Combien de fois a-t-on entendu des "experts" nous expliquer que la nanothermite n’est pas un explosif mais un matériau énergétique produisant rapidement une intense chaleur. Cet argument est ici battu en brèche par le chimiste Kevin Ryan qui s’est pourtant contenté de citer dix articles disponibles sur l’Internet, certains émanant d’ailleurs de l’armée US, dans lesquels le pouvoir explosif de la nanothermite est clairement cité. Rappelons que neuf scientifiques dont Niels Harrit ont retrouvé des traces de nanothermite dans des échantillons de poussière prélevés autour des ruines du World Trade Center par des New-Yorkais peu de temps après la chute des Tours.
Kevin Ryan est spécialiste en chimie et fut directeur de laboratoire chez Underwriters Laboratories (UL), la société qui avait certifié l’acier du WTC avant sa construction. C’est à UL que le National Institute for Standards & Technology (NIST) avait fait appel pour effectuer des simulations d’incendies sur des poutres similaires à celles du WTC afin de valider leur étude sur ces effondrements. Lorsqu’il avait dénoncé les manipulations et les inexactitudes des résultats de ces tests, Kevin Ryan avait été licencié par Underwriters Laboratories. Il n’a de cesse depuis de dénoncer ces manipulations, pour que justice soit rendue aux victimes de ces attentats et des guerres illégales qui s’en sont suivies. Il a d’ailleurs co-signé l’analyse scientifique du chercheur danois Niels Harrit & al sur la découverte de nanothermite dans les poussières du World Trade Center.
Ces dernières années, un certain nombre d’articles scientifiques validés par « pairs » (peer-reviewed) ont été publiés, et attestent de la présence de matériau thermitique au World Trade Center (WTC). [A-D]
Même si nous savons maintenant que de la nanothermite a été retrouvée dans la poussière du WTC, nous ignorons ce à quoi elle a servi exactement dans le cadre de la démolition trompeuse des bâtiments du WTC. La nanothermite peut avoir été utilisée simplement pour alimenter l’incendie dans les zones d’impact et autour des ascenseurs – sinon ces feux se seraient éteints bien trop tôt ou n’auraient tout simplement pas eu lieu – et créer ainsi l’illusion qu’un incendie de kérosène pouvait amener à la dévastation que tout le monde a pu voir. Mais la nanothermite aurait aussi bien pu être utilisée pour générer les explosions nécessaires à la destruction de l’intégrité structurelle des bâtiments.
La nanothermite, aussi appelée « superthermite », est le nom usuel pour tout un ensemble de composés intermoléculaires métastables (Metastable Intermolecular Composites, ou MICs) qui se caractérisent par une réaction hautement exothermique après allumage. La nanothermite contient un oxydant et un agent réducteur qui sont finement mélangés à l’échelle nanométrique. De tels matériaux nanoénergétiques sont fabriqués en vue de différentes applications, comme la propulsion, l’utilisation comme explosifs, ou la pyrotechnie.
Il existe différentes façons de fabriquer des nanothermites. Elles peuvent prendre la forme de mixtures solides d’aluminium et d’oxydes de métaux qui sont produits typiquement en utilisant des techniques comme la phase de condensation dynamique de la vapeur et l’arrêt du broyage réactif (Réactive Milling). Ces mélanges sont très semblables à ceux de la thermite ordinaire, mais leurs composants y sont introduits à une échelle bien plus fine. Les nanothermites peuvent également prendre une forme liquide qui gèle par la suite, en capturant les composants réactifs dans un composé intimement mélangé, qui est ensuite séché avant de pouvoir être mis à feu. Celles-là sont appelées des nanothermites « sol-gel », aussi connues sous le nom de nanocomposites énergétiques.
Les nanothermites sol-gel contiennent souvent d’autres composants, comme des silanes fluorés, et par conséquent du carbone et du silicium. La nanothermite retrouvée dans les échantillons de poussières du World Trade Center (WTC) contient également du carbone et du silicium. L’allumage de ce type de nanothermite déclenche la production de gaz qui se dilate rapidement en générant un phénomène de pression volumique. L’un des principaux produits de la réaction de la thermite, l’oxyde d’aluminium, prend une forme gazeuse aux températures générées lors de la réaction.
Voici 10 références au fait que les nanothermites peuvent être utilisées comme explosifs.
1) Cet article de Lawrence Livermore Labs est relativement clair sur le fait que les nanothermites sont « des composants explosifs basés sur les réactions de la thermite. »
On peut lire au début [de l’article] :
On peut lire au début [de l’article] :
« Nous avons développé une nouvelle méthode pour fabriquer des matériaux énergétiques à nanostructure, de nature spécifiquement explosive…en utilisant [le processus] chimique sol-gel »
2) Cet article en ligne intitulé « La chimie à l’échelle nanométrique produit de meilleurs explosifs » discute de procédés par lesquels les nanothermites sol-gel sont fabriquées, et il propose une belle image (TEM) d’une de ces nanothermites.
