jeudi 11 octobre 2012

Un jeu bizarre des autorités Russe commence


"...La Moscovie ou Russie embrasse le nord de l'Asie et celui de l'Europe, et depuis les frontières de la Chine s'étend l'espace de quinze cent lieues jusqu'au confins de la Pologne et de la Suède ; mais ce pays immense était à peine connu de l'Europe avant le czar Pierre: (Alexiowitz, czar de Russie dit Le Grand) les Moscovites étaient moins civilisés que les Mexicains quant ils furent découverts par Cortés ; nés tous esclaves de maîtres aussi barbares qu'eux, ils croupissaient dans l'ignorance, dans le besoin de tous les arts, et dans l'insensibilité de ces besoins qui étouffait toute industrie.
Une ancienne loi sacrée parmi eux leur défendait, sous peine de mort, de sortir de leur pays sans la permission de leur patriarche. Cette loi, faite pour leur ôter les occasions de connaître leur joug, plaisait à une nation qui, dans l’abîme de son ignorance et de sa misère dédaignait  tout commerce avec les nations étrangères." 
                                           Voltaire 1727 "Charles 12"

Le pouvoir Russe cherche à casser la solidarité indéfectible qui unie nos trois camarades. Nadejda Tolokonnikova a été envoyée en Mordovie (500 km à l’est de Moscou ) et Maria Alekhina dans la région de Perm (Oural, environ 1 400 km à l’est de Moscou ).
«Nadia Tolokonnikova est en route vers la Mordovie. Dans le camp de l’enfer». «Pour Macha Alekhina, un camp hyper éloigné de Moscou a été choisi». «Ce sont les camps les plus cruels parmi toutes les options possibles» Voîna


Ekaterina Samoutsevitch des Pussy Riot après sa remise en liberté jeudi a dénoncé  un "Jeu" des autorités russes visant selon elle à semer la division au sein du groupe contestataire dont les deux autres membres ont été maintenues en détention à l'issue du procès en appel.

"Un jeu bizarre des autorités commence", a déclaré Ekaterina Samoutsevitch dans une interview à la chaîne de télévision REN-TV, qui doit être diffusée samedi.
De nombreux pseudo-blogueurs (provocs du exKGB) s'en sont déjà pris à Samoutsevitch pour essayer de ternir sa réputation.
Elle a cependant affirmé que cette "manœuvre" visant à diviser le groupe avait échoué. "Nous avons les mêmes convictions et nous n'avons jamais pensé à en changer. Il n'y a pas et il n'y a eu jamais de conflit au sein du groupe".

Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, avaient été condamnées en août à deux ans de camp pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse" après avoir chanté en février une "prière-punk" anti-Poutine dans la cathédrale de Moscou.

Mercredi, le tribunal municipal de Moscou a remis en liberté Samoutsevich, qui a changé de ligne de défense en appel, sa nouvelle avocate ayant souligné qu'elle avait été interpellée peu après son entrée dans la cathédrale et n'avait donc pas participé à cette "prière punk" devant l'autel.


Ekaterina Samoutsevitch des Pussy Riot après sa remise en liberté jeudi a dénoncé  un "Jeu" des autorités russes visant selon elle à semer la division au sein du groupe contestataire dont les deux autres membres ont été maintenues en détention à l'issue du procès en appel.

"Un jeu bizarre des autorités commence", a déclaré Ekaterina Samoutsevitch dans une interview à la chaîne de télévision REN-TV, qui doit être diffusée samedi.
De nombreux pseudo-blogueurs (provocs du exKGB) s'en sont déjà pris à Samoutsevitch pour essayer de ternir sa réputation.
Elle a cependant affirmé que cette "manoeuvre" visant à diviser le groupe avait échoué. "Nous avons les mêmes convictions et nous n'avons jamais pensé à en changer. Il n'y a pas et il n'y a eu jamais de conflit au sein du groupe".

Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, avaient été condamnées en août à deux ans de camp pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse" après avoir chanté en février une "prière-punk" anti-Poutine dans la cathédrale de Moscou.

Mercredi, le tribunal municipal de Moscou a remis en liberté Samoutsevich, qui a changé de ligne de défense en appel, sa nouvelle avocate ayant souligné qu'elle avait été interpellée peu après son entrée dans la cathédrale et n'avait donc pas participé à cette "prière punk" devant l'autel. Ses deux camarades, qui ont chacune un enfant mineur, ont en revanche été maintenues en détention.

"Quel nouveau jeu ont commencé nos autorités (...)? Ne s'agit-il pas d'une tentative d'appliquer la formule immortelle 'diviser pour mieux régner'?", s'interrogeait jeudi lui aussi le quotidien populaire Moskovski Komsomolets.

Les juges du tribunal municipal de Moscou ont pour leur part donné une inhabituelle conférence de presse pour "éclaircir" leur position, tout en se défendant d'avoir subi des pressions des autorités.
"Personne n'a jamais exercé de pression quelconque sur nous, a fortiori dans cette affaire", a déclaré la juge Larissa Poliakova, qui a présidé le procès en appel des Pussy Riot, lors de cette conférence de presse.
"Nous avons agi conformément à la loi" et selon "Nos convictions intimes", a insisté pour sa part un autre juge de ce tribunal, Iouri Passiounine.

Lors de l'examen de l'appel, il fallait voir "qui avait levé les jambes, crié, proféré des insultes" dans la cathédrale, a-t-il expliqué. "Samoutsevitch n'a simplement pas eu le temps de crier, parce qu'on l'a fait sortir. Et le tribunal en a tenu compte", a-t-il ajouté.

A peine libérée, Samoutsevitch a appelé sur CNN à de nouvelles actions, assurant que la lutte du groupe n'était pas finie. "Nous n'allons pas mettre un terme à notre lutte politique", a-t-elle déclaré sur la chaîne américaine.

Le Tsar russe, Vladimir Poutine, avait estimé dans des propos diffusés dimanche à la télévision russe que les jeunes femmes emprisonnées n'avaient eu que ce qu'elles "Voulaient".
Ses deux camarades, qui ont chacune un enfant mineur, ont en revanche été maintenues en détention.

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