Ce petit manuel en pdf (Comment protester) est bilingue arabe/français il prouve le degré de conscience du Mouvement Révolutionnaire égyptien et pourra servir ailleurs dans le monde arabe.
La situation est très confuse en Égypte ce samedi, au cinquième jour de manifestations contre le régime de Hosni Moubarak. Le couvre-feu a débuté à 16 heures, mais n'est pas respecté. Le chef du renseignement Omar Suleiman a été nommé vice-président. Place Tahrir, au Caire, là où se concentrent les manifestants, les premières réactions à la nomination d'Omar Suleiman au poste de vice-président sont très «négatives». C'est un très proche de Moubarak, et souvent présenté comme son probable successeur, un homme qui a la haute main sur les infâmes polices politiques tant haïs par le peuple. En nommant deux militaires aux postes de vice-président et de premier ministre, le président égyptien tente de garder le contrôle, tout en cédant le pouvoir à l'armée. Il est bien connu des Israéliens et des Américains avec qui il est en liaison permanente sur les différentes questions régionales, en particulier le dossier du Hamas qu'il gère personnellement. Cette étiquette de partenaire, voire d'allié d'Israël et des USA, risque de le desservir auprès de l'opinion égyptienne (C'est l'homme de la CIA). Mohamed ElBaradei c'est dit déçu de la position des États-Unis : «Ce qui est aussi extrêmement décevant pour les Égyptiens, c'est le message provenant des États-Unis, qui ont déclaré vouloir travailler avec le peuple égyptien et le gouvernement, alors qu'il faut faire un choix.» Le roi Abdallah d'Arabie saoudite et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, se sont dit solidaires du président Moubarak.
La situation de l'Égypte est stratégiquement bien plus complexe que celle de la Tunisie, par exemple. C'est toute la politique US au moyen-orient qui est ébranlée en pratique par la rue arabe et en théorie par l'intelligence de cette rue. La "Guerre au Terrorisme" et le 11/9 sont des fables qui vont devoir s'effacer devant l'histoire.
La situation est très confuse en Égypte ce samedi, au cinquième jour de manifestations contre le régime de Hosni Moubarak. Le couvre-feu a débuté à 16 heures, mais n'est pas respecté. Le chef du renseignement Omar Suleiman a été nommé vice-président. Place Tahrir, au Caire, là où se concentrent les manifestants, les premières réactions à la nomination d'Omar Suleiman au poste de vice-président sont très «négatives». C'est un très proche de Moubarak, et souvent présenté comme son probable successeur, un homme qui a la haute main sur les infâmes polices politiques tant haïs par le peuple. En nommant deux militaires aux postes de vice-président et de premier ministre, le président égyptien tente de garder le contrôle, tout en cédant le pouvoir à l'armée. Il est bien connu des Israéliens et des Américains avec qui il est en liaison permanente sur les différentes questions régionales, en particulier le dossier du Hamas qu'il gère personnellement. Cette étiquette de partenaire, voire d'allié d'Israël et des USA, risque de le desservir auprès de l'opinion égyptienne (C'est l'homme de la CIA). Mohamed ElBaradei c'est dit déçu de la position des États-Unis : «Ce qui est aussi extrêmement décevant pour les Égyptiens, c'est le message provenant des États-Unis, qui ont déclaré vouloir travailler avec le peuple égyptien et le gouvernement, alors qu'il faut faire un choix.» Le roi Abdallah d'Arabie saoudite et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, se sont dit solidaires du président Moubarak.
La situation de l'Égypte est stratégiquement bien plus complexe que celle de la Tunisie, par exemple. C'est toute la politique US au moyen-orient qui est ébranlée en pratique par la rue arabe et en théorie par l'intelligence de cette rue. La "Guerre au Terrorisme" et le 11/9 sont des fables qui vont devoir s'effacer devant l'histoire.
Violences contre des manifestants devant l'ambassade d'Égypte à Paris.
"A l'issue d'un rassemblement pacifique à proximité de l'ambassade d'Égypte à Paris, une manifestation spontanée a été durement réprimée par les flics de N. Sarkozy : des dizaines d'arrestations, plusieurs blessés ayant entraîné l'intervention des pompiers", affirme le NPA dans un communiqué titré "violences contre des manifestants solidaire du peuple égyptien"
Plusieurs centaines de personnes, environ 900 selon la police, ont bruyamment manifesté samedi après-midi devant l'ambassade d'Égypte à Paris pour réclamer l'instauration de la démocratie dans ce pays et le départ du président Hosni Moubarak. A l'issue de ce rassemblement, près de 130 personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre pour vérification d'identité, a-t-on appris auprès de la Préfecture de police de Paris qui osait prétendre ne dénombrer aucun blessés. Une militante du NPA, Sarah Benichou, qui s'était jointe aux manifestants, a contacté l'AFP, affirmant "avoir vu trois personnes à terre sans connaissance après avoir reçu des coups de bâton des forces de l'ordre".
Pour le parti trotskiste, "le gouvernement choisit son camp, celui de l'impérialisme et des dictateurs!".
Le NPA exige la libération immédiate de toutes les personnes interpellées, dénonce les insupportable violences policières et affirme son total soutien à la lutte du peuple égyptien contre la dictature de Moubarak, à la révolution égyptienne.
Une étudiante algérienne de 21 ans, veut "montrer que tous les Arabes sont unis dans le combat pour la liberté et la démocratie". "Égypte, Égypte, vive l'Égypte!", "Moubarak assassin!" ou encore "Moubarak dégage", scandait en arabe ou en français la foule, contenue par des gendarmes mobiles à moins d'une centaine de mètres de l'ambassade égyptienne, située avenue d'Iéna (XVIe arrondissement).
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