Que les bons citoyens se lèvent ! Aux barricades !
L ennemi est dans nos murs... Pas d' hésitation !
L ennemi est dans nos murs... Pas d' hésitation !
Le déroulement des événements de la Commune de Paris
2 au 9 mars : Les fédérés enlèvent 26 canons aux Gobelins et les emmènent à l'école des frères à la Maison-Blanche.
15 mars : La loi sur les échéances, promulguée à Bordeaux, rapproche les commerçants de la Commune.
18 mars : Affaire des canons de Montmartre qui provoque un soulèvement à Paris. 40 000 hommes de l'armée de Paris sont chargés de reprendre les canons détenus par la Garde nationale. La manœuvre, très mal préparée, ne peut aboutir et les hommes du général Lecompte fraternisent avec la population accouru sur les lieux pour les empêcher de reprendre aux Parisiens"leurs canons". Lecompte menace de faire tirer sur la foule mais il est saisi par les fédérés et fusillé. Le général Clément Thomas qui passait malencontreusement par là est fait prisonnier à son tour. Malgré les efforts des modérés, la foule n'entend pas raison et Clément Thomas nommé depuis1848"le massacreur de juin"est fusillé à son tour.
20 mars : Thiers abandonne Paris et gagne Versailles ; le Comité central siège à l'Hôtel de ville de Paris.
26 mars : 90 membres sont élus au Conseil municipal de Paris qui prend en s'installant à l'Hôtel de ville le nom de Commune de Paris.
27 mars : Le Comité central remet solennellement ses pouvoirs à la Commune en présence de 200 000 Parisiens.
28 mars: La Commune constitue une Commission exécutive de 7 membres et vote les lois attendues ; report des loyers, abolition de la conscription et remise des objets mis au mont de piété valant moins de 10 francs.
1er avril : Thiers déclare : "L'Assemblée siège à Versailles où s'achève de s'organiser une des plus belle armée que la France ait possédée, les bons citoyens peuvent se rassurer et espérer la fin d'une lutte qui aura été douloureuse mais courte";
2 avril: Premiers combats à Courbevoie avec l'armée de Versailles commandée par le général Vinoy. Les obus commencent à tomber sur Paris.
3 avril : Tentative par les fédérés d'une marche sur Versailles stoppée par le tir des canons du Mont Valérien. Emile Duval, général de la Commune est fait prisonnier et est immédiatement fusillé ainsi que son état major. Gustave Flourens est arrêté par un gendarme qui lui fracasse le crâne d'un coup de sabre sans autre forme de procès.
4 avril : Les Versaillais attaquent Neuilly et prennent Courbevoie et Châtillon. 5 avril : Arrestation, par les communards, de 74 otages dont monseigneur Darboy l'archevêque de Paris. Louis Rossel, déserteur de l'armée de Versailles pour rejoindre la Commune est nommé chef d'état-major de Cluseret.
9 avril : Le général Dombrowski, héros de l'indépendance polonaise, est nommé commandant de la place de Paris. Ce sera le seul chef militaire de valeur de la Commune de Paris.
14 avril : Félix Pyat fait voter la destruction de la colonne Vendôme.
1er mai : Institution d'un Comité de Salut public auquel la Commune abandonne ses pouvoirs.
16 mai : La colonne Vendôme est abattue.
21 mai : 70 000 Versaillais entrent dans Paris par le bastion mal surveillé du Point du Jour et par la porte de Saint-Cloud. Dernier numéro du"Cri du Peuple" de Jules Vallès.
22 au 28 mai: C'est la "Semaine sanglante", Paris est reconquis rue par rue, barricade par barricade, la répression Versaillaise est féroce et impitoyable.
23 mai : Pour retarder l'avance des Versaillais les communards allument de vastes incendies. L'Hôtel de ville, le Palais de la Légion d'Honneur, le Palais des Tuileries, le Palais de Justice, la Cour des comptes, la bibliothèque du Louvre et de nombreuses rues de la capitale sont la proie des flammes. Ce même jour, la butte Montmartre d'où était partie la "Révolution du 18 mars" est prise par l'armée de Versailles.
24 mai: En application du "décret sur les otages" promulgué par la Commune, l'archevêque de Paris est fusillé avec d'autres otages.
