rigide des langues de bois il n’y a aucune ombre au tableau après l’audition des chefs des services du renseignement français. 
On n’en saura donc pas plus  sur le meurtre de sept personnes par le suspect Merah, abattu après un siège d’une journée et demie dans son appartement toulousain. Aucune réponse ne sera apportée sur les zones d’ombre des conditions de la mort du «tueur au scooter», sur son parcours et pourquoi les services de renseignements ne l’ont pas empêché de passer à l’acte alors que l’homme était connu et employé par les Services.
Le fameux balcon d’où s'envola Merah criblé de mitraille parait bien minuscule et déjà rempli de policemans surarmés !!

Sur le profil psychologique de Merah:
Sans se fonder explicitement sur les travaux du Dt Michel Bounan*, l'alexithymie de Merah parait évidente et simplifie grandement sa manipulation dont on fait porter le chapeau à son frère...
Ici une définition classique:
"L'alexithymie est une impossibilité pour le sujet atteint à souffrir ou éprouver la souffrance de l'autre. Il en résulte une absence totale à prendre en compte la réalité de la vie émotionnelle, affective, psychologique dans sa globalité si ce n'est par l'expression violente, l'addiction, le déni. C'est une défense structurelle liée à un ou des traumatismes et qui par la réalisation d'actes traumatiques s'essaie à une expression, une extériorisation de ses traumas. Le sujet n'est pas conscient des actes traumatiques qu'il réalise et de sa réalité interne. Il est totalement dénué de vie affective et ne peut en comprendre la nature. Cela vient souvent d'une enfance instable et pauvre en affection."


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