mercredi 30 janvier 2013

Réorganisation et changements de têtes à la DCRI



Le peu qui filtre donne ceci: La sous-direction du contre-terrorisme, directement en cause dans les ratés du suivi de Mohamed Merah, a été renforcée, grâce au sacrifice d'une autre sous-direction, celle de la Subversion Violente. 
"Une disparition qui provoque des interrogations dans le monde du renseignement, alors qu’une radicalisation de certains mouvements se fait sentir, à l’extrême gauche comme à l’extrême droite."
"La nouvelle grande sous-direction a été confiée à Lucile Rolland, 48 ans. Elle a toute la confiance de M. Calvar dont elle était l'adjointe à la direction du renseignement de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), entre 2009 et 2012. Elle a précédemment occupé les fonctions de directrice de cabinet de Bernard Squarcini, lorsque ce dernier dirigeait la direction de la surveillance du territoire (DST), puis de chef d’état-major de la DCRI lors de la création du service. "
Ce qui abouti inexorablement à "traiter" la dite "Subversion Violente" par le "contre-terrorisme" qui devient la seule sous-direction valide. De même qu'Obama a durcit les lois Bush, François-Valls renforcent encore les lois et dispositifs Sarkozy dans un sens ultra-répressif of course.
Par exemple la ZAD de NDDL ne sera plus "traité" par la sous-direction "subversion violente" de la DCRI mais soit par la seule sous-direction "contre-terrorisme" de la DCRI, soit par une autre organisation policière bricolée Ad Hoc à partir du vivier existant (PSIG, RG - Renseignement Gendarmerie, SDIG, SIT, SDAT, officines...).
Pour la ZAD le seul moyen de ne pas rentrer dans la petite case "contre-terrorisme" (ce que tente depuis le début Valls et sa clique en provoquant jour après jour avec son occupation militaire de la région), c'est de continuer à jouer un jeu large de solidarité avec toutes les composantes de cette lutte comme c'est évidement le cas depuis le début. 
Ici toute séparation serait définitive.

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