3) Ce journal du Département de la Défense date du printemps 2002, et décrit comment… :
« l’ensemble des services de l’Armée ainsi que d’autres du DOE et des laboratoires universitaires poursuivent activement des programmes destinés à exploiter les propriétés exceptionnelles de nanomatériaux qui pourraient être utilisés dans des formules énergétiques pour des explosifs sophistiqués. »
Cela établit clairement que :
[Les propriétés de la nanothermite] « incluent des émissions d’énergie deux fois plus importantes que celles de puissants explosifs » et qu’« au fur et à mesure des progrès sur les méthodologies et les matériaux sol-gel , un certain nombre de [nouveaux] domaines d’applications sont envisagés, y compris [dans le domaine] des explosifs composites de forte puissance et à haute énergie. »
4) Un explosif puissant produit une onde de choc qui se propage toujours à grande vitesse, supérieure à celle du son, à partir de son point d’origine. Ce communiqué décrit comment… :
« la réaction de composés nanothermitique de basse densité produit une combustion qui se propage très rapidement, et génère des ondes de choc se déplaçant à Mach 3 ou au-dessus. »
5) Dans cet article, un ancien employé du NIST, Michael Zachariah, discute [le moyen de] :
« développer une matrice d’oxydants pour [générer] une réaction avec du nano-aluminium [i.e. nanothermite] pour des applications à haute énergie impliquant des explosifs ou des propulseurs… ».
6) Cet article nous aide à comprendre à quel point les militaires ont amélioré le pouvoir explosif potentiel des composés nano-énergétiques, et plus spécifiquement des nanothermites. Il décrit… :
« une nouvelle classe d’armements qui utilisent l’énergie contenue dans des nanométaux pour la fabrication de bombes puissantes et compactes. »
Le professeur Steven Son de [l’université de] Purdue, qui est l’un des plus grands experts en nanothermites, poursuit en disant que « les superthermites peuvent améliorer le temps de la réaction chimique d’un facteur 1000…et générer une réaction en chaine extrêmement rapide…utilisable dans de nombreuses applications différentes… dont des engins explosifs. » L’article explique que de tels matériaux nanoénergétiques permettent de « créer des armes beaucoup plus létales comme des bombes pour détruire des installations souterraines (Cave-busters) qui ont plusieurs fois la force de détonation des bombes conventionnelles. »
7) A la différence de certains matériaux énergétiques, les nanothermites sont « ajustables », en cela que « les seuils de sensibilité à l’allumage, le taux de réaction, la pression générée peuvent être réglés dans un large champs de valeurs potentielles. » Les explosifs génèrent une pression, tout comme les nanothermites conçues comme telles.
8) Cet article présenté lors d’une conférence indique que… :
« les matériaux nanoénergétiques [à base de] thermite libèrent l’énergie bien plus vite que les matériaux conventionnels et ont un vaste potentiel d’applications militaires comme par exemple… des explosifs. C’est probablement la prochaine génération de matériaux explosifs. »
9) Cet article de l’armée US décrit comment… :
« ce matériau nanoénergétique peut être utile dans de nombreuses applications, par exemple comme générateurs non détonants de gaz à haute température, des fusées adaptables, des détonateurs « green » pour propulseurs ou explosifs, ou encore des explosifs à fort potentiel/énergie. »
10) Même Wikipedia sait que la nanothermite est utilisée comme explosif :
Les nanothermites « sont en général développées pour un usage militaire, comme propulseurs, explosifs, ou engins pyrotechniques. En raison de leur vitesse de réaction qui est extrêmement élevée, les matériaux nanothermitiques font l’objet de recherches de la part de l’armée US dans le but de développer de nouveaux types de bombes beaucoup plus puissantes que les explosifs conventionnels. »
Il existe évidemment bien d’autres références dans la littérature [scientifique] et il n’est pas très difficile de les dénicher. N’importe qui ayant un minimum d’intérêt pour la vérité et la justice peut trouver ceux [énumérés] ci-dessus et d’autres encore.
De futurs travaux d’analyse des poussières du WTC et d’autres échantillons nous permettront de savoir précisément quel(s) type(s) de nanothermite a été utilisé au WTC, et peut-être aussi quel était leur rôle exact. Mais d’ici là, le simple fait que de la nanothermite a été retrouvée à l’intérieur de la poussière du World Trade Center est une information explosive par elle-même. Et le fait que les investigateurs officiels et les médias mainstream ont ignoré cette donnée explosive depuis plus de 2 ans, l’est tout autant !
Kevin Ryan
DigWithin, le 19 juin 2011
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