L'opposition égyptienne s'unit dans une "coalition"
Les groupes de jeunes qui sont à l'origine du soulèvement anti-Moubarak ont formé une coalition, assurant dimanche qu'ils n'allaient pas lever leur occupation de la place Tahrir au Caire tant que le président égyptien n'aurait pas démissionné. Dans un communiqué, "la Direction unifié des jeunes révolutionnaires en colère" a promis de ne pas quitter les lieux, qu'ils occupent avec d'autres manifestants depuis le 28 janvier, avant que leurs revendications soient satisfaites, la première d'entre elle étant "la démission du président". La coalition réclame aussi la levée immédiate de l'état d'urgence, la dissolution du Parlement, la formation d'un gouvernement d'union nationale pour assurer une transition pacifique du pouvoir et organiser une réforme constitutionnelle. Le communiqué a été lu par Ziad al-Oulaimi lors d'une conférence de presse.
La coalition regroupe des représentant du Mouvement du 6 avril, du Groupe pour la justice et la liberté, de la "Campagne du porte-à-porte", de la "Campagne populaire de soutien à ElBaradei", des Frères musulmans et du Front démocratique. La coalition réclame aussi la levée immédiate de l'état d'urgence, la dissolution du Parlement, la formation d'un gouvernement d'union nationale pour assurer une transition pacifique du pouvoir et organiser une réforme constitutionnelle.
Le vice-président égyptien Omar Souleimane a entamé, dimanche, des consultations avec les représentants de l'opposition pour tenter de trouver une issue à la crise politique en Égypte. Les manifestants qui réclament depuis treize jours la démission immédiate du chef de l'État et occupent toujours la place Tahrir, dans le centre du Caire, se disent décidés à obtenir gain de cause. Beaucoup d'Égyptiens souhaitent toutefois le retour au calme et les autorités font tout pour mettre en exergue les menaces que l'agitation fait planer, notamment sur l'économie nationale. Les banques ont rouvert dans la matinée après une semaine de paralysie.
La coalition regroupe des représentant du Mouvement du 6 avril, du Groupe pour la justice et la liberté, de la "Campagne du porte-à-porte", de la "Campagne populaire de soutien à ElBaradei", des Frères musulmans et du Front démocratique. La coalition réclame aussi la levée immédiate de l'état d'urgence, la dissolution du Parlement, la formation d'un gouvernement d'union nationale pour assurer une transition pacifique du pouvoir et organiser une réforme constitutionnelle.
Le vice-président égyptien Omar Souleimane a entamé, dimanche, des consultations avec les représentants de l'opposition pour tenter de trouver une issue à la crise politique en Égypte. Les manifestants qui réclament depuis treize jours la démission immédiate du chef de l'État et occupent toujours la place Tahrir, dans le centre du Caire, se disent décidés à obtenir gain de cause. Beaucoup d'Égyptiens souhaitent toutefois le retour au calme et les autorités font tout pour mettre en exergue les menaces que l'agitation fait planer, notamment sur l'économie nationale. Les banques ont rouvert dans la matinée après une semaine de paralysie.
Quelques extraits d’une lettre d'un ami d’Alexandrie « Je vais bien seulement je suis très fatigué, car je passe tout mon temps dans les rues entre manifestations dès le matin jusqu’au soir, protéger la bibliothèque avec les jeunes et la nuit : faire la surveillance de sécurité dans mon quartier, comme tout le monde le fait déjà dans les villes Égyptienne, après la disparition de la police et les attaques des bandits payés par les autorités (police centrale, parti national « watany »du gouvernement et quelque hommes d’affaires liés au régime)!!! …
Le peuple d’alexandrie contrôle tout dans la ville/vie, sans la présence de la mairie, la police, police de trafic, les grands supermarchés et les banques.
…maintenant : c’est une question de temps et de résistance…mais l’espoir s’approche..c’est super magnifique après 30 ans de frustration et de désespérance ! » "
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