Commençons par une petite lettre:
Ahmed Abderraouf Ounaies: "Je sais que vous êtes avant tout une amie de la Tunisie, parce que la France est l'amie de la démocratie, la France est l'amie des libertés, et donc Michèle Alliot-Marie, au nom de la France, est l'amie de la Tunisie d'aujourd'hui, qui aspire à enraciner la démocratie dans ses institutions." et ta sœur !
La situation en Tunisie fait ressortir les luttes sociales dans les entreprises liées au marché internationale. La sous-traitance est une spécialité locale qui génère de gros bénéfices et lie la Tunisie à l'économie européenne, c'est un résultat de la délocalisation qui crée des emplois là ou les conditions sont les plus favorables. Bref les tunisiens sont sous-payés et songe à un alignement sur les salaires européens. Ce n'est pas un hasard si le libéralisme place ses billes dans ce genre de dictatures "bien tenues" pour y faire de gros bénéfices.
Sit-in au Kef pour revendiquer l'emploi et l'amélioration des conditions de travail
Plusieurs ouvriers à la câblerie automobile «Coroplast», entreprise totalement exportatrice, ont observé un sit-in pour revendiquer l'amélioration de leur situation professionnelle.
Madame Alliot-Marie,
« Je vous demande d’arrêter » ! Madame la Ministre d’Etat, Présidente du Mouvement « Le Chêne-les Gaullistes du Renouveau », au palmarès politique non négligeable, puisque vous fûtes la première personnalité politique de la Cinquième République à enchaîner, à la suite, quatre Ministères régaliens et la première femme Ministre de la Défense, si vous aviez été Ministre des Affaires Étrangères du Général de Gaulle, auriez-vous accepté, pendant d’éventuelles vacances en Espagne, les faveurs d’un proche et/ou d’un soutien notoire du Général Franco ?
Sachez, Madame la Ministre d’Etat, que, par votre inconscience et/ou par vos relations ambigües, avec les proches et les bailleurs de fonds du régime Ben Ali, qui plus est pendant les moments les plus difficiles de notre « Révolution de Jasmin » et compte tenu du Poste que vous occupiez, vous êtes un peu responsable, passivement, du sang qui a coulé.
Aussi, Madame la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Étrangères et Européennes, qui s’est dévoilée, et ce pendant la présidence du G20 par la France, étrangement étrangère aux Affaires de ce monde , qui n’a pas saisi que l’impact de notre « Révolution de Jasmin » sera, probablement, planétaire, lorsque, demain, d’autres peuples opprimés suivront l’exemple du peuple tunisien, et qui, par ses bourdes à répétition, a montré son ignorance et/ou sa négligence de la souffrance que nous avons vécue, nous vous saurions gré, pour la Mémoire de nos Martyrs, de bien vouloir arrêter, Madame la Ministre d’Etat, vos « approximations », vos fantasmes et vos élucubrations sur la Tunisie.
Deuxième voyage en jet privé de Michèle Alliot-Marie.
Le troisième scandale.
Après le premier voyage et les propositions d'aide policière au régime de Ben Ali, ils ont repris le jet privé le 29 décembre, afin de se rendre cette fois à Tozeur, dans le grand sud tunisien. Un aller et retour, effectué dans la journée, le temps d’un déjeuner et d’une virée dans les oasis. Au moins, la ministre a-t-elle pu éviter ainsi un voyage encore plus long et plus éprouvant, au moins une dizaine d’heures par la route, à travers cette fois, non plus des montagnes, mais des villes en révolte, comme Sidi Bouzid ou Kasserine. L’appareil était cette fois un Challenger 600 de 9 places, appartenant à la compagnie aérienne Nouvelair, qui a dû fusionner en 2008 avec la firme Kathago Airlines de Belhassen Trabelsi, le frère de Leïla Ben Ali, l’épouse de l’ancien dictateur tunisien. Jusqu’à sa fuite au Canada, Belhassen Trabelsi exerçait les fonctions de PDG à la tête de la société. C’est pour cette raison que l’avion emprunté par Michèle Alliot-Marie et ses proches, était immatriculé "TS-IBT". TS, pour Tunisie et BT, pour Belhassen Trabelsi. Un homme qui savait être généreux avec les dignitaires de la République française. Le 24 décembre 2009, le secrétaire d’Etat à la Coopération, Alain Joyandet, avait ainsi débarqué à bord d’un de ses avions privés, sans doute le même que celui utilisé par sa consœur du gouvernement, à l’aéroport de Tunis-Carthage, pour un séjour privé au Khartago, l’un des palaces de celui qui était considéré comme le "parrain" du clan Trabelsi. Selon plusieurs sources tunisiennes, Belhassen Trabelsi l’attendait à l’aéroport, en compagnie de Robert Bourgi, grande figure de la Françafrique. C'est l'ensemble du gouvernement qui avait gite et couvert gratis chez le Tyran de Carthage...
Les tunisiens apprécierons les déclarations démentes de leur nouveau ministre des affaires étrangères, leur révolution ne fait que commencer... Ahmed Abderraouf Ounaies: "Je sais que vous êtes avant tout une amie de la Tunisie, parce que la France est l'amie de la démocratie, la France est l'amie des libertés, et donc Michèle Alliot-Marie, au nom de la France, est l'amie de la Tunisie d'aujourd'hui, qui aspire à enraciner la démocratie dans ses institutions." et ta sœur !
La situation en Tunisie fait ressortir les luttes sociales dans les entreprises liées au marché internationale. La sous-traitance est une spécialité locale qui génère de gros bénéfices et lie la Tunisie à l'économie européenne, c'est un résultat de la délocalisation qui crée des emplois là ou les conditions sont les plus favorables. Bref les tunisiens sont sous-payés et songe à un alignement sur les salaires européens. Ce n'est pas un hasard si le libéralisme place ses billes dans ce genre de dictatures "bien tenues" pour y faire de gros bénéfices.
Sit-in au Kef pour revendiquer l'emploi et l'amélioration des conditions de travail
Plusieurs ouvriers à la câblerie automobile «Coroplast», entreprise totalement exportatrice, ont observé un sit-in pour revendiquer l'amélioration de leur situation professionnelle.
Ces ouvriers, qui se sont rassemblés, vendredi, devant le siège de la radio régionale du Kef, ont appelé à la nécessité de respecter la réglementation du travail en vigueur en Tunisie, notamment en ce qui concerne les heures de travail, les congés, les salaires et les primes.
D'un autre côté, plusieurs chômeurs observent un sit-in, depuis deux jours, devant le siège du gouvernorat, réclamant un emploi et des aides matérielles pour lutter contre la pauvreté.
Les manifestants qui ont installé une tente en face du siège du gouvernorat, ont brandi des banderoles ayant pour slogan la liberté, la dignité et le droit à l'emploi.
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