Tandis que l’évacuation des citoyens européens et autres ressortissants étrangers en Libye s’accélère (1), différents moyens maritimes convergent dans la région, officiellement pour assurer la protection des évacuations en cours (tous les pays) ou prévenir toute immigration illégale (Italie).
On voit quelles sont les préoccupations des occidentaux...
On voit quelles sont les préoccupations des occidentaux...
Frégates, destroyers, navire d’écoute et de soutien… S’il est trop hâtif de parler d’opération, cela ressemble étrangement à un prépositionnement de moyens, ou au moins à un « show of force » comme on dit dans l’aviation. A suivre de près ! C’est peut-être le début de la fin pour le dirigeant libyen.
C’est aussi symbolique d’une prise de conscience, un peu tardive pour certains pays (France, Italie notamment), de la nécessité de procéder à une évacuation rapide des ressortissants nationaux du territoire libyen, ainsi que d’une évolution des états d’esprit (somme toute, rapide dans une diplomatie internationale, toujours rétive à des évolutions brusques) face à la dureté du régime libyen.
France: 3 navires sont à disposition de l’Union européenne pour l’évacuation.
Un exercice (programmé) de l’OTAN doit démarrer ces jours-ci au large de l’Espagne (Almeria), rassemblant une vingtaine de navires, 4 sous-marins et 4 avions, sous le commandement du navire espagnol SPS Castilla, coordonné par le QG maritime de l ‘OTAN à Northwood (Royaume-Uni). Les moyens sont fournis par une dizaine de pays, essentiellement l’Espagne et l’Allemagne, mais aussi la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, la Norvège, la France. les Etats-Unis (P3 Orion).
Inde: le gouvernement indien a annoncé, vendredi 25 février, avoir l’intention d’envoyer 3 navires de guerre, dont le navire amphibie INS Jalashwa (Nb : l’Inde a environ 18.000 ressortissants en Libye).Chine: le gouvernement chinois a décidé d’envoyer le Xuzhou, une frégate lance-missiles de Type 054 Jiangkai-II, pris sur le contingent anti-piraterie.
Royaume-Uni: La frégate HMS Cumberland (F-85), qui revient de mission en mer d’Arabie (notamment protection du terminal pétrolier irakien de Al Basra) et dans le Golfe d’Aden (anti-piraterie pour la coalition internationale CMF, sous direction des Américains) a reçu l’ordre de faire route vers les « eaux internationales de la Libye« , pour se tenir prête « à venir en aide aux Britanniques si nécessaire« . Ce sera son ultime mission… Elle doit rentrer, en effet, dans son port d’attache à Devonport pour être désarmé. Le HMS York (F-), qui était en route vers les Iles Falkland à partir de Gibraltar, avait été placé en alerte depuis quelques jours, a été dérouté vendredi. Et reçu l’ordre de se diriger vers les côtes de Libye.
Allemagne: la marine allemande envoie 3 navires dans la zone, les frégates Brandenburg (F-215) et Rheinland-Pfalz (F-209) ainsi que le navire de soutien et ravitailleur Berlin (A-1411). A bord 600 militaires et marins. NB : trois autres navires semblent en alerte, dans la zone, participant à une manœuvre de l’OTAN.
Lire : Conflit en Libye : le BPC Mistral et 2 frégates à disposition de l’UE
Ils se sont repliés sur un rond-point proche, rebaptisé "rond-point de la réforme". La police a tenté de les disperser à nouveau avant de quitter les lieux. L'armée a été déployée dans cette cité industrielle pour sécuriser la zone. Il s'agit de la première manifestation violente dans le sultanat d'Oman qui a connu ces dernières semaines des marches à caractère social.
D'autres manifestations ont eu lieu dimanche à Salalah, dans le sud de ce petit pays, où des opposants au pouvoir campent depuis vendredi près du bureau du gouverneur provincial. La révolte sociale dans les pays arabes s'est étendue depuis la semaine dernière à ce sultanat du Golfe, où les partis politiques sont interdits. Le sultan Kabous ben Saïd a déjà augmenté les salaires de 43 % pour les travailleurs du secteur privé et procédé à un remaniement gouvernemental. Le 18 février, quelque 300 Omanais avaient manifesté pacifiquement dans le centre de Mascate pour demander des augmentations de salaires et des réformes politiques.
Oman: La police tire sur des manifestants, deux morts.
