dimanche 2 décembre 2018

« Directives du peuple »

Un lendemain de Fêtes
La France en colère !
«  La semaine on bloque l’économie, le week-end la consommation. »
Un pillage efficace des quartiers rupins de Paris, en guise de réponse immédiate au Nassage massif des Champs-Élysées par les poulets, fait trembler les classes possédantes et leur personnels.
La Saint Barthélémy  version soft. 
Pas encore de défenestrations mais déjà le feu comme punition. Commerces, banques, limousines, un Hôtel Particulier, brillent dans l'imaginaire inquiet des riches, comme ces palaces de l'avenue Kleber vandalisés et gazés par la fumée de leurs propres limousines brûlant.
L'ennemi ne peut reculer facilement face aux Gilets Jaunes au risque de voir s'écrouler le château de cartes de son pouvoir. 
Il veut encore jouer la fermeté mais en a t'il les moyens ?
Toute la canaille politico-Étatique se presse autour du Media pour reprendre la main et nous embrouiller.
Oui Francis Cousin a raison sur ce point "La force des Gilets Jaunes c'est son bordel initial". Pas de revendication claire, pas d'appareil, pas de hiérarchie.
Parallèlement aux émeutes un texte qui fait des propositions concrètes circule et à été expédié aux députés. 
Il y a un coté "Front Populaire" chez les Gilets Jaunes qui comme en 36 mettent la pression sur la Représentation Nationale ici les députés.
Acculé, l’exécutif promet des «gestes de détente».
La preuve: A Bordeaux, des enseignants et des parents se sont indignés dans un communiqué commun : «Nous avons vu des élèves chargés sans sommation, essuyer un usage intensif des gaz lacrymogènes, des coups de matraque et être visés, tout au moins, par des fusils flash-ball.»
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Blessée dans son appartement par une grenade lacrymogène tirée depuis la rue samedi à Marseille, une femme de 80 ans est morte le lendemain à l’hôpital.
Elle criait : "Ils m’ont visée, ils m’ont visée !"
L’appartement était rempli d’une fumée noire. «Elle m’a raconté que deux policiers en tenue se trouvaient sur le trottoir d’en face de la Canebière et lui ont tiré dessus.»

Relâchez Tous les Gilets Jaunes arrêtés le 1 décembre. Ce sont des résistants à l'oppression qui ont affronté avec courage les hordes policières de Castagner le Flic/truand.
Gilets jaunes: Message d’un militaire a ses frères d’armes. Pas d’insurrection possible sans qu'une partie significative des uniformes la rejoigne...

Pour les seules compagnies républicaines de sécurité (CRS) et les compagnies de sécurisation et d’intervention de la préfecture de police (CSI), ont été comptabilisés 1 193 tirs au lanceur de balles en caoutchouc, 1 040 grenades de désencerclement et 339 grenades GLI-F4, munition composée notamment d’une charge explosive de 25 grammes de TNT.
Ces armes sont connues pour provoquer d’importantes blessures, voire parfois des infirmités permanentes, comme des énucléations, des fractures, voire des amputation de membres. Des volumes ahurissants, sûrement historiques. A titre de comparaison, pour l’ensemble de l’année 2017, l’Inspection générale de la police nationale avait comptabilisé 796 tirs de grenades de désencerclement, soit un tiers de moins que pour la seule journée de samedi.

Bertrand Cavallier, ancien général de gendarmerie. "On était confronté à une situation inédite, la solution n’est pas que tactique. D’une certaine manière, on découvre à nouveau cette capacité de révolte d’une population. Vous pouvez demander ce que vous voulez aux forces de l’ordre, mais la sortie de crise sera politique."
Lorsque le peuple est à la manœuvre alors oui, on peut dire "La police avec nous". Ils doivent choisir leur camps avant qu'il ne soit trop tard...
Peut-être leur pardonnerons-nous, avec le temps. Comme à Pau qu'ils retirent leurs casques en guise de soutient et Crosses en l'air !
Pas de revendication claire, pas d'appareil, pas de hiérarchie.

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