vendredi 11 février 2011

Désertions révolutionnaire en Égypte

Les Révolutions arabes vengent le 11 septembre 2001
«Compte tenu des conditions difficiles que traverse le pays, le président Mohammed Hosni Moubarak a décidé d'abandonner le poste de président de la République et chargé le conseil suprême des forces armées de gérer les affaires du pays», a déclaré Omar Souleimane dans une brève allocution télévisée.
Explosion de joie dans les rues du pays.
18h50: Les scènes de liesse se poursuivent place Tahrir. Des feux d'artifice ont été tirés. Devant le siège de la télévision publique, où des manifestants s'étaient rassemblés dans la journée, les révolutionnaires serrent les mains des soldats qui avaient été déployés pour protéger le bâtiment.
Un communiqué annoncé par l'armée est tombé: elle assure qu'elle garantira des «élections libres et honnêtes» tout en mettant «en garde contre toute atteinte à la sécurité de la nation et des citoyens». Explosion de joie dans les rues du Caire, après l'annonce par le vice-président Omar Souleiman de la démission du Président Hosni Moubarak, qui a quitté la capitale. Mais le pouvoir est remis à l'armée. L’armée égyptienne assure qu’elle ne souhaite pas se substituer à la «légitimité voulue par le peuple».
20h26: Des milliers de Yéménites descendent dans les rues de Sanaa la capitale pour célébrer le départ de Moubarak. En Cisjordanie, des centaines de Palestiniens manifestent leur joie en arborant des drapeaux égyptiens et palestiniens.
19h40: La tension monte en Algérie, à la veille d'une grande marche pour «changer de système». Plusieurs personnes ont été blessées et 10 interpellées à Alger alors qu'il saluaient «spontanément» la chute du président égyptien Hosni Moubarak. Tout est fin prés pour renverser le régime militaire.
Une explosion de joie a retenti à Tunis quelques minutes après l'annonce du départ du président égyptien. Toute l'avenue Bourguiba, haut-lieu des manifestations qui ont fait tomber le président Ben Ali, retentissait de cris de joie et des petits groupes de gens se mettaient spontanément à danser à l'annonce de la nouvelle.

Ce matin, trois soldats ont quitté armes et uniformes, pour se joindre aux manifestants, rapporte l'AFP qui cite des témoins. Hier soir, c'est un major de l'armée qui a rallié le soulèvement, comme le rapporte le blogueur  égyptien Aalam Wassef, sur «Cris d'Egypte».
De plus en plus de monde place Tahrir, où c'est l'heure de la prière.
A Alexandrie la foule des manifestants est estimée à 100 000 personnes.
Insurrection à Suez
Selon Alarabiya, les manifestants auraient pris le contrôle de plusieurs bâtiments gouvernementaux à Suez.
Le projet de la révolution égyptienne, son unicité,  c'est justement cette plongée dans l'inconnu historique. Tout est désormais possible !

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