mardi 14 mai 2013

Vendre la pacification de Paris

Carrera Baisée

Avant d'avoir tué l'Ours populaire...

"PSG on s'en tape, le Foot on s'en branle"

Le spectacle était parfait et en mondovision sur fond de Tour Eiffel. Les émirs du capitalisme pouvaient enfin vendre leurs images édulcorées aux Touristes du Monde entier, un retour sur investissement mémorable.
Sauf que la Rue appartient à ceux qui la prennent à la force du poing, sauf que le sang bouillonnant des exclus n'a été ni soumis ni vaincu.

Orgie de violence en direct mondial.
C'est ce que rappellent les réjouissances émeutières du 13 Mai 2013 sur la très bourgeoise place du Trocadéro. Pleine des gris-gris du luxe tapageur est cette veille ennemie des pauvres, la marchandise et son spectacle.
Ici on carbure à plein régime avec le pognon des touristes, c'est la ronde infernale des caves du monde entier qui remplie les caisses. Un magasin de porcelaine peinard qui avait cru pouvoir oublier que les banlieues encerclent Paris...
Le négatif a montré toute sa force et ce ne sont pas les accumulations de discours sécuritaires affolés qui changeront cette évidence que l'énergie vitale des hommes s'exprime là ou elle le peut, opprimée elle devient cocote-minute pleine de vapeurs à relâcher subitement.
Qu'importe le prétexte pour allumer la mèche, la rue est toujours incontrôlable en France et c'est réjouissant.
Pas de justice sociale, pas de Paix sociale !

Les Émirs de la Rue n'aiment pas le Capital Koweït
Arts Déco créatif express
Les mêmes qui hurlaient au cruel fascisme dictatorial du préfet de police de Paris, accusé d'avoir incommodé six mère-grand par gazeuses pendant les manifs papa-maman-bisounours  et moi il y a 15 jours,  demandent sa tête pour laxisme aujourd'hui, amusant connards !
Cette brave bourgeoisie parisienne, dont les starlettes frigides demandaient du sang à Hollande, veut elle toujours son "Printemps français" ?
Qui parle encore d'en découdre dans la rue ?
Vous en voulez encore ?
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"A l’occasion de la célébration du titre du PSG, des déferlements de racailles ont saccagé le cœur de Paris.
Des barbares qui n’ont rien à voir avec les supporters du club sportif ont fait d’innombrables victimes, riverains, commerçants, touristes.../..." 
"La France est assise sur un volcan: à n’importe quel moment, la situation peut exploser et l’ultraviolence se déchaîner contre les honnêtes gens...."
 Lyrisme façon Lpen et Cie

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