Des centaines d'habitants du centre-ouest de la Tunisie, d'où est partie la «révolution du jasmin», ont entamé samedi une marche sur Tunis, «la Caravane de la libération», pour réclamer le départ du gouvernement des caciques de l'ancien régime, selon un correspondant de l'AFP.
Ils étaient environ 300 à leur départ dans la matinée de la localité de Menzel Bouzaiane, à 280 km au sud de la capitale, mais ont agglutiné d'autres manifestants en chemin et approchaient dans la soirée de la localité de Regueb (centre-ouest) où ils étaient attendus par la population. «Nous sommes venus de Menzel Bouzaiane, de Sidi Bouzib, de Regueb pour faire tomber les derniers restes de la dictature», a expliqué un vieil homme drapé dans un drapeau tunisien, Mohammed Layani, énumérant les principaux foyers de contestation du centre-ouest frondeur et déshérité, en première ligne lors de la «révolution du jasmin» qui a provoqué le 14 janvier la chute du président déchu Zine El Abidine Ben Ali.
La rue tunisienne proteste quotidiennement contre la mainmise de caciques de l'ancien régime sur le gouvernement de transition formé lundi. Ce mouvement fait suite aux manifestations de samedi, auxquelles se sont joints des policiers, contre le gouvernement de transition dominé par des membres de l'ancien régime. (…)
Arrivés dans le centre de Tunis vers 7h30, les manifestants ont remonté l'avenue Habib Bourguiba, artère centrale et symbolique de la ville où se déroulent des manifestations quotidiennes, avant de s'installer pour un sit-in devant le ministère de l'intérieur, où ils ont déployé un vaste portrait de Mohammed Bouazizi. (…)
Des appels circulent sur les réseaux sociaux pour que d'autres manifestants d'autres régions rejoignent la marche qui eux compte arriver à Tunis «dans quatre ou cinq jours».
Tout ceci n'est que la première vague qui vient mourir à Tunis centre du pouvoir, mais d'autres vont suivre.
Écoliers, collégiens et une partie des lycéens doivent théoriquement reprendre le chemin des classes, fermées depuis le 10 janvier, quatre jours avant la fuite de Ben Ali en Arabie Saoudite, mais le syndicat des enseignants du primaire a appelé à une "grève générale illimitée" dès ce lundi pour exiger un nouveau gouvernement débarrassé de tout cacique de l'ère Ben Ali.
Pour sa part, l'Arabie saoudite a assuré dimanche avoir voulu "contribuer à désamorcer la crise et arrêter l'effusion de sang du peuple tunisien" en donnant l'asile à Ben Ali.
Écoliers, collégiens et une partie des lycéens doivent théoriquement reprendre le chemin des classes, fermées depuis le 10 janvier, quatre jours avant la fuite de Ben Ali en Arabie Saoudite, mais le syndicat des enseignants du primaire a appelé à une "grève générale illimitée" dès ce lundi pour exiger un nouveau gouvernement débarrassé de tout cacique de l'ère Ben Ali.
Pour sa part, l'Arabie saoudite a assuré dimanche avoir voulu "contribuer à désamorcer la crise et arrêter l'effusion de sang du peuple tunisien" en donnant l'asile à Ben Ali.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire