La loi interdit l'usage, la détention, le transport et le trafic de la plupart des drogues. Les informations que nous diffusons s'inscrivent dans la politique de Santé Publique appelée Réduction des Risques (Loi du 9 août 2004) et ne sont en aucun cas une incitation à la consommation de produits illicites.
"Il n'y a pas de réduction des risques s'il n'y a pas de risques."
La réduction des risques, cela consiste à faire des choix personnels. Si je prends le cas de la cigarette, connaissant les risques encourus, je vais pouvoir faire plusieurs choix: je peux décider personnellement de ne pas fumer, de fumer peu, de fumer des lights, et comme les choses ne sont jamais définitives dans mes choix, je peux aussi décider un jour d'arrêter. Et puis en même temps, peut être que si je fume c'est que j'en ai besoin, ça m'aide et que si je n'avais pas cette soupape, j'irai plus mal.
Ce qui fait que tous les discours sur la drogue doivent faire peur, on diabolise à outrance en racontant n'importe quoi, et comme cela ne marche pas, on menace. Si on prend l'exemple de l'ecstasy, d'un côté il y a un discours qui dit que c'est une drogue très dangereuse, mortelle et que l'on va être de toute façon malade, et de l'autre côté il y a les amis qui disent que c'est super, sans danger et qui, en plus, ont l'air de bien se marrer.
Evidemment, comme aucun de ses amis n'est mort avec de l'Ecstasy, on a tendance à croire que les informations qui ont été données sont fausses. Dans tous les cas, que cela soit dans le discours des autorités, ou celui de ses amis, la personne n'a pas vraiment la possibilité de faire un véritable choix.
Sur les 200 000 usagers de drogues, combien ont été contaminés durant cette période à cause de cette saloperie ? A cette époque l'usage de drogues méritait-il la mort ?
Ça a l'air stupide, mais cela veut tout simplement dire que le risque existe, que l'on prend des risques tous les jours et qu'il faut l'accepter comme tel. Pour ne pas avoir de cancer du poumon, il ne faut pas fumer, pour ne pas avoir de cirrhose, il ne faut pas boire, pour ne pas avoir le Sida, il ne faut pas baiser... Le problème c'est qu'il y a des gens qui fument, qui boivent, qui baisent et qu'il faut faire avec.
La réduction des risques, cela consiste à faire des choix personnels. Si je prends le cas de la cigarette, connaissant les risques encourus, je vais pouvoir faire plusieurs choix: je peux décider personnellement de ne pas fumer, de fumer peu, de fumer des lights, et comme les choses ne sont jamais définitives dans mes choix, je peux aussi décider un jour d'arrêter. Et puis en même temps, peut être que si je fume c'est que j'en ai besoin, ça m'aide et que si je n'avais pas cette soupape, j'irai plus mal.
La politique de réduction des risques que mène Techno + sur les drogues participe de la même manière. Quoique puissent en penser certains, Techno + ne donne pas des informations pour utiliser des drogues sans danger, mais des informations objectives pour que les personnes puissent faire des choix personnels, y compris et c'est tant mieux, le choix de ne pas consommer de drogues. Toute la politique de prévention sur les drogues en France est régie par la loi de 1970 qui détermine quelles sont les drogues (Ecstasy, quelques décès en France = Drogue ; Alcool, X milliers de décès en France = pas Drogue), en interdit l'usage sous peine de prison ou d'hospitalisation obligatoire.
Ce qui fait que tous les discours sur la drogue doivent faire peur, on diabolise à outrance en racontant n'importe quoi, et comme cela ne marche pas, on menace. Si on prend l'exemple de l'ecstasy, d'un côté il y a un discours qui dit que c'est une drogue très dangereuse, mortelle et que l'on va être de toute façon malade, et de l'autre côté il y a les amis qui disent que c'est super, sans danger et qui, en plus, ont l'air de bien se marrer.
Evidemment, comme aucun de ses amis n'est mort avec de l'Ecstasy, on a tendance à croire que les informations qui ont été données sont fausses. Dans tous les cas, que cela soit dans le discours des autorités, ou celui de ses amis, la personne n'a pas vraiment la possibilité de faire un véritable choix.
Dire que si une personne utilise des drogues, c'est uniquement parce quelle est faible, qu'elle se laisse entraîner, ou alors parce qu'elle a des problèmes psychologiques est un peu simple, c'est faire de la «psychomerguez» de bas étage, comme dirait le psy de Techno +...
Ce choix ne dépend pas non plus uniquement des choses que l'on a pu lire, entendre ou voir. Le choix d'utiliser ou de ne pas utiliser une drogue est toujours un choix personnel complexe et dépend de beaucoup de facteurs...
Pour finir je rappelerais qu'historiquement, la politique de réduction des risques a été mise en place en France pour ralentir l'épidémie de Sida parmi les usagers de drogue par voie intraveineuse, épidémie qui s'est développée à cause de la loi de 70 qui obligeait les usagers de drogue à vivre dans la clandestinité, empêchait la diffusion de toute information ainsi que la distribution des seringues.
Il faut savoir aussi que si l'on savait depuis 1984 que les seringues transmettaient le virus, celles-ci n'ont pas pu être mises en vente avant la fin 1987 parce que des hommes politiques refusaient, sous couvert de morale, qu'elles soient en vente.
Sur les 200 000 usagers de drogues, combien ont été contaminés durant cette période à cause de cette saloperie ? A cette époque l'usage de drogues méritait-il la mort ?
Et les usagers étaient ils qualité négligeable de l'humanité ? Dans la plupart des autres pays européens, la vente libre des seringues depuis plusieurs années, a évité que l'épidémie ne touche les usagers de drogue, ces pays avaient bien compris qu'il ne faut pas confondre la chasse à la drogue et la chasse aux drogués...
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