vendredi 1 avril 2011

POISON D'AVRIL

Le Premier ministre japonais a expliqué vendredi que les Japonais ne couraient aucun risque d'être exposés à des taux dangereux de radioactivité s'ils suivaient les conseils des autorités.
Vu le 11 mars 2011
"Un ministre japonais a évoqué la possibilité d'un relâchement de vapeur d'eau contaminée afin de diminuer la pression dans le bâtiment du réacteur concerné, le N°2. Dans ce cas, la radioactivité disséminée resterait à des valeurs relativement faibles, car il ne s'agit que de la contamination externe au réacteur et non à celle du combustible nucléaire du cœur."
"Ce n'est pas la première fois qu'un séisme a des conséquences importantes sur les centrales nucléaires japonaises. En juillet 2007, un séisme de magnitude 6,6 s’est produit à proximité immédiate de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa (située sur la côte ouest de l’île d’Honshu). La route passant à côté de la centrale s'était ouverte sous le choc du séisme, d'intensité supérieure à celle escomptée par les géologues japonais pour le dimensionnement des système antisismique. Les réacteurs de la centrale, à l'arrêt comme en fonctionnement, avaient toutefois bien réagi, les sûretés automatiques les mettant en sécurité. "
Tout va Bien ! 
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En ce qui concerne la destinée du complexe de Fukushima après l'accident, les principaux experts russes de l'industrie nucléaire s'accordent pour dire que l'histoire de Tchernobyl ne se reproduira pas. A Fukushima, la situation est sous contrôle et le pire est derrière nous, car on a réussi à éviter la fusion d'une zone active. Cependant, l'évolution future dépendra de la rapidité du gouvernement japonais à rétablir l'électricité dans les réacteurs.
"On peut dire que les conséquences de "Fukushima-1" ont étés réduites au minimum", a conclu l'agence d'information du site Lenta.ru. Toutefois, de nombreux experts estiment que le plus fiable reste de fermer les unités endommagées.
Selon un expert d'Eco-Institut, Michael Seiler, la suite dépend également du développement de la fusion éventuelle des barres de combustible des réacteurs. L'un des pires scénarios consiste : une expulsion de matières nucléaires. Une vaste zone serait ainsi contaminée. Les Japonais ne pourraient qu'espérer que le vent pousse le nuage radioactif vers l'océan Pacifique.
Nezavisimaya Gazeta s'accorde sur cette analyse et ajoute que dans le pire des cas, un combustible nucléaire en fusion pourrait percer la coque et gagner la terre, infectant selon lui le sol et l'eau pendant des centaines d'années dans un rayon de 500 km.
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Tsunami : les recherches pour trouver des corps continuent. Des milliers de soldats japonais et américains ont débuté vendredi une vaste campagne de recherche de corps le long de la côte nord-est du Japon, frappée il y a trois semaines par un gigantesque tsunami. Les armées des deux pays alliés ont déployé 120 avions et hélicoptères, ainsi que 65 navires, pour chercher les 16 441 personnes portées disparues après la vague géante qui a dévasté la côte Pacifique de la grande île de Honshu, et qui sont probablement décédées. « Nous allons nous concentrer sur le long des côtes, les embouchures des fleuves et les territoires encore recouverts d'eau de mer », explique un responsable des Forces japonaises d'autodéfense, l'armée japonaise. La fouille ne pourra couvrir toutefois une zone de 30 km autour de la centrale accidentée de Fukushima, où le niveau de radiation est dangereux. Jusqu'à un millier de corps n'ont pas été ramassés autour de cette centrale. Selon un bilan provisoire, près de 28 000 personnes sont mortes ou portées disparues lors de cette catastrophe.
 

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