Le site laterredabord.fr a ouvert une page spéciale consacrée à l’actualité quotidienne de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
En espérant que cela aide à une prise de conscience des dangers du nucléaire pour toute la planète !
TOKYO (Reuters) - L'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, a été contraint de rejeter lundi 10.000 tonnes d'eau contaminée dans l'océan Pacifique et s'emploie toujours à rechercher l'origine d'une fuite radioactive par tous les moyens, même les plus dérisoires. Il faudra des mois pour arrêter les fuites, a prévenu un conseiller du Premier ministre nippon, Naoto Kan, et peut-être encore davantage pour reprendre le contrôle du site lourdement endommagé par le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont fait 28.000 morts et disparus.
Cette épée de Damoclès ne nous quittera plus. L'eau qui va être déversée dans la mer est environ 100 fois plus radioactive que les seuils autorisés, a précisé Tokyo Electric Power (Tepco), l'opérateur de la centrale. Il n'y a pas d'autre alternative, a expliqué le gouvernement, car Tepco n'a plus de place pour stocker une eau encore plus radioactive ayant servi à refroidir les réacteurs.
La découverte d'une fissure sur une structure en béton du réacteur n° 2 a ravivé, hier, les inquiétudes concernant la situation à la centrale nucléaire de Fukushima. D'après la Tepco (Tokyo Electric Power) qui exploite la centrale, cette fissure pourrait être à l'origine d'une fuite radioactive dans l'océan Pacifique. À l'endroit de cette brèche, Tepco a mesuré une radioactivité de 1 000 millisieverts par heure. Confronté à cette nouvelle difficulté, l'opérateur de Fukushima a commencé à injecter du béton pour colmater la fissure. Mais loin d'être sous contrôle, la pollution de l'environnement semble s'étendre inéluctablement. Sur le site, les barres de combustible sont toujours en surchauffe et une radiation 4 000 fois supérieure à la limite légale a été détectée au large de la centrale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire