Toute la désinformation autour de l'incident « ninja » passé en boucle sur tous les médias n'avait pour but que de cacher l'essentiel :
Quel Saccage de l'Opéra Bastille ?
Cette nouvelle provocation est grave car elle n'a pas été comprise par le plus grand nombre des manifestants occupés à exfiltrer les flics-infiltrés. Un cortège "sauvage" qui spontanément fonce exactement dans le piège programmé à l'avance par la préfecture de police autour de l'Opéra bastille, quelle étrange sauvagerie !
300 personnes au moins (sans compter un groupe de 50 flics positionnés dedans ce qui est une première, pourquoi pas 200 et personne n'a rien vu ! bravo ) ont été instrumentalisés dans un Nation-Bastille bidon pour fournir des images d'un pseudo-saccage programmé avec la complicité des Network (TF1, i-Télé, ITV...) et le ninja n'en est qu'un épisode secondaire.
Des équipes de journaflics étaient pré-positionnées dans les comicos d'accueil ce qui suppose une planification Grand Style...
Des orgas libertaires sont impliquées dans ce foutoir consistant à faire plusieurs fois le tour de Nation derrière une banderole pour attirer les imbéciles dans cette galère. Un manifestant raconte dans le détail son aventure ici (sur le blog de Birembaum).
Au minimum il y a implication de faux-militants chargés de coordonner avec la Préfecture de Police de Paris cette Nasse nouvelle formule.
D'autre part nous rappelons que ces méthodes déplaisent à de nombreux flics d'où la probable utilisation d'officines en dehors des polices légales...
Le ninja est soit disant connu dans les squats et alors ?
Rien ne prouve qu'il soit clair par le seul fait qu'il gravite dans ces milieux, rappelez vous « Toumi » le troisième larron-Baron du groupe manipulé de Vincennes en 1994.
Dans ce mouvement massif né de la contestation des lois retraites 2010 de violentes provocations sont utilisées pour effrayer les spectateurs sympathisants du mouvement et discréditer, y compris les syndicalistes. Du fait même de son ampleur ce mouvement n'a pas besoin d'être très violent . Les quelques casses ici ou là sont dérisoires eu égards de l'enjeu et presque toujours une riposte aux provocations et violences policières comme à Montreuil et plus généralement devant les nombreux lycées en luttes. Il s'agit du résultat voulu des nouvelles techniques imposées aux flics anti-émeutes dans le but de faire Monter la Sauce d'une violence délibérément choisie mais en évitant "mort d'homme". Chauds les marrons.
"Une trentaine de minutes plus tard, nous avons vu une banderole qui faisait deux fois le tour de la Place, entrainant dans son sillage au moins trois cents personnes. Nous avons décidé de la suivre."
"Nous sommes entrés dans l’Opéra où se déroulait une émission de radio, mais nous sommes sortis rapidement car tout le monde sentait que c’était un piège et qu’on était en train de s’offrir aux flics. Mais c’était trop tard. Impossible de quitter les environs, toutes les issues de la rue étaient condamnées par des CRS."
"Ce ne sont pas les CRS qui nous ont interpelés mais les civils toujours encapuchonnés, couverts d’autocollant de manifestants. Il devait être une cinquantaine, soit presque autant que nous. Sur le coup, ils n’ont même pas pris la peine de mettre leurs brassards de police, c’est leur chef qui 5 minutes plus tard leur a demandé de les mettre, une fois que l’on était pour la plupart contre le mur."
"Non, c’est quelques heures plus tard que j’ai vraiment été surpris, garde à vue pour “dégradation de biens en bande armé”…"
"Au bout de 40h, on commençait à craquer et lorsque la PJ est revenu pour nous demander à tous si nous n’avions toujours rien à déclarer, ils nous ont signalé que si cela continuait, nous allions sûrement passer dans un régime d’exception avec la possibilité de faire 96 heures de garde à vue. J’ai alors repensé à l’affaire de Tarnac et je me suis dit que c’était possible. Quand la machine d’État est lancée, difficile de l’arrêter."
"Aux différents JT on a passé et repassé l’image de la vitrine de la banque se faisant détruire et du vieux se faisant agresser par derrière. On a dit que le centre de Paris avait été ravagé. Que l’Opéra Bastille avait été détruit ! Et enfin que les fameux “blacks blocs” avaient été interpellés.
Quel délire ! Comment une telle désinformation est-elle possible ?!"
Pourquoi y avait-il tant de caméras au moment de notre interpellation ?
Pourquoi personne ne s’est interrogé sur la réalité des destructions ?
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Il y a de nombreux posts de réaction mais focalisés sur le vrai/faux ninja:
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"...Un premier tour de la place plus pour récupérer des gens plus que pour déstabiliser la police. Devant la police le chef des RG avec sa collègue qui ouvrent le cortège (pour vous faire comprendre combien c’était une action surprise !)..."
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Mais aussi des apologistes naïfs ou complices:
Ne nous arrêtons pas en si bon chemin
Et des camarades avec le choux et l'intuition:
parce que samedi c’etait vraimant con"...Un premier tour de la place plus pour récupérer des gens plus que pour déstabiliser la police. Devant la police le chef des RG avec sa collègue qui ouvrent le cortège (pour vous faire comprendre combien c’était une action surprise !)..."
Français de mes 2
Match sans photos
Lemedias cops
Match sans photos
Lemedias cops
Les Versions Officielles:
"Retire ta moustache bourrique ont t'a reconnu !!"
La conclusion au Canard :
".../...La préfecture de police ne nie pas [l’existence des civils infiltrés en manif]. Difficile : de mémoire de manifestants, il y a toujours eu des flics en civils dans les cortèges. Et toujours, également, "des pousses-au-délit". (…) Ces faux manifestants font partie d’une "compagnie de sécurisation". Elle a été créée, officiellement en 2005, par Sarko, inventeur du "provoquer plus pour coffrer plus", à l’issue des manifs de lycéens opposés au projet de loi Fillon, alors ministre de l’Education. Selon la préfecture, il s’agissait de "protéger les manifestants" contre les provocateurs, les voleurs, les casseurs, etc. Depuis, ladite "compagnie" a fait ses preuves dans toutes sortes de manifs, au point qu’il est question d’en créer d’autres ailleurs en France. Ses membres agissent en civils, sans signe distinctif d’appartenance au à la police, cherchant "le flag’". Voire en le provoquant, comme ce 1er mai à Paris…"
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