dimanche 29 avril 2012

Mais Sarkozy a raison sur le Vrai Faux Travail !



100 ans d'esclavage

C'est même probablement la première et dernière fois qu'il dit quelque chose de vrai.
Entendons-nous, dans le système capitaliste ou nous vivons et mourons joyeusement, le travail doit être productif c'est-a-dire producteur de VALEUR.
Une des causes principales de l’endettement démentiel des États est justement la subvention massive du Faux Travail. La part du Vrai Travail créateur de VALEUR capitaliste est trop faible désormais pour subventionner les figurants du Faux Travail qui s'activent inutilement à imiter le Vrai Travail.
Payer un chômeur ou un inactif au RMI-RMA est une bonne affaire, beaucoup moins coûteuse que de subventionner le Travail non-productif, non producteur de VALEUR capitaliste. Non seulement ce salaire est bien plus élevé que le montant d'un chômage ou d'un RMI-RMA mais en plus s'ajoutent les charges sociales qui financent la protection sociale du Faux Travailleur, le prix des locaux et de l'organisation de son non-travail improductif ...
Le Faux travailleur est partout et c'est lui qui ruine les États les plus riches. Ce maintient de l'ordre raffiné est devenu trop coûteux.  Le Faux travailleur heureusement consomme comme un goret, c'est bien le moins qu'il puisse faire  au tarif que coûte son travail subventionné non-productif !
Sarkozy se fait traiter de pétainistes par les défenseurs du Travail-pour-Tous stalinoïdes qui nous vient tout droit des Trente Glorieuses ou le travail de plein emploi était roi mais cette époque est révolue n'en déplaise aux Travaillistes (les idéologues du travail social). Ils veulent encore faire durer le plaisir de cette société agonisante de salariés/consommateurs qui ont changé le monde en un tas de déchets pollués et sans avenir en un rien de temps au seul motif de se goinfrer de pacotilles polluantes mais consommables. Comme les marchandises qu'ils consomment ils sont jetables, en doutaient-ils ?
De mensonges en mensonges les clowns du spectacle finiront par tout dire à des consommateurs/électeurs qui regardent derrière eux leur avenir de pain blanc avec leur ridicule bulletin de vote nostalgique.

Votez pour l'usine fantasmée des néo-staliniens du Front-de-Goooche
Votez pour le cauchemar néo-fasciste motorisé des culs-terreux ringards du Front National
Votez pour le centrisme plan-plan des notables de province, Poule au pot pour tous 
Votez pour le néo-néo-néo-gaullisme de Dupont-la-Joie
Votez pour le casino libéral, dont la banque a sauté, des mafieux opportunistes de l'UMP
Votez pour l'équilibre travailliste impossible de François-le-mec-sympa qui colle aux basquettes de toutes les provocations policières et nationalistes de Sarko-non-lieu et sa clique de barbouzes.

Quel premier Mai ?


Marchez le 1er mai pour le Vrai Faux Travail qui fait de vous des esclaves salariés a perpétuité.
Mais vous n'arriverez à rien dans cette fin de capitalisme qui ne vous prépare que la ruine !
Une morne vie d'ennui dans un monde de déchets.

A Bas le Travail !


Il va de soi que nous différencions le Vrai Travail (créateur de Valeur capitaliste) du Faux Travail (non créateur de cette même Valeur capitaliste) à l'intérieur du capitalisme.
L'activité humaine, la socialisation du Sujet vivant (voir Michel Bounan) ne peut se concevoir que débarrassé du capitalisme, qu'on la nome travail ou autrement.


Qui serait étonné par la signification marxienne du concept de Valeur aurait nécessairement une connaissance nulle de l'œuvre de Karl Marx comme aussi de Guy Debord.
Ces questions sont au centre de toute l'activité théoricienne des courants révolutionnaires et depuis 20 ans au moins sur le devant de la scène des débats sur les cinq continents.
Encore pourrait-on faire remonter cette connaissance de la Valeur capitaliste à Marx lui-même et malgré toutes les falsifications et erreurs des marxistes, aux courants prolétariens non-orthodoxes.
Plus récemment  aux travaux des théoriciens de l’Internationale Situationniste (1957/1972), au groupe informel mené par Guy Debord jusqu'en 1994 et dernièrement par Michel Bounan.
Évidement au texte fondateur de Moishe Postone en 1986 qui est à l'origine des courants dit: "Critique de la Valeur" (KRISIS ) et "Critique de la Valeur et du Genre" (EXIT )
Les officines pseudo-anarchisantes et/ou marxistes pilotées par les désinformateurs officiels du système ne peuvent qu'occulter ces questions, mais elles ne sont pas en mesure d'en disqualifier la portée.
La non-connaissance de la Valeur et du Sujet Automate est  l'exacte mesure de leur ignorance complète de ces complexités hors de portée de leur misérables talents passéistes et réactionnaires.


Voir le texte en anglais de Postone (Le PDF est payant c'est inacceptable !)
 Article-thinking-the-global-crisis-by-Moishe-Postone

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