Le Japon sous une catastrophe nucléaire
Le scénario de l'accident nucléaire en cours est un peu mieux compris. Il concerne les sept réacteurs en fonctionnement lors du séisme des deux centrales de Fukushima Daiichi (3) et Fukushima Daini (4). Les réacteurs ne sont pas tous dans le même état.
Pour l'instant, les rejets de vapeur contaminée opérés volontairement par la TEPCO en accord avec le gouvernement et l'Autorité de sûreté japonaise (agence de sûreté nucléaire et industrielle) pour diminuer la pression dans les circuits et les enceintes n'ont pas de conséquences sanitaires sérieuses. Les valeurs maximales atteintes, hier soir autour de Daiichi, en termes de débit de dose, étaient de l’ordre de 1 mSv/h (un millisivert par heure, c’est-à-dire que la limite annuelle d’exposition d’une personne du public – 1 mSv – est atteinte en 1 heure d’exposition. En France, la limite annuelle d’exposition d’un travailleur du nucléaire est de 20 mSv, ces limites sont réglementaires et précautionneuses, elles ne signifient pas un risque sanitaire mesurable). La détection de petites quantités de césium montre qu'il y a eu un début de fusion d'éléments combustibles.
Libye: Les insurgés battent en retraite
Après la chute de Zaouiah, mercredi, les villes aux mains des insurgés tombent les unes après les autres. Après Al-Uqaila sur la route côtière, c'est la localité d'al-Bicher plus à l'est qui est désormais sous contrôle des loyalistes qui bombardaient aussi Brega, à quelque 240 km de Benghazi, quartier général du Conseil national de transition regroupant l'opposition. Les insurgés qui étaient postés aux portes de Brega ont pris la fuite à bord de véhicules en direction de la ville d'Ajdabiya, sur la route côtière. Les forces fidèles au régime du colonel Kadhafi, continuent dimanche 13 mars, à avancer vers l'Est le long de la côte libyenne, repoussant les rebelles, à coups de bombes, roquettes et mortiers. Les troupes loyalistes se trouvent désormais à 240 kilomètres de Benghazi, fief de l'insurrection. Dans la ville voisine d'Ajdabiah, les insurgés semblent démoralisés. "Dans une demi-heure, peut-être, leurs roquettes peuvent nous tomber dessus", se lamente un combattant rebelle, Massoud Bouissir, à l'entrée ouest de la ville. "Le soulèvement, c'est fini...", dit un autre, Nabil Tidjouri, qui a perdu son fusil-mitrailleur dans les combats. "Hier ils étaient à Ras Lanouf, aujourd'hui ils sont à Brega, après-demain ils seront à Benghazi."
Par ailleurs, toutes les communications des téléphones portables étaient coupées dimanche à Benghazi, le fief de l'insurrection.
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