jeudi 22 mars 2012

RAID Mort

10 longs jours perdus, 7 morts et 31 heures de cafouillages pour nous faire croire qu'on aurait cherché POUR LA PREMIÈRE FOIS à prendre VIVANT le forcené...
Mais résultat programmé:

L'autopsie de Mohamed Merah révèle qu'il a été criblé de balles !


RAID Mort 
Le bisounours manipulé
 «Je n'y crois pas. On buvait des bières, on fumait des bedos, on tenait les murs de la cité ensemble».
 "Chercher une explication serait une faute morale." Nicolas Sarkozy 

En effet et même un crime et pour tout dire du terrorisme. Cela conduirait tout droit à comprendre la manipulation de ce jeune homme (indicateur ?) et ses raisons. Merah est Le prototype de l'élément manipulable (instable, peu instruit, blessé émotionnellement, immature, placé loin de son foyer jeune, sans père et sans repères et dans l'admiration d'un frère intégriste barbu. Un pur produit des 5 années d'ultra-répression de la micro-délinquance qui envoi en prison des chauffeurs sans permis...) comme le démontre son dossier psychiatrique.

Toute cette opération avait pour but la manipulation par la peur de l'opinion. Ce succès médiatique momentané s'accompagne d'un fiasco policier trop visible pour être nié ( L’ancien patron de l’Unité d’intervention de la police israélienne, Alik Ron, déclare sans ambages: «Toute l’opération ressemble à une démonstration de stupidité»)
C'est cette débauche médiatique voulue qui a en partie paralysé l'action policière soumise à plusieurs hiérarchies concurrentes et aux dérives du prince président et de sa cours. Le Hautcloque qui dirige le RAID (et le gadget FIPN) porte le large chapeau de l'échec comme son ancêtre portait son bâton de Maréchal.
Seul le choix d'imposer la mort du forcené aux policiers pourrait expliquer des ordres aussi ineptes les conduisant tout naturellement a cette solution par une longue opération mortifiante d’assauts foireux, d'attente stressante et de contre-ordres.
La personnalité kaléidoscopique de Mohamed Mérah rend difficile sa récupération par les barbus et son utilisation par les idéologues du Choc des civilisations et du délitement communautariste. Il ne peut pleinement incarner que la désintégration sociale d'un pays ravagé par le capitalisme finissant et accélérée grandement par les cinq années du mandat Sarkozy.
Quel aveuglement de présenter le parcours de ce jeune homme comme celui de la délinquance au terrorisme. C'est une pauvre victime qui fait d'autres victimes.  Victime des lois Sarkozy qui condamnent un môme, déjà victime de la misère familiale recomposée et du fanatisme religieux de son entourage, à 15 mois de prison pour un défaut de permis et d'assurance au fallacieux prétexte qu'il aurait eu une adolescence agitée. Moins stressé par les folies d'une société devenue abjecte, Mohamed serait devant son établi de mécanique a vivre sa passion et personne ne parlerai de lui comme d'un assassin inclassable.

L'opération de Toulouse, une suite de «choix désastreux»

Une question se pose sur les cibles du forcené. Comme chacun sait Merah attaque une école juive de Toulouse et massacre 4 personnes, 3 d'une même famille et un 4e enfant. Par quel étrange hasard peut-il savoir qu'il s'agit d'Israéliens ?

Il y a dans les écoles juives en France une grande majorité de Français juifs (et souvent quelques goys) mais seulement une minorité d’israéliens ou de "double-nationaux" (franco-israéliens). Comment pouvait-il savoir qui était qui dans la confusion de son attaque ?

Cela suppose une connaissance parfaite des effectifs de l'école mais qui l'a renseigné. Seul il se serait fait remarqué en repérage, donc une ou des complicités ?

Olivier Corel, le gourou de Mohamed Merah, est-il l'agent provocateur de la « coopération » policière antiterroriste ?

Le nom d’Abdelkader Merah, grand-frère du tueur, apparaît  dans le dossier de la « Filière de Toulouse ». En 2009, des peines de six mois à six ans de prison avaient été prononcées par le tribunal correctionnel de Paris à l’encontre de six personnes accusées d’avoir mis en place une filière de recrutement et d’acheminement de volontaires à la guerre sainte en Irak. « À l’époque, Abdelkader Merah est passé entre les mailles du filet. Mais il était très proche de ces gens-là. Il était surveillé par la DST. ». Olivier Corel, un Français né en Syrie, qui habite à Artigat, dans l’Ariège, est suspecté d’être à la tête du réseau toulousain. Il est considéré par les policiers comme le chef idéologique des jeunes interpellés mercredi. Il a une forte influence sur les autres membres du réseau, âgés de 25 à 30 ans.

Cheikh Olivier Qorel, 60 ans, Français d’origine syrienne dont le nom n’apparaît pas dans la liste des condamnés, n’a donc écopé que de six mois de prison, ce qui est — on en conviendra — particulièrement clément quant à celui qui est supposé être le « chef idéologique » ayant « une forte influence sur les autres membres du réseau ».