Des policiers ont tiré dimanche des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc contre des manifestants qui tentaient d'attaquer un poste de police à Sohar, à 200 km au nord de la capitale d'Oman, Mascate, ont rapporté des témoins. Les manifestants, quelque 250 chômeurs demandant des emplois, ont tenté d'attaquer le poste de police de la ville côtière avant d'être dispersés par les policiers. Deux manifestants ont été tués.Ils se sont repliés sur un rond-point proche, rebaptisé "rond-point de la réforme". La police a tenté de les disperser à nouveau avant de quitter les lieux. L'armée a été déployée dans cette cité industrielle pour sécuriser la zone. Il s'agit de la première manifestation violente dans le sultanat d'Oman qui a connu ces dernières semaines des marches à caractère social.
D'autres manifestations ont eu lieu dimanche à Salalah, dans le sud de ce petit pays, où des opposants au pouvoir campent depuis vendredi près du bureau du gouverneur provincial. La révolte sociale dans les pays arabes s'est étendue depuis la semaine dernière à ce sultanat du Golfe, où les partis politiques sont interdits. Le sultan Kabous ben Saïd a déjà augmenté les salaires de 43 % pour les travailleurs du secteur privé et procédé à un remaniement gouvernemental. Le 18 février, quelque 300 Omanais avaient manifesté pacifiquement dans le centre de Mascate pour demander des augmentations de salaires et des réformes politiques.
Liban: Manifestants contre le confessionnalisme.
Reprenant le leitmotiv des soulèvements qui ont secoué la Tunisie, l'Égypte, la Libye ou le Yémen, "le peuple veut faire tomber le régime", ils ont parcouru sous une pluie torrentielle des rues de Beyrouth, jusqu'au palais de justice, encadrés par la police et l'armée. Certains soldats les regardaient d'un air amusé, d'autres les prenaient en photo. Plus de 2 600 personnes avaient annoncé leur participation à cette marche, mais il semble que la pluie ait dissuadé beaucoup de militants. "Allez les Libanais, révoltez-vous contre le confessionnalisme", "Nous voulons un Etat civil", "Confessionalisme, sang, guerres civiles, assez!", "Révolution contre le féodalisme, contre la ségrégation!", criaient les protestataires. "Le confessionnalisme est mauvais pour la santé, nous vous prions de vous en abstenir", "Tyrans du Liban, votre tour viendra pour sûr", proclamaient leurs pancartes. Le système libanais est un mélange complexe de partage du pouvoir basé sur des quotas communautaires et sur une tradition de "démocratie consensuelle".
3e démission d'un gouverneur en Irak: NOUVEL APPEL À MANIFESTER
Cela faisait six mois que le conseil provincial réclamait son départ, lui reprochant sa lenteur dans l'exécution des projets et dans la lutte contre la corruption. Il s'agit du troisième gouverneur élu en 2009 sur la liste de "l'Etat de droit" du premier ministre Nouri al-Maliki, à quitter ses fonctions depuis début février, quand ont commencé les manifestations contre l'absence de services de base - comme l'électricité et l'eau potable - et la corruption. Maliki a prévenu dimanche qu'il donnait 100 jours au gouvernement pour "faire ses preuves". Un appel a été lancé pour de nouvelles manifestations vendredi à travers l'Irak pour exprimer la déception des électeurs près d'un an jour pour jour après les législatives du 7 mars et rendre hommage aux 18 manifestants tués la semaine dernière. "Bonjour les affamés d'Irak. Pour le premier anniversaire des élections, vous et nous serons au rendez-vous du 'vendredi du regret', pour avoir élu des députés qui ne servent pas l'Irak et ne répondent pas au désir des Irakiens", affirme un message publié sur le site Djiaa ("les affamés").
Yemen: Confronté à une contestation grandissante dans la rue, le président yéménite Ali Abdallah"complot" contre l'unité de son pays et juré de défendre le "régime républicain" Saleh, a évoqué un dans un discours devant les commandants de l'armée et des forces de sécurité, rapportent dimanche 27 février les médias de Sanaa. La contestation, lancée le 27 janvier, souvent réprimée dans le sang, vient s'ajouter aux difficultés du Yémen, pays pauvre et tribal de la péninsule arabique. Le pouvoir du président Saleh est ouvertement contesté par Al-Qaida, bien implanté dans le sud-est du pays, les séparatistes qui veulent rétablir un État indépendant dans le Sud et une rébellion de zaïdites (chiites) dans le Nord. En outre, l'opposition parlementaire a fini par se rallier au mouvement de protestation, de même que les chefs de puissantes tribus.
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