samedi 19 mars 2011

Le nuage radioactif touchera la France mercredi ou jeudi



ENFIN UNE BONNE NOUVELLE !!!

Le panache radioactif résultant des rejets des réacteurs endommagés de la centrale de Fukushima devrait atteindre la France mercredi ou jeudi prochain, a annoncé samedi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, après avoir fait un modélisation. Les concentrations attendues de césium 137 dans l'air devraient être «d'un niveau malheureusement trop faible pour être détectées par les 170 balises d'alerte» du réseau Téléray de l'IRSN, précise l'institut dans un communiqué. Elles «seront sans conséquences sanitaires et environnementales» et «si minimes» qu'elles ne pourront être détectées dans l'environnement que par des mesures d'échantillons effectuées dans des laboratoires spécialisés, ajoute l'IRSN. Ici voir simulation

Les taux de radioactivité relevés sur le lait et des épinards consommés dans la région d’Ibaraki, située entre Tokyo et Fukushima, sont très alarmantsindique la Criirad. Cette Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité a réussi à se procurer des relevés fournis par des scientifiques japonais. Ces taux, «15 000 becquerels par kilo, ce qui est largement au dessus des normes japonaises fixées à un maximum de 2 000 becquerels pour l’iode 131», signifient que «dans cette région (...), la population a respiré de l’air contaminé et mange désormais des produits tout aussi contaminés», selon la Criirad.

Résultats PDF complet
CONTAMINATION DE L’AIR:
Comparaison avec la situation de la France au moment de Tchernobyl.
Les chiffres qui suivent sont des chiffres officiels relatifs à la contamination de l’air dans le sud-est de la France, une des régions les plus touchées par les retombées radioactives consécutives à l’explosion du 1er réacteur de Tchernobyl. Les activités sont des valeurs moyennes pour la période du 1 au 3 mai 1986.

http://tchernobyl.verites.free.fr/
Césium 137: de 0,3 à 0,9 Bq/m à comparer à la concentration moyenne sur 2 jours de 3,2 Bq/m à Tokyo

Iode 131: de 0,6 et 4,2 Bq/m à comparer à la concentration moyenne sur 2 jours de 14,9 Bq/m à Tokyo.

Ces taux prouvent que la population, même éloignée de plus de 100 km de la centrale, a respiré les poussières d'un nuage radioactif», s'est inquiété le président de la Criirad, Roland Desbordes.

L'iode 131 est un élément très radioactif sur une courte période de temps puisque sa durée de demi-vie* est de 8 jours. Si cet isotope de l'iode ne «vit» pas très longtemps, ses effets sur la santé sont dévastateurs. La situation météorologique autour de Fukushima est donc très importante pour estimer l'impact régional de cet élément (notamment à Tokyo, située à environ 240 kilomètres au sud-ouest). L'iode est d'autant plus nocif qu'il vient rapidement se fixer dans la thyroïde d'où il irradie très fortement. Il augmente alors de manière très importante le risque de développer un cancer de la thyroïde à long terme.
Le césium 137 a pour sa part une durée de demi-vie bien plus longue de l'ordre de 30 ans mais il ne reste qu'une centaine de jours dans le corps humain avant d'être évacué. En moyenne, un seul atome de césium sur 160 a donc le temps de se désintégrer dans le corps humain et d'émettre des radiations. En revanche, cet élément peut être fixé par les minéraux. Il peut donc rester très longtemps sur les surfaces où il se dépose (toits, sols, pierres) d'où il va irradier pendant de longues années, exposant les habitants potentiels à un niveau de radiations dangereux à moyen terme.

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