À Artigat, dans l’Ariège, on ne les voit presque jamais. Ni au bar ni à la supérette. Dans ce village où l’on a pendu Martin Guerre, un étranger éveille vite le soupçon. Mais pas les Corel. Un couple très discret. Jusqu’au raid lancé cet hiver, à l’aube, par une armée d’agents cagoulés, de gendarmes et chiens renifleurs. Un coup de filet mené conjointement à Toulouse, Bruxelles et en Île-de-France. Corel, lui, est placé sous contrôle judiciaire et mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Que lui reproche-t-on ? Les enquêteurs le considèrent comme le chef d’une filière d’acheminement de djihadistes de la France vers l’Irak. Sous son influence, trois Français seraient partis en guerre contre l’Amérique. Deux d’entre eux ont été arrêtés en Syrie, au moment où ils s’apprêtaient à franchir la frontière irakienne. Le dernier a disparu. Dans des testaments, ils disaient vouloir « mourir en martyr ». Grand, élancé, la barbe blanche, Olivier Corel est une sorte d’émir échoué dans l’arrière-pays ariégeois. Comme son épouse, il est né en Syrie. À Talkalakh, il y a soixante et un ans. À l’époque il s’appelait encore Abdullah. Devenu français, il dirige depuis quinze ans un groupe de néoruraux musulmans. Zone de recrutement : la région toulousaine. (…) Ce sont de jeunes maghrébins réislamisés, ou des « Gaulois » convertis, souvent ex-petits délinquants « sauvés » par la religion. Sabri, mais aussi Thomas, Imad, Mohamed [Merah ? — NdJL], Stéphane, passent des heures à consulter des sites internet où des djihadistes français racontent leur expérience en Irak. Ils rêvent d’aventure, de sacrifice. À Artigat, ils tombent sous le charme d’Olivier Corel, le salafiste. Ce dernier fait office d’imam. Les exhorte-t-il à la guerre sainte au cours de ses prêches ? Tous ne sont pas des candidats au départ. Certains membres de la communauté pratiquent la poterie ou vendent des fripes sur les marchés. La face inoffensive du groupe ? Une voisine se souvient en tout cas des « cris de joie des mômes le 11 septembre ». Elle poursuit : « Vers la fin, on a senti une radicalisation. Plein de gens débarquaient avec des tenues repérables à cent lieues. » Le hameau devient un centre de pèlerinage, surtout les jours d’Aïd. Les parents retirent leurs enfants de l’école, trop laïque à leur goût. Les femmes arborent « le tchador ». Les gendarmes connaissent bien la communauté. Les RG de Foix également. Tous les services défilent. Dans les bois alentour, des chasseurs tombent sur des « guetteurs avec des jumelles ». Les téléphones sont sur écoute. « Il y a des kilomètres de littérature sur chacun de ces gars-là », indique un enquêteur. La police les observe comme des poissons rouges dans un bocal.

L’Irak sert de moteur, de force d’attraction à ces nouveaux fanatiques. Depuis 2003, une soixantaine d’entre eux y sont partis. Une dizaine y ont trouvé la mort, dont au moins deux lors d’attaques suicides. D’autres ont carrément disparu. D’autres, enfin, sont parvenus à rentrer au pays. Aujourd’hui, une trentaine d’entre eux sont incarcérés dans les prisons de l’Hexagone. Pour tous, une seule plaque tournante, la Syrie.
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"...Christian Prouteau, fondateur du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), critique vertement ce matin dans Ouest France, l'opération du Raid à Toulouse, "menée sans schéma tactique précis", s'étonnant notamment de l'absence d'utilisation de gaz lacrymogène.
Alors qu'on lui demande s'il est étonné que l'opération du Raid, unité concurrente du GIGN, se termine par la mort du forcené Mohamed Merah, Prouteau répond: "oui". "Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ?" "Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène", assure-t-il. "Il n'aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l'a incité à continuer sa 'guerre'."
"En fait, je pense que cette opération a été menée sans schéma tactique précis. C'est bien là le problème", assène Christian Prouteau. On aurait pu lui tendre une souricière", explique-t-il. "Attendre qu'il sorte et le coincer". "Cela peut paraître présomptueux", ajoute-t-il, "mais, en soixante-quatre opérations menées par le GIGN sous mon commandement, il n'y a pas eu un mort."
source

Pour quand le remake de Papy Voise 2002 ?

Papy Voise

C'est devenu une spécialité française, les forcenés pré-électoraux  qui manipulent l'opinion. Quelques jours avant Voise un homme avait massacré des sous-fifres à Nanterre: La Tuerie de Nanterre.
Par étourderie le forcené n'avait pas été exécuté immédiatement...  
Lors de son interrogatoire, le 28 mars 2002, Richard Durn se suicida en se défenestrant du quatrième étage de l'immeuble de la brigade criminelle 36 quai des Orfèvres à Paris, mais seulement après être passé aux aveux... 
Et avoir été dé-menotté, ce qui est l'usage pour un tueur en série (8 morts et 19 blessés) qui n'avait pas été examiné par un psychiatre avant son interrogatoire...

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