dimanche 31 octobre 2010

C'est Lui votre nouveau Dieu: Michel Gaudin

Préfet de police de Paris depuis sa nomination le 23 mai 2007 et depuis le lundi 13 septembre 2010   Super Préfet en prenant la tête du Grand Paris policier en Ile-de-France
À l'épreuve des émeutes
L'homme des Dispositifs "Nasses pour Tous" 
 
Fidèle à Claude Guéant tout d'abord, son collègue et ami devenu directeur du cabinet puis de la campagne de Nicolas Sarkozy avant de prendre les rênes du secrétariat général de l'Élysée. Les deux « G », comme on les appelle, ne font qu'un depuis bientôt vingt ans. Ils ont fait leurs armes dans les Hauts-de-Seine sous Pasqua à la fin des années 1980 avant de mêler leur destin au ministère de l'Intérieur. Directeur du personnel et de la formation de la police à la direction générale de la police nationale (1993), il intervient lors de l'affaire de la maternelle de Neuilly.
Quand Guéant devient le bras droit de Nicolas Sarkozy, Place Beauvau en 2002, il obtient à l'arraché la nomination de Gaudin à la DGPN face à Pierre Mongin qui fera plus tard le choix de Villepin. 
Selon la préfecture de police de Paris, le préfet Michel Gaudin n'a pas interdit l'usage du Flashball suite aux incidents en marge des manifestations  à Montreuil. Le préfet a juste "rappelé aux agents des forces de l'ordre les conditions restrictives de l'usage du flashball tant sur le plan technique que juridique." 
Rien  ni personne ne lui échappe de sa salle de contrôle ultra-informatisée (il a mis en place en janvier 2008 un nouvel outil de suivi : le « tableau de bord stratégique »). Il aime mettre en pratique les idées novatrices du criminologue Alain Bauer, égérie de l'antiterrorisme,  et expérimente volontiers de nouveaux dispositifs de maillage, avec infiltration et provocation dans les manifestations. Une gestion politique des polices au service du prince avec généralisation des "coups fourrés", désinformation et contrôle en amont des médias amis.         
Michel Gaudin  s'enorgueillit d'avoir traversé l'épreuve des émeutes de 2005 sans un mort. Son plus vif regret : n'avoir pu enrayer le fameux phénomène des voitures qui brûlent chaque soir  faisant de la France un cas unique en Europe d'éclairage du néant.
« MICHEL ? Il est formidable ! »  plus proche d'un Maurice Papon que d'un Maurice Grimaud.
« Frapper un manifestant tombé à terre c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière… » 

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