(La convergence se fera avec la manifestation Retraites à hauteur de Bastille)
L'avortement est un droit fondamental des femmes gagné de haute lutte !
Droit à l'IVG menacé
Le droit à l'avortement est une liberté fondamentale pour les femmes. La liberté de disposer de son corps permet de faire ses propres choix de vie ; c'est un pas vers l'autonomie, c'est permettre aux femmes d'exister autrement qu'en tant que mères.
De 1975 à 2001, le droit à disposer de son corps n'a fait que progresser, grâce aux luttes menées par les femmes :
- 1975, loi Veil : les femmes obtiennent l'autorisation d'avorter.
- 1982 : les femmes obtiennent le remboursement de l'avortement.
- 2001, loi Aubry : les femmes obtiennent l'allongement du délai de 10 à 12 semaines, la suppression de l'obligation de l'autorisation parentale pour les mineures, la suppression de l'entretien préalable obligatoire, et la possibilité de choisir la technique d'avortement.
On pouvait donc penser qu'en 2001 le droit à l'avortement était enfin acquis !
Mais 9 ans plus tard, rien n'est acquis !
La loi de 2001 n'a jamais été appliquée dans son intégralité
La loi de 2001 représente une réelle avancée, mais elle est mal appliquée.
Certains établissements n'accueillent pas les femmes jusqu'à 12 semaines de grossesse. D'autres multiplient les obstacles à la prise en charge des mineures. Les femmes sans couverture sociale peuvent être obligées de fournir un chèque de caution. Les délais d'attente pour un avortement peuvent dépasser 3 semaines.
Certains établissements n'accueillent pas les femmes jusqu'à 12 semaines de grossesse. D'autres multiplient les obstacles à la prise en charge des mineures. Les femmes sans couverture sociale peuvent être obligées de fournir un chèque de caution. Les délais d'attente pour un avortement peuvent dépasser 3 semaines.
L'obligation des établissements publics d'organiser la pratique des avortements n'est pas respectée, alors qu'ils y sont tenus depuis 1979 : il n'existe aucune mesure contraignante ou incitative.
Les médecins pratiquant les avortements ne sont pas, dans la plupart des cas, remplacés quand ils partent ou prennent leur retraite : c'est l'occasion pour les directions d'établissements de restreindre ou d'arrêter la pratique de l'avortement.
Cette politique est un recul considérable pour le droit des femmes à disposer de leur corps. C'est inacceptable.
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