vendredi 30 septembre 2011

Nous avions promis nous avons tenu parole...

Le "copwatch" (littéralement, surveillance de flics) est une pratique lancée aux États-Unis par le mouvement des Black Panthers dans les années 1960.

En décembre 2010, une polémique digne d'une comédie est née suite à la diffusion d'une dizaine de photos de policiers en civil parisiens. Le syndicat Alliance, à la pointe de la contestation policière, par l'intermédiaire de son secrétaire général Jean Claude Delage, s'en est allé pleurnicher auprès du ministre de l'intérieur de l'époque Brice Hortefeux, qui a immédiatement porté plainte. Comme de bien entendu, une enquête judiciaire a été ouverte (voir document en bas de page) à l'encontre de la pratique du COPWATCHING. Cette technique de lutte qui consiste à observer, répertorier et empêcher les violences policières a été rapidement criminalisée et réduite par les médias à une vulgaire réaction « antiflic ». En France, filmer les violences et dérives de la police est aussitôt pour eux devenu un délit.
Aujourd'hui, après des mois d'élaboration et parce qu'il était nécessaire de le faire, le premier site dédié au copwatching en France est né . Regroupant les données collectées dans un premier temps sur trois agglomérations du Nord de la France, Paris, Lille et Calais, ce site est consacré à la diffusion de renseignements précis sur l'ensemble des forces de l'ordre par le biais d'articles, d'images (photos et vidéos), mais aussi et surtout de trois larges bases de données sur la police. Ces bases de données, accessibles par tous, permettront à toute personne victime d'abus, d'humiliations ou de violences de la part des flics, d'identifier le ou les policiers auteurs de ces actes. Désormais, il ne sera plus question de quelques photos publiées de façon hasardeuse sur des sites dispersés, mais une mise en commun de dizaines de témoignages et d'images permettant d'avoir une vue d'ensemble des pratiques policières.Un accent tout particulier sera mis sur la surveillance des policiers en civil qui, sous couvert d'anonymat ont tendance à se comporter comme une milice politique digne de certains régimes autrement plus totalitaires. De Tunis à Millau, en passant par Téhéran, Paris et Athènes, les milices en civil ont retrouvé leur place dans les rangs de la répression d'État. Face à la montée du racisme et dans la prévision d'une nouvelle victoire idéologique de l'extrême-droite, ce site veut anticiper les futures violences de flics confortés par un pouvoir toujours plus fascisant. Par expérience, nous savons que le Front National et ses rejetons identitaires constituent un vivier pour beaucoup de flics, qui n'attendent que le moment où le pouvoir, qu'il soit sarkozyste ou lepeniste, leur lâchera la bride..
La recrudescence des actes violents commis par les forces de l'ordre, en toute impunité le plus souvent, ne nous a guère laissé d'autre possibilité. Toute compassion ou toute empathie pour les flics est exclue de ce site: nous considérons que les policiers ou les militaires, si tant est qu'ils ont un cerveau pour penser, savent dans quoi ils sont engagés et le font en toute conscience. Et la pénibilité de leur tâche n'excuse en rien leurs dérives autoritaires et violentes. Ces derniers temps, des vidéos montrant les dérives de la Police Aux Frontières (PAF) de Coquelles (Calais) envers les migrants a atteint le comble de l'ignominie et a considérablement renforcé notre volonté de combattre cette machine répressive et l'idéologie nauséabonde qui l'accompagne.
Après avoir infiltré des forums glorifiant la police nationale et des groupes facebook policiers, nous avons pu voir à quel point la xénophobie, les liens intimes avec les milieux néo-nazis et la diffamation atteignent des sommets, il nous est apparu indispensable de pointer du doigt ces attitudes malsaines et infantiles dans la police. Il nous a semblé crucial de démontrer que cette tendance est directement responsables des abus qui se multiplient, et qui peuvent amener des personnes à êtres mutilées ou assassinées par des tirs de flashball ou de taser, intimidées, humiliées, harcelées sexuellement ou frappées en garde-à-vue, par des policiers toujours plus confortés dans leur sentiment d'impunité.
Nous n'hésiterons pas à user de termes sévères à l'égard de la Police et de la Gendarmerie, car nous considérons ces institutions comme la fosse commune de l'humanité, le charnier de l'évolution, la mise à mort quotidienne de la déontologie et de l'éthique. Nous serons sans équivoque.
Ce site est véritablement à la disposition de toute personne ayant été témoin ou ayant subi la répression policière. Les informations qui nous seront communiquées seront vérifiées scrupuleusement et confrontées à d'autres témoignages si nécessaire, avant d'être diffusées.