25 mai : 424 prisonniers fédérés sont fusillés au parc Monceau et à Montmartre par l'armée Versaillaise. 52 otages sont fusillés, en représailles, par les insurgés. Charles Delescluze gravit la barricade du Château d’Eau abandonnée par ses défenseurs jusqu'à ce qu'une balle le tue.
27 mai : Le cimetière du Père-Lachaise est pris par les Versaillais après une lutte acharnée entre les tombes.
28 mai : La dernière barricade des fédérés tombe rue Ramponeau. A 15 heures toute résistance a cessé.
29 mai : La garnison désarmée du fort de Vincennes se rend, les officiers sont immédiatement passés par les armes par les Versaillais. Thiers télégraphiera ce même jour aux préfets à propos des Parisiens insurgés : "Le sol est jonché de leurs cadavres ; ce spectacle affreux servira de leçon".
2 avril: Premiers combats à Courbevoie avec l'armée de Versailles commandée par le général Vinoy. Les obus commencent à tomber sur Paris.
3 avril : Tentative par les fédérés d'une marche sur Versailles stoppée par le tir des canons du Mont Valérien. Emile Duval, général de la Commune est fait prisonnier et est immédiatement fusillé ainsi que son état major. Gustave Flourens est arrêté par un gendarme qui lui fracasse le crâne d'un coup de sabre sans autre forme de procès.
4 avril : Les Versaillais attaquent Neuilly et prennent Courbevoie et Châtillon. 5 avril : Arrestation, par les communards, de 74 otages dont monseigneur Darboy l'archevêque de Paris. Louis Rossel, déserteur de l'armée de Versailles pour rejoindre la Commune est nommé chef d'état-major de Cluseret.
9 avril : Le général Dombrowski, héros de l'indépendance polonaise, est nommé commandant de la place de Paris. Ce sera le seul chef militaire de valeur de la Commune de Paris.
14 avril : Félix Pyat fait voter la destruction de la colonne Vendôme.
1er mai : Institution d'un Comité de Salut public auquel la Commune abandonne ses pouvoirs.
16 mai : La colonne Vendôme est abattue.
21 mai : 70 000 Versaillais entrent dans Paris par le bastion mal surveillé du Point du Jour et par la porte de Saint-Cloud. Dernier numéro du"Cri du Peuple" de Jules Vallès.
22 au 28 mai: C'est la "Semaine sanglante", Paris est reconquis rue par rue, barricade par barricade, la répression Versaillaise est féroce et impitoyable.
23 mai : Pour retarder l'avance des Versaillais les communards allument de vastes incendies. L'Hôtel de ville, le Palais de la Légion d'Honneur, le Palais des Tuileries, le Palais de Justice, la Cour des comptes, la bibliothèque du Louvre et de nombreuses rues de la capitale sont la proie des flammes. Ce même jour, la butte Montmartre d'où était partie la "Révolution du 18 mars" est prise par l'armée de Versailles.
24 mai: En application du "décret sur les otages" promulgué par la Commune, l'archevêque de Paris est fusillé avec d'autres otages.
25 mai : 424 prisonniers fédérés sont fusillés au parc Monceau et à Montmartre par l'armée Versaillaise. 52 otages sont fusillés, en représailles, par les insurgés. Charles Delescluze gravit la barricade du Château d’Eau abandonnée par ses défenseurs jusqu'à ce qu'une balle le tue.
27 mai : Le cimetière du Père-Lachaise est pris par les Versaillais après une lutte acharnée entre les tombes.
28 mai : La dernière barricade des fédérés tombe rue Ramponeau. A 15 heures toute résistance a cessé.
29 mai : La garnison désarmée du fort de Vincennes se rend, les officiers sont immédiatement passés par les armes par les Versaillais. Thiers télégraphiera ce même jour aux préfets à propos des Parisiens insurgés : "Le sol est jonché de leurs cadavres ; ce spectacle affreux servira de leçon".
En 2011, nous fêtons les 140 ans de la Commune de Paris. À cette occasion, nous avons souhaité revenir sur cet épisode occulté de l’histoire de la capitale. La forme du journal s’est imposée par sa cohérence avec le contexte de la France du XIXème siècle, car la presse est alors le seul média qui permet la diffusion d’idées nouvelles.
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