jeudi 26 mai 2011

Tchernobyl Bis Repetita ? - CRIIRAD


La CRIIRAD publie ce jour la carte qui prouve que la France a été contaminée dès le 22 mars 2011 : les masses d’air contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI sont arrivées 2 jours avant la date indiquée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ; elles ont affecté les trois quarts de la France (et non pas le seul sommet du Puy-de-Dôme) ; l’activité de l’iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars.
La France métropolitaine n’a pas été touchée 48 heures après l’Europe septentrionale mais simultanément. Pour établir sa cartographie, la CRIIRAD s’est basée sur les chiffres de l’IRSN et de certains exploitants, chiffres qui ne figurent pas sur le site CRITER où se trouve, de source officielle, « l’ensemble des résultats de la surveillance spécifique du territoire français (métropole et DROM-COM) effectuée par l’IRSN dans le cadre du suivi de l’impact à très longue distance des rejets radioactifs de l’accident de Fukushima » mais sur le site du Réseau National de Mesure de l’environnement (RNM), curieusement délaissé au profit du premier en pleine gestion de crise.
La CRIIRAD a saisi ce jour, le Premier ministre, M. François FILLON, et le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, M. André-Claude LACOSTE, d’une DEMANDE D’ENQUETE sur la chronologie des faits et les différents niveaux de responsabilités. Placé sous la tutelle conjointe de cinq ministères, l’IRSN intervient, en effet, comme appui technique du gouvernement et de l’ASN pour toutes les questions relatives à la radioprotection et à la surveillance radiologique du territoire français. Sur financement public, il est notamment chargé de « rendre compte de la réalité des contaminations de l’environnement et des risques associés ».
http://www.criirad.org

".../...Comment autant de personnes ont pu maintenir le silence sur la contamination des trois quarts du   territoire français ? 
Si l’omission est involontaire, comment expliquer que l’iode 131 radioactif soit   mesuré sur les filtres de 16 stations de mesures différentes, réparties sur 15 départements différents,   et que des dizaines, des centaines de techniciens et d’ingénieurs soient affectées, en même temps, par  le même manque de concentration, le même trou de mémoire ? 
C’est d’autant plus invraisemblable   que l’arrivée de la contamination sur les Etats-Unis était bien documentée et que toutes les équipes   étaient mobilisées dans le cadre du plan de surveillance spécifique mis en place par l’IRSN pour   caractériser l’impact des rejets radioactifs de FUKUSHIMA DAIICHI..." 

PLUS D’INFORMATION
 Lire l’extrait du rapport de la CRIIRAD relatif à l’impact des rejets radioactifs de FUKUSHIMA DAIICHI sur la France / Chapitre relatif à la contamination de l’air et à l’analyse critique des informations officielles. 
Visionner la consultation des résultats relatifs au 22 mars 2011.

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