mercredi 10 février 2010

Guy Debord: «trésor national» quel aveu de la tyrannie, foutre !

Cette tyrannie  qui se vantait de liquider mai68 reconnaît Guy Debord comme Théoricien patrimoine de la France alors que sa vie durant il fut censuré et falsifié par ces ordures.
Que sa vie durant il a dénoncé et combattu leur système de mort.
Que sa vie durant il  a soutenu le combat révolutionnaire partout ou il s'exprimait.

Guy Debord: des mécènes privés à la rescousse d'un «trésor national»  
Il manque plus d'un million d'euros pour conserver les archives de Guy Debord sur le sol français... Sans quoi il faudra traverser l'atlantique pour consulter la somme de documents réunie par l'écrivain entre 1950 et 1994.
Rappel des faits : l'université américaine de Yale avait proposé à la veuve de l'auteur, Alice Becker-Ho, entre deux et trois millions d'euros pour acquérir le fonds dans son centre de recherche sur les avant-gardes. En février 2009, Christine Albanel, alors ministre de la Culture, s'était opposée à ce que ces documents quittent la France, les classant « trésor national ». L'état disposait ainsi de trente mois pour faire une offre équivalente à celle de Yale, et garder les manuscrits à la Bibliothèque Nationale de France. Benoît Forgeot, le libraire qu'Alice Debord avait chargé de mener la transaction avec Yale, s'était félicité de ce que « l'Etat accueille désormais l'enfant terrible ».
Un an plus tard, il semble que l'Etat ait du mal à suivre financièrement cette politique patrimoniale. Un « avis d'appel au mécénat d'entreprise » portant sur 1.080.000 euros est paru au Journal Officiel du 4 février. Ceci pourrait indiquer que Bruno Racine, directeur de la BNF, a réuni plus de la moitié de la somme requise. Mais pour le reste, il faudra que le privé mette la main à la poche.
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Les archives de l'écrivain et philosophe situationniste Guy Debord devaient quitter la France pour l'université américaine de Yale qui souhaitait les acquérir. L'état français en a décidé autrement: ce fonds, classé «trésor national» par le ministère de la Culture et de la Communication, va rejoindre la BNF, qui se chargera de le mettre en valeur. 
Le fonds comprend la quasi-intégralité des archives de Debord (1931-1994), notamment  le manuscrit de «La Société du spectacle» (1967), l'un des textes fondateurs de l'Internationale situationniste, qui prône une critique radicale du mode de société occidental.
L'ensemble, classé et trié par Guy Debord avant son suicide en 1994, puis par sa veuve, Alice Debord, faisait l'objet d'une demande d'exportation vers les États-Unis, où l'Université de Yale, qui possède déjà un centre de recherche sur les avant-gardes, souhaitait s'en porter acquéreur.
Le libraire Benoît Forgeot, qui a inventorié ce fonds, précisait qu'Alice Debord souhaitait avant tout que l'ensemble des documents «soit conservé en un seul lieu, à la disposition des chercheurs, que ces archives soient montrées, confrontées». La proposition de Yale lui semblait répondre à ces impératifs.

Saisie par le ministère de la Culture, la Commission consultative des trésors nationaux a rendu un avis négatif à l'exportation, considérant que «cet ensemble s'avère unique pour l'étude de la genèse de l'œuvre de Guy Debord, l'un des penseurs contemporains les plus importants et capital dans l'histoire des idées de la seconde moitié du XXe siècle».
Avis suivi par le ministère qui a refusé le certificat d'exportation par arrêté du 29 janvier, publié au Journal officiel du 12 février.
L'état dispose  d'un délai de trente mois pour parvenir à un accord avec Alice Debord, détentrice des droits moraux du philosophe, pour acquérir le fonds. Après accord, les archives seront considérées comme trésor national de manière pérenne et devraient rejoindre le département des manuscrits de la Bibliothèque nationale (BNF).
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Artcurial organise le 16 décembre à l'hôtel Marcel-Dassault, une vente aux enchères qui comportera la correspondance de Guy Debord avec l'historien Jean-François Martos, auteur de l'« Histoire de l'Internationale situationniste ».
Jean-François Martos avait déjà publié ces lettres dans un livre avant qu'il ne soit retirées des librairies et interdit par la veuve de l'écrivain, Alice Becker-Ho. Cette vente interviendra presque un an jour pour jour après que le ministère de la Culture alors dirigé par Christine Albanel ne fasse classer les archives de l'agitateur « trésor national », en réponse à la convoitise de l'Université américaine de Yale.

Debord Encore
Situationniste.net 

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