dimanche 21 mars 2010

un deux trois Linux

Le passage à GNU-Linux est d’une facilité déconcertante…

alors pourquoi s’en priver ?

Passer à GNU-Linux (distribution Ubuntu 9.10 ou tout autre choix) est devenu un jeux d'enfant. Il faut reconnaître que la sortie de XP  en 2001 (stable, ergonomique, une réussite) porta un coup d'arrêt au premier boum de linux. Les instables Win 95/98 avaient dopé le nombre d'utilisateurs linux façon double-boot. Les derniers échecs de Microsoft nous ont rendu service avec son lamentable VISTA. Son petit dernier Win7 n'est pas non plus un foudre de guerre, sans parler des virus, du flicage-licence et du choix Tout-pub qui envahi tout...
Avec l'amélioration du Wine/Linux rien ne s'oppose plus a la généralisation de Linux, même pour les accros à tel ou tel logiciel qui s'adapte sans problèmes avec Wine.
On se demande: Pourquoi je ne l’ai pas fait avant ? 
Pratiquement pas de problème de conversion, conservation des données, marque-pages, carnet d’adresse,etc...
Installation limpide. Bref, c’est plus facile que de passer d’une version de Windows à une autre. Pas de problème de driver (reconnaissance de matériel) non plus. Linux est gratuit, universel (respecte tous les standards officiels), ouvert (le code source est public).
On se sent donc bien plus en sécurité que sous Windows, on n’a pas l’impression qu’il nous espionne ou nous oriente là où on ne veut pas aller. Comme au début de la micro informatique ,on a l’impression de contrôler ses octets .
Pas besoin d’antivirus. En contrepartie, il faut donner son mot de passe chaque fois qu’on fait une transformation sur le système. Un peu fastidieux mais on économise le considérable espace mémoire monopolisé par les anti virus sous Windows , en conséquence de quoi le démarrage est ultra rapide.
Une bibliothèque immense de logiciels gratuits est à disposition, bien répertoriée, est accessible en un clin d’oeil. Cela manque encore un peu du côté du multimédia (montage vidéo pour les nuls).
Bref, Linux ne garantit pas seulement un accès de tous à l’informatique (côté logiciel du moins). Linux n’est pas seulement une sortie réussie de l’économie marchande et de ses pièges. Ce n’est pas seulement une démonstration de la puissance du travail collaboratif. C’est aussi un progrès technique majeur par rapport à Windows, la preuve que pour progresser l’humanité doit apprendre à se passer de l’économie marchande…
http://www.framasoft.net/rubrique231.html 
http://www.debian.org/index.fr.html 
                                  Créons un deux trois Linux !
On sait bien que Marc Shuttleworth créateur d’Ubuntu est un golden boy de l’informatique, qui s’est notamment payé un voyage dans l’espace avec ses économies. Il ne cache pas qu’il compte bien sur Ubuntu pour faire de l’argent sur les produits dérivés (entretien récent dans Le Monde ), mais dans le jeu du "je te tiens tu me tiens par la barbichette ", le logiciel libre tient bien sur ses bases.
________
Beaucoup d'utilisateurs d'ordinateurs utilisent une version modifiée du Système GNU tous les jours sans même le réaliser. Après une tournure particulière des événements, la version de GNU qui est largement utilisée est souvent appelée « Linux » et beaucoup de ses utilisateurs ne savent pas qu'il s'agit basiquement du système GNU, développé par le Projet GNU.
Il existe vraiment un Linux, et ces personnes l'utilisent, mais c'est juste une partie du système qu'ils utilisent. Linux est le noyau : le programme du système qui alloue les ressources de la machine aux autres programmes que vous exécutez. Le noyau est une partie essentielle du système d'exploitation, mais il est inutile seul ; il ne peut fonctionner que dans le contexte d'un système d'exploitation complet. Linux est normalement utilisé en combinaison avec le système d'exploitation GNU : le système complet est basiquement GNU avec Linux ajouté, ou GNU/Linux. toutes les distributions appelées « Linux » sont en réalité des distributions GNU/Linux.
Beaucoup d'utilisateurs ne sont pas au courant de la distinction entre le noyau, Linux, et le système en entier qu'ils appellent aussi « Linux ». L'usage ambigu du nom ne facilite pas la compréhension. Ces utilisateurs pensent que Linus Torvalds a développé tout le système d'exploitation en 1991, avec un peu d'aide.
Les programmeurs savent en général que Linux est un noyau. Mais puisqu'ils ont entendu le système entier être appelé « Linux » aussi, souvent ils conçoivent une histoire tournant autour de ce nom. Par exemple, plusieurs d'entre eux croient que dès que Linus Torvalds a achevé l'écriture du noyau, ses amis ont recherché d'autres logiciels libres et que, pour aucune raison en particulier, la plupart de ce qui était nécessaire à un système semblable à Unix était déja disponible.
Ce qu'ils ont trouvé n'était pas un accident : c'était le système GNU. Les logiciels libres disponibles complétèrent le système parce que le Projet GNU travaillait à en concevoir un depuis 1984. Le manifeste GNU a mis en avant le dessein de développer un système semblable à Unix et appelé GNU. L'Annonce Initiale du Projet GNU souligne aussi quelques-uns des plans originaux pour le système GNU. Au moment où Linux était lancé, le système était presque fini.
La plupart des projets de logiciel libre ont pour but de développer un programme particulier pour accomplir une tâche particulière. Par exemple, Linus Torvalds s'est attelé à écrire un noyau semblable à Unix (Linux); Donald Knuth s'est attelé à écrire un programme de formatage de texte (TeX); Bob Scheifler s'est attelé à développer un système de fenêtrage (X Window System). Il est naturel de mesurer la contribution de ce type de projet par les programmes spécifiques qui proviennent du dit projet.
Si nous essayions de mesurer la contribution du Projet GNU de cette manière, à quelle conclusion arriverions-nous ? Un producteur de CD-ROM a constaté dans sa « Distribution de Linux » que les Logiciels GNU y représentaient la plus grande entité, 28% du code source total, et que cela incluait quelques-uns des composants majeurs essentiels sans lesquels il n'y aurait pas de système. Linux lui-même n'y prenait une part que de 3%. (Les proportions en 2008 sont similaires : dans le répertoire « principal » de gNewSense, Linux a une part de 1,5% et les paquetages GNU de 15%). Alors s'il fallait trouver un nom pour le système en se basant sur qui avait écrit les programmes qui le composent, le seul choix le plus approprié serait « GNU ». 
R.Stallman                                                                                    
 Les 7 péchés de Windows7
Soutenir les formats médias libres 
Contre les restrictions numériques DRM 
http://www.stallman.org/ 

Aucun commentaire:

Archives du blog