La police n'a pas été créée pour protéger la population, mais pour la mettre au pas. Elle est un outil au service du Pouvoir, pour empêcher toute velléité de révolte et la tuer dans l'œuf, pour imposer un ordre social protégeant les élites et le système qui les engraisse.
Policiers, nous vous identifierons tous un-à-un,
Que votre impunité trouve une fin...

Communiqué

A l'attention des syndicats de police

  C'est sans surprise que nous constatons que le second syndicat de policiers, ALLIANCE, a réagi à la création du site internet copwatch nord-idf. Alliance tente une stratégie de communication que nous connaissons que trop bien. D'abord on fait passer le site pour anti- flic puis on fait croire que les familles de policiers vont être mises en danger. Tout cela est une belle mise en scène mais il faudrait parfois penser à évoluer. Ce site ne diffuse et ne diffusera jamais une seule donnée concernant les familles des policiers et comme nous l'avons dit précédemment, toutes ces informations récoltées sont basées sur un travail de terrain, d'observation, de contre-renseignement mais aussi de ruses. Nous appliquons les mêmes méthodes que vous, à la seule différence que vous, vous détruisez des familles entières. Avez vous réagi à la diffusion de policier de la PAF de Coquelles tabassant les migrants de Calais???NON.

          Pendant des mois nous n'avons rien dit, mais alors rien, mais qu'est ce qu'on a bossé sur vous. Et des choses, on va vous en montrer....

          Les méthodes anglo-saxonnes en matière de lutte contre l’oppression et la répression des forces de sécurité sont sans doute les meilleurs en la matière. Les polices états-uniennes subissent le copwatch depuis 20 ans et les résultats ont été sans équivoque. En conséquence et cela dans un futur proche, nous dévoilerons de nouvelles vidéos sur la répression calaisienne à l'encontre des migrants et des activistes. A Lille, une enquête sur les relations entre la police Lilloise, supporter fasciste du losc et groupe néo nazis de la maison flamande sera divulguée après 8 mois de recherches. Enfin à Paris, c'est la chasse aux pauvres et toutes les violences commises depuis des mois que nous diffuserons. Nous conseillons aux syndicats policiers de mesurer leur propos et leur menace au vu de ce que nous possédons. Nous allons montrer qui vous êtes réellement et la répression quotidienne que vous faites subir à la frange la plus pauvre de la population.

Nous étendrons le copwatching, nous vous l'imposerons et vous le subirez.


Des individus




 Répression face au mouvement lycéen a Paris

Ce faux bruit "d'un mois de vacance en moins décidé par Sarko" est un artifice destiné a ridiculiser par-avance tout Mouvement lycéens.




Au lycée Dorian à Paris, un groupe de lycéens à tenté à plusieurs reprises de mettre en place un blocage. L’administration plutôt que d’aller discuter avec ces lycéens a décidé d’appeler directement la police. Un lycéens a été mis en garde à vue durant 34h pour avoir selon un élève de l’établissement tenté d’enflammer un journal. Les jeunes manifestants ont ensuite été gazés peu après des contrôles d’identité. Plusieurs jeunes ont eu les yeux irrités par les gazes.
Ce jeudi, le lycée Dorian a de nouveau eu droit à des tentatives de blocage mais pour d’autres raisons. Les lycéens dénoncent depuis un an le refus de l’administration de les laisser sortir durant la pause déjeuner. L’action ne concernait donc cette fois pas la défense de l’école publique. Toutefois, une 15 ène de policiers étaient à nouveau présents, l’un d’eux avec probablement un flash ball dans les mains. Les forces de l’ordre auraient bousculé vigoureusement les élèves qui tentaient de résister en faisant une chaine humaine. Un second lycéen a été interpellé.
Ailleurs en Ile de France, d’autres lycées étaient concernés aujourd’hui par des blocages en rapport avec la journée de mardi. Toutefois ce mouvement ne semble pas encore prendre de l’ampleur et devrait à priori cesser d’ici la prochaine journée de manifestation nationale.

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