Avion, bateau, logement: l'Égypte a payé les vacances de Noël du Premier Ministre François Fillon
Les Articles 2 et 6 sont savoureux !
Marat avait raison, un chiffon de papier sous le capitalisme.
Mort aux Tyrans !
Pendant ce temps là, place Tahrir:
La contestation contre le président égyptien Hosni Moubarak est encore montée d'un cran, mardi 8 février, avec de nouvelles manifestations, qui ont réuni des centaines de milliers de personnes au Caire et en province. Il s'agit des manifestations les plus importantes depuis le début du mouvement, le 25 janvier.
La mobilisation ne faiblit pas sur la place Tahrir, devenue un Village-Commune de tentes retranché où, malgré les nuits fraîches, la fatigue et les mauvaises conditions sanitaires, les manifestants se relaient jour et nuit pour protester. D'après des photographes de l'AFP au Caire place Tahrir le nombre de manifestants a dépassé celui des rassemblements précédents, au moment où le mouvement entre dans sa troisième semaine.
«Cela fait cinq jours que je suis là, lance Mohammed, ingénieur originaire de Fayoum. Nous resterons jusqu'à ce que Moubarak parte.» «Ils essaient de nous leurrer», affirme de son côté Mohammad, 36 ans, en évoquant la promesse d'augmentation des salaires. «C'est un pot-de-vin politique pour réduire le peuple au silence.» Entré dans sa troisième semaine, le mouvement de contestation reste très important en Égypte.
Wael Ghonim, en charge du marketing de Google pour le Moyen-Orient, a été arrêté au premier jour des manifestations en Égypte et relâché lundi. Il a raconté son incarcération à la télévision «Un tremblement de terre» médiatique (il a fait pleurer le pays entier lundi soir en racontant sa détention sur une chaîne de télévision privée.) qui a relancé la contestation par sa sincérité. Wael Ghonimest accueilli en héros place Tahrir. Ce cybermilitant égyptien, emprisonné douze jours et libéré hier,a pris la parole place Tahrir, cet après-midi. «Je ne suis pas un héros, vous êtes les héros, c'est vous qui êtes restés ici sur la place» a-t-il lancé à la foule. Ailleurs dans le pays, près de 20.000 personnes ont également manifesté contre le régime, notamment 8.000 à Alexandrie (nord) et 5.000 Minya, mais également à Sohag et Assiout (sud du Caire). D'après des témoins à Alexandrie, il en était de même dans la grande ville du nord de l'Égypte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire