Analyse chimique des poussières
Traduction française de l’article original, par l’association Reopen911.info
Des températures extrêmement élevées
lors De la Destruction Du WorlD traDe center
Steven E. Jones1, Jeffrey Farrer 2, Gregory S. Jenkins3, Frank Legge4, James Gourley, Kevin Ryan5, Daniel
Farnsworth, et Crockett Grabbe6.
lors De la Destruction Du WorlD traDe center
Steven E. Jones1, Jeffrey Farrer 2, Gregory S. Jenkins3, Frank Legge4, James Gourley, Kevin Ryan5, Daniel
Farnsworth, et Crockett Grabbe6.
Enseignant/Chercheur (retraité) ; université Brigham Young, Provo, Utah
Dans un effort visant à mieux comprendre les conditions qui ont conduit à l’effondrement intégral du World Trade Center et de la tour du WTC 7, nous avons effectué une analyse au microscope électronique (SEM) et à énergie dispersive de spectroscopie à rayon X (XEDS) pour analyser méthodiquement les poussières générées, en mettant l'accent sur les microsphères observées dans la poussière du WTC. La formation de sphères en fusion à haute teneur en fer ainsi que d'autres espèces dans la poussière du WTC requiert des températures extrêmement élevées. Nos résultats sont comparés avec ceux d'autres laboratoires. Les températures requises pour la formation de sphères en fusion et l'évaporation de matière tel qu’observée dans la poussière du WTC sont sensiblement plus élevées que les températures associées à la combustion du kérosène et du matériel de bureau dans les bâtiments du WTC.
1. Introduction
Les événements du 11/09/2001 ont été tragiques, mais également remarquables dans leurs aspects physiques, tel que le montrent l'exhaustivité et la rapidité de l'effondrement des trois gratte-ciels et l’importante quantité de fines poussières toxiques générée. Afin de mieux comprendre ces événements, nous avons obtenu et examiné deux échantillons de poussière indépendants acquis très peu de temps après les attentats. La provenance des deux échantillons analysés pour cette étude est décrite dans l'annexe. Il convient de souligner que les deux échantillons ont été prélevés en intérieur et très tôt après l'événement du 11/09/2001. Un échantillon a été recueilli sur un rebord de fenêtre à l'intérieur d’un appartement le 14/09/2001, trois jours après la catastrophe, alors que la recherche de survivants sous les décombres se poursuivait, et dans un bâtiment à quatre rues de « Ground Zero ».
L'autre échantillon a été acquis dans un quatrième étage (dont la partie supérieure des fenêtres a éclaté au cours de l'effondrement du WTC) quelques jours plus tard. Nous avons cherché les échantillons obtenus très peu de temps après l'effondrement, afin de réduire considérablement les chances de contamination par des opérations de nettoyage (voir appendice). En outre, comme nous allons le voir, des échantillons indépendamment collectés par d'autres chercheurs corroborent les indicateurs de haute température que nous observons.
2. Méthodes
Un microscope à balayage électronique FEI XL30-SFEG (MEB), équipé d'un système EDAX Genèse d’énergie dispersive de spectroscopie à rayon X (XEDS), a été utilisé pour acquérir les spectres XEDS. Un détecteur au silicium (SiLi) avec une résolution supérieure à 135 eV a été utilisé. La résolution d'affichage est fixée à 10 eV par canal. Les conditions d'exploitation pour les analyses de la poussière ont été de 20 keV, sur un temps d’acquisition de 60 à 120 secondes (temps direct). Les échantillons ont été analysés par une distance de 10 millimètres de travail et ont été montés sur des plaques de carbone conductrices. L'examen optique des échantillons de poussière a été réalisé en utilisant un stéréomicroscope (Nikon Epiphot 200) ayant un grossissement de 10-200X.
1. Introduction
Les événements du 11/09/2001 ont été tragiques, mais également remarquables dans leurs aspects physiques, tel que le montrent l'exhaustivité et la rapidité de l'effondrement des trois gratte-ciels et l’importante quantité de fines poussières toxiques générée. Afin de mieux comprendre ces événements, nous avons obtenu et examiné deux échantillons de poussière indépendants acquis très peu de temps après les attentats. La provenance des deux échantillons analysés pour cette étude est décrite dans l'annexe. Il convient de souligner que les deux échantillons ont été prélevés en intérieur et très tôt après l'événement du 11/09/2001. Un échantillon a été recueilli sur un rebord de fenêtre à l'intérieur d’un appartement le 14/09/2001, trois jours après la catastrophe, alors que la recherche de survivants sous les décombres se poursuivait, et dans un bâtiment à quatre rues de « Ground Zero ».
L'autre échantillon a été acquis dans un quatrième étage (dont la partie supérieure des fenêtres a éclaté au cours de l'effondrement du WTC) quelques jours plus tard. Nous avons cherché les échantillons obtenus très peu de temps après l'effondrement, afin de réduire considérablement les chances de contamination par des opérations de nettoyage (voir appendice). En outre, comme nous allons le voir, des échantillons indépendamment collectés par d'autres chercheurs corroborent les indicateurs de haute température que nous observons.
2. Méthodes
Un microscope à balayage électronique FEI XL30-SFEG (MEB), équipé d'un système EDAX Genèse d’énergie dispersive de spectroscopie à rayon X (XEDS), a été utilisé pour acquérir les spectres XEDS. Un détecteur au silicium (SiLi) avec une résolution supérieure à 135 eV a été utilisé. La résolution d'affichage est fixée à 10 eV par canal. Les conditions d'exploitation pour les analyses de la poussière ont été de 20 keV, sur un temps d’acquisition de 60 à 120 secondes (temps direct). Les échantillons ont été analysés par une distance de 10 millimètres de travail et ont été montés sur des plaques de carbone conductrices. L'examen optique des échantillons de poussière a été réalisé en utilisant un stéréomicroscope (Nikon Epiphot 200) ayant un grossissement de 10-200X.
3. Résultats
Nous avons trouvé une multitude de minuscules gouttelettes solidifiées en forme approximativement sphérique (sphérules) dans les échantillons de poussière du WTC, comme le montrent la figure 1 (microscope optique), et la figure 2 (microscope électronique). Figure 1. Micrographie optique des particules de poussière
Nous avons trouvé une multitude de minuscules gouttelettes solidifiées en forme approximativement sphérique (sphérules) dans les échantillons de poussière du WTC, comme le montrent la figure 1 (microscope optique), et la figure 2 (microscope électronique). Figure 1. Micrographie optique des particules de poussière
Figure 2. Une image de SEM (Scanning Electron Microscope) collectées dans l’échantillon 2 de poussière du WTC, montrant obtenue à partir de l'échantillon 2 montre un certain nombre des sphérules brillantes métalliques et semi-transparentes riches de sphérules ainsi que d'autres particules de poussière en silicates. (Par exemple, la gouttelette en forme de pilule à l'extrême droite est riche en silicates.)
Les sphérules trouvées dans la poussière du WTC étaient surtout riches en fer (apparaissant métalliques) et en silicates (apparaissant miroitantes sous microscope optique). Nous avons observé les sphérules dans une large gamme de diamètres, d'environ 1 micron à 1,5 mm. Les figures 3 à 5 fournissent le résultat des analyses d’énergie dispersive de spectroscopie à rayon X des sphérules riches en fer des différents échantillons de poussière du WTC.
Les sphérules trouvées dans la poussière du WTC étaient surtout riches en fer (apparaissant métalliques) et en silicates (apparaissant miroitantes sous microscope optique). Nous avons observé les sphérules dans une large gamme de diamètres, d'environ 1 micron à 1,5 mm. Les figures 3 à 5 fournissent le résultat des analyses d’énergie dispersive de spectroscopie à rayon X des sphérules riches en fer des différents échantillons de poussière du WTC.
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